À propos de moi: Franz von Bujor
La naissance et l'enfance
Franz von Bujor est né le 25.07.1985 sous le nom civil de Tobias Krüger. Il a grandi dans un environnement extrêmement protégé, mais a vite compris qu'il devait y avoir plus derrière la bulle de savon chatoyante d'une vie familiale sans conflit. Malheureusement, il n'avait aucune idée de ce que c'était, c'est pourquoi il a d'abord ignoré le désir de liberté et d'aventure pendant de nombreuses années, ou plutôt l'a déplacé vers le secteur des loisirs. À l'âge d'environ six ans, il a ressenti pour la première fois clairement le désir d'explorer le monde et de suivre les traces des grands découvreurs et aventuriers. Malheureusement, il était assez naïf à l'époque pour croire qu'il pourrait y arriver s'il allait bien à l'école et faisait toujours ses devoirs avec soin.
Après tout, l'école était un lieu d'apprentissage, de recherche et de découverte, où l'on vous montrait combien il est amusant de suivre l'avis d'un professeur. Malgré sa tendance à s'adapter à son environnement et à mettre de côté ses propres souhaits et rêves, il avait déjà le sentiment de ne pas être fait pour une vie en société. Sans savoir pourquoi, des voix de protestation sont apparues en lui chaque fois qu'on lui a expliqué, par exemple, qu'une vie sans argent n'était plus possible aujourd'hui. "C'est peut-être vrai pour toi, mais pas pour moi", a-t-il toujours pensé et n'a jamais su pourquoi.
Niveaux A et études
Qu'il n'avait presque rien appris pendant toutes ces années d'école malgré ses efforts constants, il ne s'en est rendu compte qu'après son Abitur. Pour l'instant, pour la première fois, il a vraiment eu l'occasion d'apprendre librement et de façon autodéterminée. Jusqu'à ce moment, il avait toujours supposé que le but de son environnement social était de le préparer au mieux à une vie libre et autodéterminée, c'est pourquoi il se sent maintenant obligé de le faire. Cela a créé une tension intérieure à laquelle il n'était pas habitué. D'une part, la voix de l'ego de l'aventure en lui est redevenue plus forte. Il a clairement exigé de ne pas suivre un parcours professionnel standardisé, mais de commencer "quelque chose de significatif" dans sa vie. Malheureusement, cette voix n'est pas devenue beaucoup plus concrète, car elle manquait auparavant d'informations, ce qui signifie que sa demande était prépondérante.
Une solution provisoire pour sortir de la dépendance à l'harmonie
Dans le même temps, l'ego conformiste en lui exigeait qu'il suive un "chemin raisonnable" qui satisferait sa mère et la rendrait fière. En tant que junkie convaincu de l'harmonie, il a décidé de laisser le conflit entre ces deux parties intérieures être traité ouvertement, mais de trouver un moyen de plaire aux deux. Pour cette raison, il s'est inscrit dans un foyer d'enfants serbe pour suivre des études d'éducation culturelle après une courte période d'aventure. À ses yeux, le cours était suffisamment abstrait et aventureux pour répondre aux exigences de la voix de son cœur. En même temps, en tant que cours universitaire normal, il était aussi suffisamment solide et "normal" pour répondre aux attentes des parents.
Aucune décision claire n'apporte de croissance non plus
Fier de cette ingénieuse solution de compromis, il n'a cependant pas remarqué, une fois de plus, que le programme d'études était presque sans contenu. Ce n'est qu'au bout de trois ans environ qu'il s'est lentement rendu compte qu'il n'avait toujours pas fait de progrès. Seul le semestre pratique au Guatemala a constitué une exception. Car c'est à cette époque qu'il a eu pour la première fois l'occasion de faire un véritable voyage d'exploration dans le monde. Il a escaladé des volcans, fait griller du pain en bâton sur une rivière de lave, fait la connaissance de différentes familles mayas et ressenti pour la première fois ce que signifiait se libérer des entraves de la vie sociale et de son propre système familial.
Choix de carrière et vie professionnelle
Après avoir terminé ses études, il a tenté de retrouver ce sentiment de liberté. Cela a donné naissance à l'idée de devenir indépendant au lieu de prendre un emploi dans une structure fixe, déjà prédéterminée. Malheureusement, il y avait encore ce problème en suspens : son auto-adaptation insistait sur le fait qu'il ne prendrait jamais une décision avec laquelle ses parents ne seraient pas d'accord. Pour cette raison, le chemin le plus libre et le plus aventureux possible à ce moment était celui d'un éducateur expérimental. Après tout, on a ensuite travaillé avec et dans la nature sauvage. En outre, ils ont fait toutes sortes de choses passionnantes comme l'escalade, le canoë, l'exploration de grottes, l'escalade de parcours de cordes en hauteur et la construction de radeaux. Elle offrait également la possibilité de voyager dans toute l'Allemagne et donc de devoir être chez soi le moins possible sans être désagréablement remarqué.
Juste au moment où il semblait pouvoir tromper son ego d'aventurier de cette façon avec une accumulation d'expériences fictives, un tournant important s'est produit. Alors qu'il travaillait sur un contrat pour un programme de formation des jeunes dans l'Eifel, il a rencontré Heiko Gärtner, qui travaillait pour le même prestataire à l'époque. Une courte conversation a suffi, et aussitôt la voix de l'aventure s'est réveillée du demi-sommeil dans lequel ils avaient bercé les solutions de compromis. Attendez ! Y avait-il encore une petite différence, non négligeable, entre un chercheur et un pédagogue de l'aventure ?
Alors que le second a parcouru le monde entier pour trouver des réponses à des questions brûlantes afin de remplir sa mission, le premier a passé son temps à faire du stop à travers l'Allemagne et à faire les mêmes activités ludiques avec des groupes toujours nouveaux. Le simple fait d'être souvent dans les bois ne fait pas de lui un expert de la nature. Après tout, le simple fait d'être dans une bibliothèque ne fait pas de vous une personne très cultivée !
Formation d'expert en survie et d'enseignant en milieu sauvage
Il a donc décidé qu'il était temps de changer de vie. S'il sortait dans la nature avec des gens, il voulait pouvoir au moins leur transmettre quelque chose. Au début de l'année suivante, il a donc suivi une formation intensive avec Heiko Gärtner. Il a appris à survivre dans la nature sans aucune aide. Comment s'orienter, comment allumer un feu avec des silex ou un arc à feu, comment trouver et préparer de la nourriture sauvage et d'urgence pour les animaux et les plantes, comment construire des abris, des outils et des ustensiles de cuisine, comment traiter l'eau et comment se fondre à nouveau dans la forêt, afin d'être vu par les animaux et les plantes comme un invité et non plus comme un intrus.
Mais la chose la plus importante qu'il a apprise pendant cette période est de faire à nouveau confiance à sa voix d'aventurier. Et cette voix lui disait maintenant qu'il était temps d'abandonner sa précédente tentative de carrière sans but et de rejoindre la Wilderness School en tant que bras droit de Heiko.
Wilderness School - une solution provisoire sur la voie de la liberté
Immédiatement après sa formation, Franz s'est installé chez Heiko comme couchsurfer et a vécu dans son salon pendant les trois années suivantes. Pendant cette période, il ne possédait rien de plus qu'un sac de sport violet et turquoise.
Pendant cette période, les deux hommes ont développé ensemble l'entreprise encore jeune "Wilderness School Heiko Gärtner" pour en faire une entreprise qui fonctionne bien et qui a du succès. Ils ont organisé des cours d'éducation curative pour les jeunes qui étaient des criminels, des toxicomanes ou des personnes ayant d'autres problèmes, ont donné des formations et des entraînements d'équipe pour des entreprises et des commerces et ont formé des enseignants de la nature, des pédagogues de l'aventure, des enseignants de jardins d'enfants en forêt, des experts en survie et des guérisseurs naturels. Pendant un certain temps, il semblait que c'était vraiment la vie qu'ils voulaient vivre du fond du cœur.
Mais même cette impression était trompeuse et bientôt, tous deux ont réalisé indépendamment que quelque chose d'important manquait encore.
Travailler comme journaliste de l'extrême
Afin de savoir ce qu'il en est exactement, ils ont étendu leur travail à d'autres domaines, ce qui pourrait peut-être provoquer un nouveau bouleversement. Avec NDR, RTL-Exklusiv, Pro7, Welt der Wunder et même la chaîne japonaise Nippon-TV, ils ont réalisé des documentaires sur la survie et la nature sauvage. Pendant une courte période, ils ont également poursuivi le projet d'ouvrir leur propre centre de séminaire dans la vallée de l'Altmühltal.
Mais l'intuition décisive a suivi un tout autre chemin. À l'hiver 2012, ils se sont lancés ensemble dans un projet audacieux. En tant que journalistes de l'extrême, ils ont joué le rôle de sans-abri et ont vécu dans les rues de différentes villes allemandes pendant plusieurs semaines. Complètement différent de ce qu'ils avaient prévu, ce n'était pas la période la plus dure et la plus privée de leur vie. En fait, elle est devenue l'une des plus riches et des plus détendues. Les sans-abri avec lesquels ils sont entrés en contact leur ont montré d'innombrables façons de vivre dans notre société de manière détendue et facile, même sans argent. Tout a commencé avec le conteneur, où l'on récupère les marchandises mises au rebut mais parfaitement intactes des supermarchés dans leurs conteneurs à déchets. Et elle a atteint des installations comme les tableaux noirs, les salles de réchauffement et les refuges pour les sans-abri.
Les expériences qu'ils ont accumulées dans les rues sont devenues une graine qui a ensuite grandi avec l'idée de se déplacer dans le monde en tant que nomades sans argent.
Mais d'abord, d'autres projets attendaient d'être mis en œuvre. Avec la tournée de photos a suivi la deuxième grande expérience en tant que journaliste de l'extrême. Cette fois-ci, vous avez joué le rôle d'une personne aveugle ou gravement malvoyante pour découvrir ce que c'était que d'avoir à faire face à un sens de moins.
Introduction au monde des chamans et des gens de la médecine
Un coup de téléphone par un samedi après-midi frais a finalement apporté un autre tournant décisif dans la vie de Franz Bujor. Quelques années auparavant, Heiko avait rencontré un médecin de l'Oklahoma pour qui il avait réalisé des documentaires sur les Aborigènes. Or, cet homme médecine est soudain réapparu de nulle part et a invité Heiko à une réunion de guérisseurs en Autriche. Des guérisseurs du monde entier se sont réunis pour faire revivre les anciennes connaissances chamaniques indiennes. "Aucune chance", dit Heiko avec détermination, "Tu es bien trop effrayant avec tes pouvoirs spirituels ! Si je dois en faire partie, alors seulement à la condition que je puisse emmener avec moi quelqu'un que je connais bien, avec qui je peux échanger des idées et qui confirme que je ne suis pas complètement fou".
Le médecin a accepté et Franz a donc eu la chance unique de participer à cette réunion.
Ne sachant pas à quoi s'attendre, il n'était pas, contrairement à Heiko, le moindrement inquiet des conséquences de cette décision. Plus tard, les choses allaient changer et il allait se mettre en pantalon. Mais à l'époque, il ne se doutait de rien. Une grande partie de ce qu'il a vécu l'année suivante contredit tout ce qu'il croyait savoir sur le monde jusqu'à présent. Mais au début, ce n'était que des événements passionnants et un beau voyage dans les montagnes autrichiennes. Ce n'est que lorsque le médecin les a appelés un soir et leur a remis de vieux journaux intimes avec un sourire complice qu'il a commencéà se douter que ce n'était que le début d'un long voyage.
Préparation du tour du monde
Le journal que Franz Bujor (ou à l'époque encore Tobias Krüger) avait reçu contenait les notes du moine errant et mendiant François d'Assise. Pendant de nombreuses années, il a parcouru l'Europe comme un pèlerin sans un sou, afin de faire des recherches, d'entrer dans une confiance profonde et inébranlable en Dieu et de se tenir aux côtés de ses semblables comme guérisseur et conseiller spirituel partout où c'était important. Pour Tobias Krüger, il était désormais clair qu'il ne pouvait plus rester ici. Il voulait suivre les traces du moine et aussi voyager à travers le monde. Heiko, qui avait lu des informations très similaires dans les journaux intimes de l'ancien éclaireur apache "Stalking Wolf" à la même époque, brûlait maintenant de la même idée.
Une année de préparation a suivi, au cours de laquelle la Wilderness School a été remise à ses successeurs, au cours de laquelle ils ont acquis des sponsors et des partenaires, planifié leur itinéraire, rassemblé leur équipement et tout préparé pour le début de leur vie nomade le 01.01.2014.
Comme un moine errant dans un tour du monde
Depuis lors, il a pris la route avec Heiko Gärtner pour parcourir le monde à pied et sans argent. Au début, l'idée avec le moine errant était plutôt symbolique pour lui. Mais il s'est vite rendu compte qu'il y avait bien plus derrière tout cela qu'il ne l'avait jamais soupçonné lui-même. Toutes les années depuis ses études, il avait déjà vécu avec la simplicité d'un moine sans même s'en rendre compte. Peu à peu, d'autres aspects ont été ajoutés. Il s'est décidé pour une vie de célibat et a fermé ses comptes. Enfin, dans l'ancienne tradition monastique, il abandonne son nom civil Tobias Krüger pour devenir Franz von Bujor. Bien sûr, nous n'avons pas besoin de vous raconter tout le reste du voyage, car vous pouvez tout lire dans nos carnets de voyage.
Vita Franz von Bujor
1985: Naissance et début de l'adaptation aux idées des parents et de la société
1986: Apprentissage de la première compétence de base pour devenir un moine errant
1989: Début de la maternelle - l'adaptation sociale devient aiguë.
1990: Achèvement du premier projet de construction d'un barrage pendant un séjour de randonnée dans la forêt bavaroise. Toutefois, l'intérêt du public pour ce projet reste faible pour l'instant.
1992-1996: fréquentation de l'école primaire de Stelingen.
1996-2005: Visite de l'école intégrée d'enseignement général de Garbsen. Terminé avec Abitur mais sans plan de vie.
2004: Premier voyage d'aventure dans les Alpes italiennes. Développement d'une première idée approximative de ce que pourrait être une vie d'aventurier et d'amoureux de la nature.
2005-2006: Service civil comme infirmière curative dans une école spéciale pour personnes handicapées
Sommer 2006: Stage dans un foyer pour enfants serbe et voyage à travers la Serbie-et-Monténégro
2006-2009: Licence en éducation culturelle
Été 2008: stage et voyage exploratoire au Guatemala
Automne 2009: Formation de pédagogue de l'aventure
Printemps 2010: Formation de formateur pour les cours d'escalade et de cordes en hauteur
2010-2011: Formation de médiateur et d'arbitre
Printemps 2011: Formation extrême en tant que professeur de nature sauvage à l'école de nature sauvage Heiko Gärtner
2011-2013: Couchsurfer permanent officiel avec Heiko Gärtner et collaboration à l'école de la nature. Début de la coopération avec Heiko.
2011-aujourd'hui: Assistant et co-formateur pour des projets de télévision pour NDR, br, Le monde des merveilles, Nippon-TV, RTL-Exclusiv et autres
Janvier 2012: "La vie dans la rue" - un projet pour les sans-abri en tant que journaliste extrême
2012-2013: Participation à des réunions internationales régulières de professionnels de la médecine et formation à la spécialité de guérisseur énergétique "Presence Healing" sous la direction de Darrel Combs.
Juillet 2012: "Get in tune ! Projet pour les aveugles en tant que journalistes de l'extrême
Été 2013: Formation non officielle d'infusionniste de sauna en Hongrie
Octobre 2013: Publication du livre "Détecter les maladies en un coup d'œil
Janvier 2014: Début de la vie nomade et des cinq années de migration à pied et sans argent à travers l'Europe
Juillet 2016: abandon de l'identité de "Tobias Krüger" et début de la vie de moine errant dans la tradition de Saint François avec le nom de François de Bujor.
Octobre 2016: Publication du livre "Le pouvoir naturel de guérison des arbres
Depuis avril 2019: Deuxième étape du tour du monde à pied : à travers tous les pays et continents du monde
10 questions à Franz von Bujor
Pourquoi avez-vous renoncéà votre vie sociale ?
Aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu deux voix en moi. On est toujours tenté de vivre de la manière la plus adaptée et la plus discrète possible. Elle a toujours voulu que je plaise à mes parents et à mon environnement et que je m'intègre le mieux possible dans le paysage social. C'est la voix qui était en moi qui voulait que je fonde une famille, que je construise une maison et que j'aie deux enfants, tout comme mes parents. Mais il y avait aussi la deuxième voix qui n'arrêtait pas de dire : "Attendez ! Il doit y en avoir plus !" Cette voix voulait que ma vie soit une aventure, que je devienne un chercheur et un découvreur et que je contribue au bien-être de cette communauté terrestre. Pendant de nombreuses années, ce n'était qu'une voix très calme, que j'entendais à peine, et pourtant elle a provoqué en moi une légère insatisfaction et une agitation latentes. J'ai toujours eu le sentiment de ne pas être là où je devrais être. Il manquait quelque chose. Et donc je cherchais constamment. Si j'avais étécomplète menthonnête avec moi-même, j'aurais dû faire mes sept valises et partir pendant que j'étais encore à l'école. Mais j'avais trop peur de cela. La peur de l'étranger, de l'inconnu, mais surtout la peur de décevoir mes parents. Et c'est ainsi qu'en raison de mon addiction à l'harmonie, j'ai toujours essayé de trouver des solutions de compromis entre la vie que je voulais de tout mon cœur et celle que mes parents avaient planifiée pour moi. J'ai étudié l'éducation culturelle parce que je voulais explorer les cultures étrangères. Je suis devenu un pédagogue de l'aventure parce que je voulais vivre des aventures moi-même. Et j'imaginais que j'avais déjà fait le chemin de la liberté avec elle, même si je portais encore une corde épaisse autour du cou, qui me tenait inexorablement serrée. Lorsque j'ai finalement rencontré Heiko, qui était dans une dichotomie similaire et qui cherchait également un chemin vers la liberté, nos voix d'aventurier sont lentement redevenues plus fortes. Nous passons maintenant beaucoup de temps à montrer aux autres les nombreuses petites ficelles qui les empêchent de suivre la voix de leur cœur et de vivre leur propre vie. Cela s'est bien passé pendant quelques années, mais ensuite nous avons dû admettre que nous étions nous-mêmes nos meilleurs et plus persistants clients. Et dès que nous nous sommes rendu compte de cela, la création a commencéà réagir à notre égard. Nous avons été invités à rejoindre le cercle médical de quelques chamans qui se sont réunis en Autriche pour faire revivre les anciennes connaissances de la médecine naturelle. Ici, lors de ces réunions, nous avons reçu la dernière petite poussée qui était encore nécessaire. Dans mon cas, il s'agissait des journaux de San Francesco, qui à l'époque était un moine errant et mendiant qui avait voyagé dans le monde connu de l'époque. Ces histoires, ainsi que l'idée de rassembler et de faire revivre les anciennes connaissances en matière de guérison en tant que chercheur et découvreur, ont finalement allumé le feu de la liberté en moi. Un seul regard sur Heiko a suffi pour savoir qu'il n'était pas différent et il n'a donc pas fallu une année entière à partir de ce moment pour tourner le dos à l'ancienne vie avec des chars de pèlerins et des bottes de randonnée.
Pourquoi ne plus exercer une profession ?
Même lorsque nous parlions de choix de carrière et autres à l'école, j'avais souvent un sentiment de malaise. D'une certaine manière, tout notre système m'a toujours semblé complètement faux, sans que je puisse vraiment en dire la raison. J'avais juste le sentiment que nous vivions au-delà du sens de notre vie. Serait-ce vraiment notre objectif de passer 90 % de notre vie éveillée à des tâches qui, au mieux, nous sont indifférentes et dont nous ne voyons pas d'autre avantage que d'être payés pour notre travail ? À l'époque, j'ai décidé de ne jamais postuler à un emploi, sauf si je voulais vraiment y travailler. Cela a fonctionné en partie plus tard, parce que j'ai au moins réussià trouver des emplois que je croyais vouloir faire. Cependant, cela n'a bien fonctionné que jusqu'à ce que je réfléchisse sur moi-même en détail. À cette époque, nous avons demandéà nos participants à un séminaire s'ils étaient vraiment brûlants pour ce qu'ils faisaient. "Vous vous levez tôt tous les matins et vous êtes excité quand vous pensez à votre travail ? Vous avez hâte de finir votre petit-déjeuner car vous pouvez enfin retourner sur votre lieu de travail pour commencer ? Et si l'argent du jour au lendemain ne jouait plus aucun rôle dans ce monde ? Feriez-vous encore exactement la même chose et diriez-vous : "Et alors ! Ce n'est pas pour cela que je le faisais avant ! C'est arrivé comme ça ! Si c'est le cas, vous avez le travail qui va avec vous !"
La plupart des participants ont même dû rire de ces questions à cause de la réflexion. Une profession peut également offrir un épanouissement aussi absurde que celui qu'ils ont connu. Et j'ai dû m'avouer à moi-même Parmi les possibilités que je voyais à l'époque, j'avais choisi celle qui me convenait le mieux. Mais c'était quand même quelque chose de complètement différent de la recherche de sa vocation. C'était bien plus comme être le seul cheval dans un pâturage rempli d'ânes et dire : "Eh bien, tant pis, puisqu'il n'y a pas de chevaux, je vais prendre l'âne comme partenaire le moins offensant". N'est-ce pas effrayant ?
Plus tard, j'ai découvert, grâce aux statistiques, que je n'étais de loin pas le seul à ressentir cela. Selon l'enquête, environ 70 % de tous les salariés allemands sont aujourd'hui tellement insatisfaits de leur travail qu'ils ont déjàécrit leur démission au moins une fois àl'intérieur. 15 % détestent même tellement leur travail qu'ils contribuent activement au préjudice de leur employeur, par exemple en commettant délibérément des erreurs ou en augmentant leur salaire parce qu'ils s'équipent de biens de l'entreprise tels que des fournitures de bureau. Quatorze autres pour cent font leur travail pour le strict minimum. Ils font donc exactement ce que l'on attend d'eux, sans aucune forme d'innovation et sans perdre une seule goutte de leur cœur. Seulement 1 % de l'ensemble des salariés sont positifs à l'égard de leur travail et en font plus que prévu, simplement parce qu'ils le veulent et parce qu'ils l'apprécient. Bien sûr, les choses sont un peu différentes pour les indépendants, mais là aussi le problème est qu'ils doivent s'occuper d'une grande partie des choses qui ne leur plaisent pas. En outre, il existe une crainte presque inévitable de ne pas réussir suffisamment et donc de ne pas pouvoir joindre les deux bouts. Ce stress permanent est responsable d'un certain nombre de maladies, dont l'épuisement professionnel et les dépressions nerveuses. Je n'étais pas différent et à un moment donné, il est devenu évident que je ne pouvais pas continuer comme ça. En fait, quelques années après avoir commencé notre voyage, nous avons testé combien de temps notre corps aurait duré si nous n'avions pas quitté notre emploi. Dans mon cas, il aurait fallu environ une semaine de plus avant que ma circulation ne s'effondre sous la pression.
Récapitulons donc : Les emplois que nous occupons dans la vie sociale normale ne nous font pas sentir utiles, mais dans la plupart des cas, en fait, ils contribuent activement à la destruction de notre planète. Ils ne sont pas amusants pour nous, ne nous remplissent pas d'enthousiasme et nous font nous sentir stressés, surchargés et malades. Quel est donc l'argument en faveur de l'exercice d'une telle profession ? Je ne trouvais plus d'arguments pour moi et il était donc clair pour moi que j'avais une autre voie devant moi.
Pourquoi une vie indépendante du lieu est-elle si importante pour vous ?
Depuis mon enfance, j'aime voyager et découvrir le monde. Ma ville natale était un village relativement ennuyeux de Basse-Saxe, où il n'y avait pas grand choseà découvrir et à vivre. C'est pourquoi je ne pouvais pas attendre de voir autre chose du monde ailleurs. J'étais fasciné par les forêts, les montagnes, les rochers, les châteaux, les rivières et aussi par la mer. Cette fascination n'a pas changé jusqu'à aujourd'hui. Je pense que notre planète est une merveilleuse création pleine de mystères et de secrets qui n'attendent qu'àêtre découverts. Ce serait donc du gâchis de rester au même endroit et de ne pas voir tout le reste ?
Ils disent qu'il y a deux façons de connaître ce monde et d'y voir l'essence de la vie. L'une consiste à rester dans un endroit et à l'étudier dans les moindres détails, l'autre à vous faire faire le tour du monde pour que vous puissiez le voir sous tous les angles. J'ai toujours eu le sentiment que mon chemin est le deuxième. Il fut un temps où les gens choisissaient librement lequel des deux chemins ils voulaient emprunter. De cette façon, les sédentaires et les nomades pouvaient se compléter parfaitement. Celui qui provient de leur nature comme le vent, qui apporte de nouvelles connaissances et de nouvelles idées et maintient ainsi toujours le changement et le développement en vie. Les autres étaient comme la terre, qui pouvait approfondir et étendre les connaissances apportées, afin que quelque chose de profond et de précieux puisse en découler. Aujourd'hui, nous pensons malheureusement que nous n'avons pas le choix et que nous sommes obligés de rester au même endroit, que cela nous plaise ou non. Nous pensons que notre travail, notre famille, notre cercle d'amis et nos obligations sociales nous empêchent de vivre de façon nomade, c'est-à-dire indépendante du lieu. De cette façon, nous nous approprions une grande partie de la liberté. Et par ce biais, nous nous créons un monde dans lequel il y a beaucoup de choses laides, désagréables et destructrices. Encore et toujours, lorsque nous traversons de grandes villes ou même des zones industrielles ou des villages situés sur de grandes routes principales, nous nous demandons pourquoi une personne peut vivre ici. La réponse n'est généralement pas "parce qu'ils veulent y vivre" mais parce qu'ils pensent qu'ils n'ont pas le choix. Si nous avions le sentiment d'êtreindépendants du lieu, c'est-à-dire de pouvoir partir à tout moment si nous ne l'aimons pas quelque part, le monde serait probablement beaucoup plus agréable et beau. Les villes bruyantes, délabrées et insalubres n'existeraient plus du tout, car personne n'y resterait.
Pour moi personnellement, j'ai également trouvé qu'il est très inspirant et enrichissant de pouvoir se voir et de voir le monde sous un nouvel angle, encore et toujours. De cette façon, il est beaucoup plus facile de réaliser que l'extérieur est toujours le miroir de sa propre vie intérieure. Et c'est là un aspect important pour permettre la croissance et le développement.
Pourquoi avez-vous renoncéà la sédentarité ?
La vie sédentaire, telle que nous la vivons aujourd'hui au sein de notre société, est presque automatiquement liée à toute une série d'obligations. Dès que nous restons plus longtemps au même endroit, nous sommes censés avoir un emploi régulier, emménager dans notre propre appartement, nous intégrer dans le tissu social, etc. Cela m'a toujours semblé être une prison très rapidement. En outre, le coût fixe de la vie dans un lieu déterminé augmente chaque année. Presque tout ce que j'ai gagné grâce aux cours sur la nature sauvage et aux missions d'éducation expérimentale a donc été consacré aux impôts, aux assurances, aux frais de carburant et autres. En même temps, j'ai eu envie de voir plus de ce monde que les auberges de jeunesse et les maisons de séminaires où je donnais mes cours. Le vieux moi de l'aventure en moi devenait de plus en plus fort et la voix, qui criait pour la liberté et l'aventure, ne pouvait plus être ignorée. Finalement, la question n'était plus de savoir si je voulais partir, mais seulement QUAND j'étais prêt à le faire.
Qu'est-cequivous a motivéàchangervotrevie de façon aussi radicale ?
Le désir de mener une vie de découverte et d'aventure que j'avais déjà quand j'étais petit garçon. Pendant très longtemps, je n'ai tout simplement pas osé réaliser ce souhait. Il y avait beaucoup trop d'attentes de la part de mes parents, de mes professeurs, de mes amis et de ma famille que je voulais satisfaire. La question devrait donc peut-être plutôt se poser : Qu'est-ce qui était si démotivant pour que vous vous laissiez faire pendant si longtemps ? Ici, la réponse est très claire : mon addiction à l'harmonie ! Le désir de plaire à tous les autres sans me demander ce que je veux moi-même. Seul l'examen intensif de "dire la vérité" dans les cours en milieu sauvage et le fait que j'ai poséà plusieurs reprises à mes participants la question de savoir ce qu'ils voulaient vraiment dans la vie ont conduit au fait que j'ai moi aussi autorisé la question devant moi à nouveau. Cela m'a fait réaliser que ma vie précédente était un mensonge, car je n'ai jamais étéhonnête avec moi-même et mes semblables sur mes sentiments. Je suis toujours en train de changer, passant d'un robot insensible qui veut plaire à tout le monde à une personne sûre d'elle qui prend ses sentiments et ses besoins au sérieux et s'y tient. Le départ pour le tour du monde n'était qu'un petit pas sur cette voie. Le véritable changement se produit l'intérieur. J'ai pris conscience de l'ampleur de ce changement lorsque j'ai rompu le contact avec mes parents et mon ancien environnement. Un voyage, tel que nous l'entreprenons, est toujours aussi un voyage vers nous-mêmes. La question clé est : "Qui êtes-vous vraiment ? Très progressivement, je commence à en avoir une petite idée et il est très rare que j'arrive même à agir en conséquence. Mais il reste encore un long et passionnant chemin à parcourir.
Pourquoi voulez-vous marcher ?
Le monde dans lequel nous vivons devient de plus en plus rapide chaque jour. Dans la plupart des pays que nous avons traversés au cours de notre voyage, on nous demandait presque quotidiennement pourquoi nous n'allions pas à vélo ou en auto-stop. Cela nous permettrait d'arriver beaucoup plus vite ! C'était l'objection à chaque fois.
Mais la question est de savoir si un voyage autour du monde consiste vraiment à arriver quelque part le plus vite possible. Notre objectif est de parcourir le monde et puisque nous sommes déjà sur place, il n'y a plus besoin de se presser. C'est là toute la beauté de la randonnée. À pied, vous vous déplacez automatiquement à votre rythme naturel. Vous pouvez sentir de vos propres pas si vous êtes équilibré intérieurement ou complètement stressé. Et en même temps, vous pouvez aussi apaiser votre esprit agité en relâchant consciemment votre marche.
Cette forme de mouvement lent et naturel est particulièrement importante pour moi, qui me suis entraîné de façon défavorable à avoir tendance àêtre inattentif. En voiture ou à vélo, vous passez devant de nombreuses choses passionnantes si rapidement que vous ne les remarquez plus. Explorer le monde de cette façon est presque impossible à mes yeux. Comment voulez-vous ressentir un pays si vous l'avez traversé en un ou deux jours ? Marcher, c'est prendre le temps de voir vraiment un pays. De cette façon, vous apprenez à tout connaître, tout ce qui est agréable et beau, mais aussi tous les facteurs perturbants. Et tous deux font partie de l'impression générale d'un pays.
Pourquoivivez-voussansargent ?
Le fait que l'argent ne joue pas un rôle dans ma vie, comme c'est le cas pour la plupart des gens, était déjà clair pour moi pendant mes études. À l'époque, j'essayais toujours de garder ensemble l'argent de poche que je recevais, le mieux possible. J'avais la conviction que l'argent disparaît définitivement une fois que vous l'avez dépensé. Je ne savais pas encore à l'époque à quel point cette croyance devait m'amener à ressentir et à vivre une véritable pauvreté. Ma pensée était simplement : "Plus longtemps je peux garder mon argent avec moi, plus longtemps il durera ! Cela a bien sûr inévitablement provoqué un blocage du flux d'énergie, qui a dû conduire à la pauvreté. L'argent est une forme d'énergie, un peu comme l'électricité. Elle ne peut créer ou provoquer quelque chose que lorsqu'elle est en mouvement. L'électricité qui ne circule pas, c'est comme si elle n'existait pas. Et il n'en va pas autrement pour l'argent. Ainsi, par mon attitude, j'ai consciemment interrompu le processus de création. J'ai dit : je ne veux pas lâcher mon argent et je ne le reproche à personne ! J'ai peur que le monde soit plein de pénurie et que tout ce que je donne disparaisse à jamais". Les conséquences de cette attitude me pèsent encore aujourd'hui, même si j'ai déjà pu lâcher une grande partie du dogme. Que devrais-je attirer dans ma vie à part la pauvreté et le manque, si je n'accordais rien à personne et si je voyais le monde comme un lieu plein de manque ?
Il est intéressant de noter que cette croyance et la pauvreté qui l'accompagne ont disparu immédiatement lorsque nous avons commencé la tournée des sans-abri et que l'argent n'a plus été un problème pendant toute la durée du projet. Nous avons fait une découverte intéressante. L'argent mène à la pauvreté et à la prise de conscience du manque si vous pensez ne l'avoir qu'en quantité très limitée. Si vous ne l'utilisez pas du tout, ou si vous l'avez en quantité telle que vous ne pensez pas à ce que vous pouvez et ne pouvez pas dépenser, vous êtes plus ou moins au même point. La première chose qui a été importante pour nous a été l'expérience que notre planète est une planète d'abondance et de surplus. Il y a plus d'espace de vie qui est inutilisé que de personnes qui pourraient l'utiliser. Chaque jour, on jette plus de nourriture que ce que consomment tous les habitants de la planète. Et ce, même si c'est parfaitement bien. La décision de renoncer consciemment à l'argent a été la première étape pour moi de sortir de mon manque de conscience et de l'exposer comme une erreur. En même temps, cette étape a également permis de briser l'idée qu'il faut toujours obtenir ou fournir un retour immédiat pour tout. Malheureusement, dans notre société, nous avons presque complètement oublié comment donner et avons échangé la joie de donner sans attendre des partenariats commerciaux. Cela s'étend même à nos relations amoureuses. Nous avons toujours le sentiment que nous ne pouvons donner quelque chose que si nous recevons au moins la même chose de l'autre personne. Comme nous vivons sans argent, ce principe acomplètementchangé. Il est devenu tout à fait normal de faire des choses ou de donner des choses sans rien obtenir en retour. Et en même temps, nous recevons de partout des cadeaux pour lesquels on n'attend rien en retour. La phrase clé ici est "donner c'est recevoir", mais elle ne fonctionne que si elle est faite sans rien attendre en retour. Pour le reconnaître, il était également important pour moi de retirer l'argent de l'équation.
À quoi ressemble une "journée type" dans votre pays ?
Depuis que j'ai commencéà m'entraîner à un rythme de sommeil dit polyphasique en été 2017, Heiko et ma routine quotidienne sont un peu différents. Commençons une fois le matin. Vers 8 h 20, je réveille Heiko et je commence à rassembler nos affaires. Selon l'endroit où nous nous trouvons, nous prenons un petit déjeuner ou nous commençons directement notre randonnée. Si tout se passe bien, nous avons devant nous une distance d'environ 15 à 20 km, que nous parcourons confortablement sans être trop fatigués. Mais certains jours, il peut aussi arriver que nous parcourions 30, 40 ou même 70 km, le reste de la journée étant alors bien sûr complètement décalé. S'il fait beau et que le paysage est magnifique, nous avons généralement une ou deux pauses pique-nique pour nous détendre et nous amuser.
Si tout se passe comme prévu, nous arrivons à destination entre 12 h 00 et 14 h 00. Là, nous cherchons une sorte de station de base où Heiko nous attend avec nos bagages pendant que je cherche un endroit où passer la nuit. Cela dépend aussi beaucoup du pays dans lequel nous nous trouvons ainsi que de la taille de la ville et de la serviabilité des habitants. Le temps dont j'ai besoin pour trouver un endroit où dormir varie donc entre deux minutes et deux heures.
Une fois que nous avons trouvé notre place, nous l'installons confortablement pour qu'elle devienne notre maison d'un jour. De temps à autre, cela signifie que nous devons éliminer certaines sources de bruit comme les ventilateurs inutiles, les réfrigérateurs vides ou autres, ainsi qu'attraper quelques moustiques et mouches. Ensuite, nous installons nos lieux de travail et nos camps de nuit. Heiko travaille généralement depuis son lit ou son matelas gonflable. Moi, en revanche, je travaille généralement sur un bureau debout, que je construis à partir d'une table sur laquelle se trouve une chaise.
Maintenant, l'après-midi de notre journée typique de voyage dans le monde commence. Habituellement, nous commençons par un petit déjeuner. Heiko commence alors sa journée de travail immédiatement après et je fais ma première unité de sommeil de vingt minutes. S'il y a des appels téléphoniques à passer, ils sont les premiers àêtre appelés et je fais aussi mon travail quotidien. La plupart du temps, nous travaillons sur les pages Internet, les rapports quotidiens, les articles, le design, les photos ou autres. Si une commande de livre est en cours, elle est bien sûr prioritaire.
Après environ une heure et demie, nous faisons notre première pause, prenons une collation et parlons de nos progrès. À ce rythme, nous continuons jusqu'au soir. Sauf si, bien sûr, nous sommes dans un endroit où il y a quelque chose à voir. Puis nous faisons une autre promenade et visitons tout ce qui est intéressant. Parfois, nous avons aussi des conversations avec nos hôtes ou d'autres personnes, selon la façon dont nous sommes logés et les personnes que nous rencontrons.
Vers 19 heures, je fais ma deuxième phase de sommeil et vers 21 heures, nous commençons préparer notre dîner. Ensuite, une séance d'entraînement suit et si nous avons accès à Internet, Heiko téléphone généralement à Shania ce moment-là. Je fais alors ma troisième phase de sommeil.
Entre 22 et 23 heures, nous commençons la fin de la soirée par notre dîner et le visionnage d'une série télévisée. Heiko s'endort ensuite entre 00 h 00 et 01 h 00 et je retourne sur mon lieu de travail. Si tout va bien, nous intégrons également d'autres routines positives quelque part dans la routine quotidienne, comme un massage de réflexologie plantaire, l'acupuncture des oreilles ou quelque chose de similaire.
De 01:00 à 08:00 heures, je retourne ensuite à l'achèvement des tâches encore ouvertes, interrompues par trois autres phases de sommeil, de méditation et de visualisation.
Pourquoi vivez-vous comme un moine ?
Être moine est une partie de moi qui m'appartient depuis de nombreuses vies. Lorsque je questionne mon moi supérieur ou mon subconscient à l'aide du test de réflexion musculaire ou d'autres méthodes, le résultat est toujours très clair. Les dernières vies, j'ai toujours été moine, et ce, tant que le souvenir s'en souviendra. Il est même apparu que dans une de mes anciennes vies, j'étais François d'Assise, ce qui signifie qu'il existe toujours un lien étroit avec le fondateur des Franciscains. Heiko, qui a toujours été un loup dans toutes ses dernières vies, est donc aussi le loup qui a rencontré Saint François. Ainsi, même à cette époque, nos chemins étaient entrelacés.
J'ai découvert très lentement que la vie monastique, même dans cette vie, m'appartient à nouveau. Le style de vie d'un moine, c'est-à-dire une vie de relative simplicité et de frugalité, je l'ai suivi sans le savoir bien avant ce voyage. Déjà pendant mes études, j'ai toujours eu des chambres de la taille d'une cellule de moine et je pouvais ranger mes affaires relativement confortablement dans un sac de voyage ou un sac à dos.
Le fait qu'être moine implique aussi une vie de célibatétait cependant un peu plus difficile à accepter au début. Ici, il m'a fallu un certain temps avant de comprendre le sens de tout cela. Au début, j'ai seulement eu l'impression que les relations ne me convenaient manifestement pas. Plus tard, je me suis rendu compte que la pré-programmation de mon enfance avait un impact négatif sur ma sexualité et mon partenariat, et m'a toujours éloigné de moi-même plutôt que de me rapprocher de moi.
Les hommes de ma famille avaient donc toujours renoncéà leur propre personnalité et étaient plus ou moins devenus les marionnettes de leurs épouses. Ne vous méprenez pas, la fusion parfaite dans une relation, où les deux partenaires deviennent une unité inséparable, peut être très significative et enrichissante. Mais dans ce cas, cela ne s'est pas produit en raison de la confiance et du dévouement total de l'homme et de la femme, mais sur la base d'une suppression complète de ses propres sentiments et d'une adaptation à un rôle qu'on n'était pas vraiment. Comme j'ai une forte tendance à la fois à réprimer mes sentiments et à me conformer aux attentes des autres, même si je sais que je ne peux pas et ne veux pas m'y conformer, il n'en aurait pas été autrement avec moi. Les quelques relations que j'ai eues l'ont montré plus que clairement. Le célibat est donc la seule conclusion significative pour moi quand je veux m'engager sur le chemin de la vie et de l'éveil.
Quelles sontlescraintesquivousontempêché de partir ?
D'abord, bien sûr, il y avait la crainte de décevoir mes parents et ma famille. D'une certaine manière, j'ai toujours eu le vague sentiment que je perdrais le contact avec toutes les personnes qui comptaient pour moi si j'osais vraiment aller dans mon sens. Quand j'ai enfin trouvé le courage de partir, j'ai d'abord pensé que cette peur était exagérée. Même ridicule. Comment ai-je pu me priver de ma vie pendant si longtemps par une inquiétude aussi irrationnelle ? Plus tard, j'ai réalisé que cette inquiétude était justifiée lorsque tous les contacts avec les parents, les proches et les anciens amis avaient disparu. Mais bien sûr, ce n'est pas étonnant, car pendant tout le temps qu'ils ont joué un rôle dans ma vie, je n'ai jamais vraiment été moi. Ils ne connaissaient que le masque que j'avais essayé de mettre. Le Franz en dessous, que j'étais vraiment, leur était inconnu et il n'y avait donc bien sûr aucune raison de poursuivre le contact.
En outre, il y avait ma peur de l'existence, ma peur de l'échec, ma peur générale du changement et ma peur de prendre des responsabilités. Cependant, il s'agissait d'obstacles relativement petits par rapport à mon addiction à l'harmonie et à la peur de ne plus êtreaimé et donc de devoir mourir si je ne remplissais plus le rôle que mes parents m'avaient destiné.
Comment vous êtes-vouspréparé pour le voyage.
La première étape pour transformer l'idée en un plan ferme, concret et réalisableétait directement liée à ma plus grande crainte. Tout d'abord, il fallait qu'il soit clair que j'allais faire ce tour du monde et qu'il n'y ait plus de doutes ni de débats à ce sujet. Cela signifie, pour Heiko et pour moi, que nous avons d'abord écrit une lettre à nos parents pour les informer de notre décision. Il était important qu'il n'y ait pas de question du genre "Puis-je partir ?" ou "Cela vous dérange ? Nous avons proposé de leur expliquer nos raisons, de discuter de questions ouvertes, etc., mais il était absolument essentiel qu'avant cette conversation, il soit clair que rien ne pouvait changer la décision. Sans cette clarté, nous ne serions pas arrivés à ce jour.
Maintenant qu'il était clair que nous allions partir, la prochaine étape, finalement importante, était de déterminer QUAND nous allions partir. C'est seulement après que nous avons réalisé l'importance de ce point. Au début, cela nous semblait être une date comme une autre : le 01.01.2014 sera notre date de départ. Plus cette date approchait, plus il devenait évident, cependant, qu'il était totalement impossible de fermer tous les points ouverts avant de partir en voyage. Cela signifie à l'inverse : Si nous n'avions pas fixé la date mais que nous l'avions gardée ouverte, il y aurait eu mille raisons de la reporter un peu parce que nous n'étions pas encore tout à fait prêts. Une semaine ou deux, alors tout devrait bien se passer. Peut-être encore un mois... Avec le recul, on peut dire très clairement : si vous n'avez pas de date concrète et immuable à laquelle vous partirez, quel que soit le chemin parcouru à ce moment-là, alors vous ne partirez pas.
Avec la fixation de cette date, le calendrier pour l'année à venir était désormais lui aussi relativement fixe. Nous avons dû trouver des sponsors et des projets partenaires sur terre, obtenir le matériel adéquat et surtout nos chariots de pèlerinage, annuler d'anciens contrats, obtenir une nouvelle assurance maladie, demander des cartes d'identité et des passeports, enregistrer l'entreprise, trouver des locataires pour l'appartement, l'école de la nature et le spectacle de feu et finir toutes les choses que nous ne voulions pas transporter avec nous comme lest. Nous avions également besoin d'un plan de notre itinéraire, au moins pour les trois à cinq mille premiers kilomètres. Enfin, nous voulions construire notre page d'accueil sur laquelle nous pourrions rendre compte de notre voyage. En même temps, bien sûr, les séminaires de la Wilderness School se sont poursuivis comme d'habitude et notre premier livre devait être publié. Vous pouvez donc voir qu'il y avait beaucoup à faire et il n'est donc pas étonnant que le 01.01.2014 soit soudainement arrivé et que notre liste de choses à faire semble toujours être sans fin.
Mes tâches
Au sein de notre troupeau, Franz assumera les tâches suivantes :
- Navigateur et chercheur d'itinéraire
- Organisateur de lieux de couchage
- Responsable des achats alimentaires
- Blog reporter
- Créateur du rapport du blog
- Coordinateur de l'équipe de programmation
- Questions complexes - compréhensibles - faire
- Lave-vaisselle et lave-linge
- Sangles de sac à dos d'appareil photo
- Chauffeurs sponsorsr
- Interprètes espagnols et français
- Remplisseur de la liste Aventure Galaxy
- Scintillement des vêtements
- Pétrisseur de pâte à pizza
- Cuisinière et rôtissoire à viande
- Pousseur de matelas gonflable
Livres et articles:
Dynamique de groupe pour les stupides
Sur la base de la longue expérience en tant que formateur d'équipe, pédagogue de l'aventure et coach de groupe, un dossier d'apprentissage avec des jeux et des tâches dynamiques de groupe a été créé en 2011, qui a été vendu comme matériel pédagogique pour les enseignants dans les écoles. Par la suite, ce dossier d'apprentissage a été converti en livre, qui a été mis gratuitement à la disposition de tous sous forme de livre électronique au format PDF, moyennant un don. La particularité de ce livre est qu'il est adapté au processus d'apprentissage et de croissance d'un groupe. Du début à la fin, le niveau de difficulté des exercices augmente dans la mesure où ils favorisent les qualités et la cohésion du groupe ainsi que les capacités de chaque individu. Il en résulte un fil rouge qui peut être utilisé pour guider votre groupe de manière ciblée afin que chacun reconnaisse son propre potentiel et sache comment l'utiliser pour lui-même et pour la communauté du groupe.
À l'extérieur : des rapports en marge de la société
Grâce à la grande attention médiatique dont le projet sur les sans-abris a bénéficie l'hiver 2012, le groupe d'édition baséà Munich a demandé aux deux journalistes de l'extrême de contribuer à une anthologie sur les personnes en marge de la société. L'idée était d'expérimenter directement des domaines de la vie qui sont normalement cachés aux gens ordinaires et dans lesquels la plupart d'entre nous ont du mal à se mettre. Les autres contributions à cet ouvrage proviennent de Günther Wallraff et Detlef Vetten, entre autres. Dans le chapitre "Les sans-abri dans l'hiver de l'argent", Heiko et Tobias relatent leurs expériences à Francfort-sur-le-Main, où ils ont vécu avec, entre autres, des manifestants de longue date, des sans-abris et des toxicomanes de la rue.
Reconnaître les maladies en un coup d'œil
En 2013, Heiko Gärtner et Tobias Krüger ont publié leur premier ouvrage de base commun dans le domaine médical. Il est intitulé "Reconnaître les maladies en un coup d'œil" et décrit diverses techniques de diagnostic du visage et du corps. Cependant, il ne s'agit pas seulement de reconnaître les maladies elles-mêmes, mais aussi de rechercher et de résoudre la cause de la maladie. Ainsi, le livre permet de prendre davantage de responsabilités dans son propre processus de guérison et il aide les laïcs ainsi que les thérapeutes et les médecins dans l'anamnèse et la consultation de leurs patients.
Le pouvoir de guérison naturel des arbres
Au cours de la troisième année de leur voyage autour du monde, les deux aventuriers ont écrit leur prochain livre ensemble. Cette fois, il s'agissait des premiers pas d'apprentissage des jeunes enfants dans les clans de la nature lorsqu'ils sont formés comme chamans ou guérisseurs. Le livre lui-même est donc un guide à l'aide duquel on peut accepter la nature comme mentor et professeur et ainsi former ses propres sens d'une part et renforcer son propre pouvoir de guérison d'autre part. Il s'agit donc de la première formation de chaman sous forme de livre, qui a été développée jusqu'à présent dans l'espace germanophone.
Ma vision
Je rêve d'un monde dans lequel chacun est totalement libre de suivre son cœur et de faire exactement ce qui le comble et l'enrichit. Un monde dans lequel nous pouvons circuler librement et sans restriction sans être arrêtés par les frontières des États. Nous réalisons que nous ne sommes pas des individus qui doivent se battre pour survivre par eux-mêmes, mais que nous faisons partie de Dieu et en même temps d'une planète vivante et intelligente. De cette façon, nous commençons naturellement à nous respecter, à nous honorer et à protéger les uns les autres et notre environnement, sachant qu'en fin de compte, nous nous occupons de nous-mêmes. Nous commençons à réaliser pleinement nos potentiels et à les utiliser pour le bien de l'ensemble, de sorte que nous vivons dans un monde plein de chaleur, de prospérité et d'amour, mais aussi d'aventure et de magie.
Mes souhaits
Je souhaite que peu à peu je me débarrasse de toutes mes peurs et que je puisse ainsi entrer complètement en mon pouvoir et dans une liberté intérieure. Je voudrais devenir un étudiant de la nature, qui puisse accepter chaque leçon avec joie et enthousiasme, et ainsi se dépasser. Grâce à cela, je m'enfonce de plus en plus profondément dans la Toute-Conscience et je me reconnais l'intérieur et l'extérieur. J'entre dans une relation profonde avec moi-même, avec mes sentiments et avec tous les êtres de la nature. En même temps, je veux me débarrasser de tous les blocages qui m'empêchent de me tenir pleinement à l'écart, d'exprimer clairement mes sentiments et mes pensées et d'être toujours honnête et ouvert, afin de pouvoir me défendre et en même temps aider les autres sur leur chemin.
Je veux plonger plus profondément dans la magie du monde et reconnaître son infinité. Ce faisant, je veux constamment explorer de nouveaux secrets, découvrir de nouveaux mondes et vivre les merveilles de cette terre avec tous mes sens.
À propos de moi
Enfance et jeunesse
Heiko Gärtner est née le 12 mars 1979 à Neumarkt et a grandi dans un petit village appelé Postbauer-Heng. Dans les premières années qui ont suivi sa naissance, il a exploré le monde qui l'entoure petit à petit et a acquis de nouvelles compétences. En particulier, parler et marcher s'est avéré très pratique. Mais juste au moment où il maîtrisait parfaitement les deux et où il était sûr que plus rien ne faisait obstacle à sa liberté et à son envie d'explorer, il a soudain été déstabilisé. Il a été envoyé dans une institution appelée jardin d'enfants, où tout était soudainement réglementé et prédéterminé. Ici, il ne pouvait plus se contenter de jouer dans la boue quand il voulait jouer dans la boue. Car il y avait désormais des temps et des règles pour tout, ce qui s'est encore accentué avec le passage à l'école. Au lieu de pouvoir explorer le monde et la vie avec tous ses secrets, il a maintenant appris d'autres choses que les adultes pensaient plus importantes pour notre société. Il s'agissait, par exemple, de dire qu'il était bon et important de s'inquiéter. Quand vous vous inquiétiez, vous étiez toujours du bon côté. Et le meilleur, c'est qu'on pouvait en fait s'inquiéter de tout sans risquer de se tromper. Il a appris de certains médecins qu'il était bon de s'inquiéter de savoir si on se développait correctement. Après tout, on peut toujours être trop grand ou trop petit, trop gros ou trop mince pour son âge. Il a appris de sa mère qu'il fallait toujours se préoccuper de savoir si on avait assez à manger, tandis que son père se préoccupait de savoir si on avait toujours assez d'argent. Cela nous amène à la deuxième leçon importante sur laquelle le monde semblait s'accorder : l'argent est important ! Sans argent, rien ne fonctionne ! Même la terre ne tourne pas si nous ne veillons pas à ce qu'elle soit régulièrement payée. L'argent était, si vous voulez, le véritable centre et le sens de la vie. Si vous n'avez pas fait quelque chose pour l'argent, alors autant laisser tomber, car de toute façon, cela ne valait rien. Le plus important était donc d'obtenir un bon diplôme d'études secondaires, avec lequel vous pourriez obtenir un bon emploi, qui vous donnerait le changement nécessaire pour survivre ou pour vivre. De ce point de vue, la vie était en fait assez simple. Il fallait juste faire ce qu'on vous disait, mettre un bon visage sur tout.
Éducation et vie professionnelle
Mais Heiko n'était pas du genre à simplement refouler ses sentiments et à se dire qu'il serait heureux dans un système dont il ne pouvait pas voir le sens. La question de savoir quelle profession il devait choisir le rendait désespéré, car il ne semblait pas y avoir de réponse satisfaisante. Ce n'est que bien plus tard qu'il a appris qu'il n'était pas seul. Des études montrent qu'en Europe et aux États-Unis, environ 85 % des gens sont insatisfaits de leur travail et n'aiment pas, voire détestent leur travail. En Chine et au Japon, ce chiffre atteint 94 %.
Le conflit apparemment insoluble dans sa tête a surchargé ses circuits et il a eu un court-circuit sous forme de méningite. Cela l'a amenéà décider finalement de la seule voie possible qui lui restait et à accepter un apprentissage dans l'agence d'assurance de son père.
Dans les semaines qui ont suivi, alors que son entraînement devenait de plus en plus routinier, il a dû s'avouer qu'il se tenait exactement là où il n'avait jamais voulu se tenir : Il était sur le point d'exercer une profession qu'il n'aimait pas et que je continuerais probablement à exercer jusqu'à ses 65 ans. Comment devrait-il s'y prendre ?
Tout d'abord, il a trouvé deux solutions intermédiaires qui devraient le maintenir à flot pour l'instant. D'une part, il a essayé de réorienter sa vie vers les loisirs et s'est donc lancé dans la vie nocturne. Avec son meilleur ami de l'époque, il sautait de piste en piste, assistait à tous les festivals, même les plus insolites, et arrivait finalement à un point où il gagnait plus d'argent en tant que comédien sur scène qu'il n'en dépensait pour faire la fête. Mais tout cela n'a pas aidé tant qu'il n'a pas pu trouver au moins un peu d'épanouissement dans sa vie professionnelle. Il y est parvenu lorsqu'il a pu, dans le cadre de sa formation, avoir un premier aperçu du service d'évaluation des classes de danger. Il y avait là des experts qui pouvaient prédire exactement quand une personne allait attraper telle ou telle maladie en fonction de caractéristiques extérieures et de certains événements de sa vie. Ainsi, le traqueur intérieur de Heiko a été immédiatement réactivé et est revenu à la vie. Heiko en a appris de plus en plus sur ce sujet et est devenu un expert dans le domaine de l'anamnèse et des diagnostics, qui pouvait lire les gens comme d'autres livres ou magazines. Néanmoins, il y a une chose qui l'a perturbé et qui a conduit au fait qu'il n'a jamais pu absorber complètement ce travail. Son travail consistait à utiliser ses diagnostics pour calculer les tarifs que les personnes concernées devaient payer pour leur assurance maladie. Ses connaissances n'ont donc pas été utilisées pour aider quelqu'un, mais seulement pour lui soutirer plus d'argent. Cela ne pouvait pas être l'objectif. Mais en même temps, Heiko sentait bien que les affaires d'assurance quotidiennes le rendaient malade dans l'ensemble. Les plans d'entreprise à réaliser ont été multipliés par dix en huit ans seulement et le moment est venu où lui-même s'est retrouvé en surmenage et a décidé que les choses ne pouvaient plus continuer ainsi. La sonnette d'alarme des acouphènes résonnait déjà dans sa tête lorsqu'il était prêt à quitter le rocher soi-disant sûr du monde des assurances et à faire le saut vers la liberté.
Dans les années précédentes, il avait déjà rompu avec son quotidien professionnel et avait entrepris divers voyages de longue durée qui l'avaient conduit aux quatre coins du monde. Ainsi, pas à pas, il a pu acquérir de plus en plus d'expérience pour une vie avec et dans la nature. Il a donc passé des mois à faire des voyages de recherche et des expéditions en Islande, a fait des excursions en canoë au Canada et est entré en contact avec les aborigènes en Thaïlande et en Nouvelle-Zélande. La capacitéà vivre de façon autonome dans la nature le fascinait tellement qu'il a finalement suivi une formation à temps partiel en tant que mentor de la nature sauvage et expert en survie. En même temps, il a poursuivi sa passion de photographe animalier et de cinéaste de la nature et a vécu pendant plusieurs semaines entouré de milliers d'oiseaux marins dans une colonie de reproduction.
Se recycler pour l'emploi de vos rêves ?
Pour Heiko, il était désormais clair que sa nouvelle carrière professionnelle devait s'orienter dans une direction complètement différente. Il avait déjà appris à savoir où vous allez quand vous avez un travail qui ne signifie rien pour vous et ne vous donne pas de sens, mais qui rapporte beaucoup d'argent. Il s'agissait maintenant de découvrir comment il pourrait poursuivre sa vocation et exercer une activité qui le comble vraiment.
Au début, la réponse à cette question lui a semblé parfaitement claire, car au moment où il a quitté son emploi à la compagnie d'assurance, il avait déjà obtenu l'un des rares postes de formation de garde-forestiers des parcs nationaux qui existait en Allemagne. Le travail lui semblait parfait, car il pouvait ainsi vivre et travailler dans la nature sans aucun stress et en même temps contribuer à l'environnement et à la préservation d'habitats particuliers. Très motivé, il a terminé sa formation, bien qu'il ait dû vivre dans un bus sur le parking de l'académie pour des raisons financières. Malgré tout, ou peut-être à cause de cela, il a terminé sa formation comme le deuxième meilleur de son année dans toute l'Europe. Cela aurait dû lui ouvrir les portes de tous les parcs nationaux, mais cela n'a malheureusement pas été le cas. Il s'est avéré que ce modèle de carrière ne concernait pas les qualifications ou les récompenses, mais uniquement les relations. En d'autres termes, avant même que la formation ne commence, il était clair qui obtiendrait ou non les postes disponibles dans ce domaine.
Heiko a donc dû chercher une solution alternative et est tombé sur une station de rapaces à l'extrémité sud de l'Allemagne. Ce travail le fascinait pour deux raisons : Tout d'abord, il a eu l'occasion de travailler avec des griffons majestueux et de les connaître de près. D'autre part, par ce travail, il a pu contribuer à la conservation des oiseaux rares et ainsi apporter une contribution importante à la protection des espèces. Pour cette raison, il était également normal pour micihnh que, comme souvent dans ce domaine professionnel, il ne gagne presque pas d'argent, mais qu'il soit plutôt une sorte d'aide bénévole. Mais même là, il ne lui a fallu qu'un mois pour découvrir que derrière la façade du pauvre et désintéressé projet de protection des animaux "Salle de contrôle du Griffin", il y avait une entreprise solide et bien gérée, qui vendait secrètement les faucons sacrés convoités aux cheikhs du pétrole arabes pour beaucoup d'argent. Bien sûr, cela s'est fait de manière sournoise et n'a empêché personne de faire fonctionner le projet grâce à des dons, des subventions et du travail bénévole, car l'argent généré par les cheikhs du pétrole n'est jamais arrivéà l'Observatoire des Griffons. Ce fait, ainsi qu'un certain nombre d'autres impardonnables de la part des patrons, ont fait en sorte que même cet emploi n'était qu'une brève apparition d'invité pour Heiko. Et même si cela l'a déçu, la leçon qu'il en a tirée est importante : la tentative de trouver une profession au sein du système existant qui était aussi sa vocation était vouée à l'échec ! S'il voulait avoir une profession qui le mènerait plus loin et lui donnerait la possibilité d'apporter une réelle contribution à la création, au lieu de soutenir en fin de compte ce qu'il voulait réellement changer, alors il devait le créer pour lui-même.
Mentorat en milieu sauvage et expert en survie
Il a donc décidé de fonder sa propre école de la nature et de la vie sauvage pour créer un lieu où tout le développement qu'il souhaitait pour lui-même et pour le monde pourrait avoir lieu.
Pour que cela réussisse, il a d'abord dû devenir actif à plusieurs niveaux en même temps. D'une part, il avait besoin d'une stratégie de marketing fonctionnelle et efficace qui lui permettrait de ne pas avoir à suivre ses cours tout seul. Ensuite, il a commencéà s'instruire sur tout ce qui, d'une manière ou d'une autre, avait un rapport avec le mentorat dans la nature. Il a appris le tir à l'arc intuitif, a suivi une formation de sauveteur en montagne et en grotte, est devenu formateur en escalade, formateur en parcours de cordes en hauteur, guide de canoë et bien plus encore. Afin de garder la tête hors de l'eau pour la phase d'entrée, il a également commencéà travailler comme formateur indépendant pour d'autres organisations travaillant dans un domaine similaire et, avant de s'en rendre compte, il a parcouru encore plus de kilomètres en voiture pour son nouveau travail que lorsqu'il travaillait sur le terrain pour la compagnie d'assurance.
Les années suivantes ont été remplies d'un éventail coloré de missions différentes réparties dans toute l'Europe. Il a donné des formations d'équipe et du coaching d'entreprise en Basse-Bavière, a travaillé avec des enfants mentalement remarquables dans l'Altmühltal, s'est occupé d'enfants criminels et toxicomanes dans l'Eifel, a donné des séminaires individuels en Pologne, a organisé des formations de survie en Autriche et a dirigé des expéditions en Islande. Au fil du temps, il a de plus en plus assumé le rôle d'une porte de la nature sauvage, mais aussi celui d'un expert en survie.
Deux années de suite, il a passé presque tout le mois de décembre dans le nord-est de la Pologne, où un jeune homme lui avait demandé de le préparer à la vie dans la nature. Pour la première fois, il a pu enseigner comme il l'avait toujours voulu. Non pas selon un manuel et un plan de séminaire, qui réglaient tout et ne laissaient aucune place aux besoins individuels, mais selon l'ancienne méthode indienne d'enseignement du coyote. Avec cette forme particulière d'enseignement, le mentor était là pour guider l'étudiant à travers des questions et des tâches spécifiques afin qu'il découvre tout ce qu'il voulait savoir et soit capable de le faire lui-même. Le coyote est connu pour son imprévisibilité, ses ruses et ses blagues, avec lesquelles il irrite les autres encore et encore et les laisse ainsi toujours se dépasser.
C'était exactement les qualités nécessaires pour être un mentor dans la nature et elles ont donnéà Heiko le plus de plaisir dans son travail. Ainsi, il n'a pas eu à se tenir devant le tableau comme un professeur, mais a pu faire un voyage de découverte avec son élève. Ils se sont construit des igloos pour savoir s'il faisait vraiment chaud en eux, ont testé s'il était possible de traverser les rivières à moitié gelées dans un bateau en herbe, ont suivi les traces des bisons jusqu'à ce qu'ils soient au milieu de leur troupeau et ont essayé de savoir combien de temps on pouvait tenir dans un sac de couchage standard trois saisons à des températures de moins 30 degrés Celsius. Grâce à ces formations à la survie, de façon inattendue les premières années, l'hiver est devenu une période particulièrement aventureuse, tandis que les étés sont devenus de plus en plus routiniers avec des cours pour les enfants et les jeunes.
Travailler comme journaliste de l'extrême
Plus la Wilderness School avait du succès, plus les autres voix de Heiko se faisaient entendre, ce qui l'amena une fois de plus à changer de cap. Montrer à d'autres personnes comment survivre dans certaines situations extrêmes et comment ils peuvent établir un lien plus profond avec la nature, c'était bien beau, mais avec le temps, son propre développement est tombéà l'eau. Ainsi, les "situations extrêmes" dans lesquelles Heiko a pu appliquer ses connaissances en matière de survie n'ont toujours été que des scénarios et des études de cas. Peu importe l'ampleur et l'originalité de ses défis, il s'en tenait toujours au "et si ?
Mais était-on vraiment un vrai expert en survie quand on ne savait même pas si on survivrait dans une situation extrême réelle, réelle ? Cette question a tourmenté Heiko pendant de nombreux mois jusqu'à ce qu'il en ait enfin assez et décide de trouver la réponse. Il a donc préparé sa première grande aventure dans la nature, qui n'avait pas le caractère d'un séminaire, mais qui l'a vraiment envoyé dans le monde réel. Pendant trois mois, il a voulu parcourir 3300 km à travers l'Europe avec rien de plus qu'un équipement de l'âge de pierre et sans un centime d'argent. Un projet audacieux, mais qui a atteint le succès qu'il espérait. Il a pu apprendre à se connaître en tant que professionnel de la survie dans des situations réelles, en explorant ses propres limites et en élargissant ses compétences. Lorsque Franz l'a rejoint quelques mois plus tard et a intégré la Wilderness School dès lors, ils ont commencéà créer des projets encore plus insolites. Ils ont donc parcouru le pays en tant qu'aveugles et ont vécu dans la rue avec des sans-abri, des trafiquants de drogue, des prostituées et d'autres frontaliers. Ils étaient intéressés par leur propre succès d'apprentissage d'une part, et d'autre part par l'information sur les domaines de la vie et de notre société que nous connaissons très peu par ailleurs. Grâce à ce travail, combinéà leurs parcours de survie et de nature sauvage de plus en plus inhabituels et difficiles, la presse a également pris de plus en plus conscience d'eux. Lorsque l'on a appris que Heiko était généralement considéré comme l'entraîneur de survie le plus difficile, il a été invité en tant qu'expert de la nature sauvage à des émissions telles que Gallileo, World of Wonders, TerraXpress et même à une émission documentaire japonaise.
Une formation de médecin et un tour du monde
Cependant, plus ils s'immergeaient dans la vie en tant qu'experts de la survie et mentors de la nature sauvage, et plus ils regardaient derrière les façades de notre société, plus ils prenaient conscience qu'ils ne pouvaient pas continuer à vivre ainsi longtemps. Ils se sont retrouvés dans un système qui ne leur convenait plus et dont ils savaient qu'il les rendrait malades et les détruirait à long terme. Qu'ils quittent la société n'est plus une question de "si" mais seulement de "quand" et de "comment". Car il n'avaient toujours pas d'idée concrète de ce à quoi pourrait ressembler une telle vie alternative. De nombreuses idées ont été émises sur les options possibles, mais pas encore l'étincelle qui a fait démarrer la machine. Quelque part, ils avaient besoin d'un peu d'inspiration. Et elle est venue peu après d'un côté auquel ils s'attendaient le moins.
Quelques semaines après l'achèvement du projet pour aveugles, Heiko a reçu un appel d'un vieil ami et mentor dont il n'avait plus entendu parler depuis longtemps. C'était un médecin de l'Oklahoma, pour lequel Heiko avait écrit un documentaire sur sa vie avec les Aborigènes quelques années auparavant. Il était en train d'organiser une rencontre internationale de guérisseurs en Autriche, où des guérisseurs et des hommes de médecine du monde entier se rencontreraient régulièrement pendant un an dans un alpage isolé pour mettre en commun leurs connaissances en matière de guérison. L'idée était de créer une sorte de point d'acupuncture de guérison dans le monde, à partir duquel les anciennes connaissances pourraient se répandre à nouveau. Le chaman a insisté pour que Heiko vienne également à la réunion et après une courte persuasion, il a également accep-té que Franz l'accompagne.
Plus les deux hommes passaient de temps avec les médecins, plus l'image de la direction qu'ils pouvaient prendre dans leur voyage devenait claire. Sans le dire directement, mais avec une clarté sans équivoque, les gens de la médecine lui ont finalement demandé de se lancer dans une "Medicine-Walk", un voyage de guérison traditionnelle, rassemblant les connaissances médicales du monde entier. Pour que Heiko comprenne ce qu'était un tel voyage, son mentor lui a donné une copie d'un vieux journal intime en cadeau d'adieu. C'était les journaux de Stalking Wolf, un éclaireur apache envoyé par son clan à l'âge de 18 ans pour recueillir les connaissances de toutes les tribus indiennes d'Amérique du Nord. Depuis ce jour, il a erréà pied à travers l'Amérique du Nord pendant 62 ans sans jamais monter dans une voiture ni toucher un seul centime. Il a consigné toutes ses connaissances et expériences dans ces livres. Après tout ce temps, ils ont finalement eu une réponse à la question de savoir comment sortir du système. Ils se lanceront dans une mission médicale, comme l'avait fait Stalking Wolf, afin de rassembler des connaissances longtemps oubliées en tant que chercheurs et découvreurs errants et nomades. Ils deviendront des guérisseurs itinérants et des philosophes mobiles qui explorent la vie elle-même et qui se laissent guider par le flux de la vie pour aider, travailler et changer là où c'est nécessaire.
Mais avant que le véritable départ puisse avoir lieu, il restait encore environ un an à partir de ce moment, qui était caractérisé par des préparatifs, une réorientation, une planification et une organisation. Ils ont trouvé des sponsors, pris des rendez-vous avec la presse, trouvé des projets partenaires avec lesquels travailler, installé leurs premières cannes à pêche, assemblé du matériel et fait en sorte que la Wilderness School puisse continuer sans eux. Plus le jour du départ approchait, plus les tâches semblaient s'ajouter. Au final, ils ont travaillé presque 24 heures d'affilée, échangeant leur sommeil contre un café et un repas devant l'ordinateur. Même les vacances de Noël ont été mises à profit pour installer et tester les nouveaux chariots de pèlerins. Et puis c'est arrivé, le grand jour du départ !
Et depuis lors, ils sont partis, en tant que chercheurs errants, en tant que nomades modernes et numériques, pour voyager et découvrir le monde à pied.
Vita Heiko Gärtner
1979: Naissance
1982: Première tentative d'exploration du monde par lui-même. Les échecs sont dus à la protestation aiguë des parents
1984: Aventures prolongées dans la forêt avec l'oncle Rudi, qui donne également des leçons de construction de tuyaux naturels.
1985-1989: École primaire et premiers projets d'étude en tant que naturaliste dans la forêt locale (au grand dam du bibliothécaire local).
1989-1993: a fréquenté le lycée de Neumarkt
1990: Achèvement du premier baby-foot construit par l'entreprise elle-même
1993: Première rupture majeure du système en raison de l'abandon scolaire précoce et de 6 mois d'"inactivité
1993-1996: Passage à l’école secondaire avec l'obtention du diplôme
1996: Début de la formation chez Allianz / Record du monde non confirmé dans la construction de trombones serpents
1997: Début d'une carrière à temps partiel comme danseur de spectacle et organisateur d'événements
1999-2003: Formation et perfectionnement en interne sur le langage corporel, les gestes et les expressions faciales, la lecture de micro gestes et de signes de fourmis, le profilage et la recherche comportementale de Samy Molcho et Hans D. Schittly, entre autres.
2000: Voyage en Thaïlande et première rencontre avec des moines Shaolin et des naturopathes
2001: Expédition en Nouvelle-Zélande avec visite des Maoris. Apprentissage de la danse rituelle du feu des Maoris et ensuite début d'une carrière à temps partiel comme artiste du feu
2002: Première expédition au Canada comprenant une excursion en canoë sur le territoire de Youkon Teslon et une randonnée à travers l'une des plus grandes zones de glace du monde.
Printemps 2003: Début de la formation extra-professionnelle d'éducateur et d'enseignant en milieu naturel
Été 2003: Première expédition photo en Islande avec un séjour de 14 jours dans les rochers à oiseaux
2004-2006: Nouvelles expéditions en Islande
Automne 2005: Certification en tant qu'enseignant et éducateur de la nature sauvage
2005: Double vie de spécialiste en assurance le jour et d'homme des forêts la nuit.
Automne 2006: il quitte Allianz et cède sa propre agence générale à son partenaire. Début de la formation de protection de la nature et des paysages et de garde forestier dans les parcs nationaux.
Été 2007: Achèvement de la formation de protection de la nature et des paysages avec la distinction de troisième meilleur diplômé de l'année au niveau européen, y compris l'époussetage d'une poignée de main humide du ministre des affaires étrangères Joschka Fischer.
Printemps 2008: Travailler comme fauconnier dans une station de griffons.
Été 2008: Premier emploi en tant qu'enseignant en milieu sauvage et responsable de séminaire / développement de l'école en milieu sauvage Heiko Gärtner
Été 2008 à l'été 2009: plusieurs voyages d'expédition en Islande en tant que chef d'expédition
Août 2008: Formation de guide de tir à l'arc avec certificat
Automne 2008: Formation et certification en tant que chasseur et trappeur
2008-2009: Formation de sauveteur en montagne et en grotte et travail bénévole au sein du service de sauvetage en montagne de la Suisse franconienne
Hiver 2008: Premier camp d'hiver extrême en Pologne à -30 °C
Hiver 2009: Mise en place du deuxième camp d'hiver extrême en Pologne à -30 °C
Printemps 2010: Premier travail commun avec Franz Bujor
Été 2010: Premier projet journalistique extrême : un homme de l'âge de pierre marche 3300 km jusqu'en Espagne pour tester ses capacités d'expert en survie.
De 2011 à aujourd'hui: Expert en survie télévisuelle pour NDR, Pro7 Gallileo, Welt der Wunder, Nippon-TV, Terra-X-press et autres
Janvier 2012: "La vie dans la rue" - un projet pour les sans-abris en tant que journaliste extrême
2012-2013: Participation à des réunions internationales régulières de professionnels de la médecine et formation à la spécialité de guérisseur énergétique "Presence Healing" sous la direction de Darrel Combs.
Juillet 2012: "S'accorder ! Projet pour les aveugles en tant que journalistes de l'extrême
Été 2013: Formation non officielle d'infusionniste de sauna en Hongrie
Octobre 2013: Publication du livre "Détecter les maladies en un coup d'œil".
Novembre 2013: Transfert de la Wilderness School Heiko Gärtner entre les mains compétentes d'une équipe de formateurs autodidactes
Janvier 2014: Début de la vie nomade et des cinq années de migration à pied et sans argent à travers l'Europe
Octobre 2016: Publication du livre "Le pouvoir de guérison naturel des arbres
Depuis janvier 2019: Deuxième phase de la "plus longue marche de charité du monde" et tentative de parcourir à pied tous les pays et continents de cette première.
10 questions à Heiko Gärtner
Pourquoi avez-vous renoncéà votre vie sociale ?
Même enfant, j'ai remarqué que le cœur d'un rebelle battait en moi, un rebelle qui n'aimait pas être catalogué dans un tiroir où il n'avait pas sa place. Pour moi, l'école a toujours été avant tout un lieu qui m'empêchait d'apprendre et de faire des recherches. Je ne comprenais pas pourquoi je devais rester assis ici pendant des heures sur une chaise en bois inconfortable, àécouter les paroles soporifiques de mes professeurs, alors qu'il y avait un monde plein d'énigmes, de merveilles et de secrets, qui voulaient tous être découverts et explorés. Dès que la cloche de l'école a sonné, je me suis précipité dans les bois et j'ai scruté tout ce qui m'était inconnu. D'innombrables fois, j'ai attrapé des vers, des coléoptères, des champignons ou des plantes et j'ai piétiné avec mes bottes boueuses dans la petite bibliothèque du coin. Le bibliothécaire regardait avec horreur ma table, sur laquelle les habitants de la forêt rampaient, pendant que je cherchais des livres pour savoir qui ils étaient.
Mais plus je vieillissais, plus l'emprise qui me tenait en place et me poussait dans un schéma social qui ne me convenait pas. Dans mon cas, cependant, c'est toujours mon corps qui m'a montré en premier lieu que j'allais dans une direction qui ne me conduisait pas là où je voulais aller. Quand j'étais à l'école, je ressentais déjà cela à travers la méningite et la colique néphrétique. La première a conduit au fait qu'après avoir obtenu mon diplôme, je suis resté là sans aucun espoir d'apprentissage. Si je suis honnête, c'est exactement ce que je voulais réaliser. Je ne voulais pas apprendre un métier que je savais déjà que je n'aimerais pas et qui ne me rendrait pas heureux. Bien sûr, je ne pouvais pas me l'avouer à l'époque, car après tout, il fallait avoir un emploi sûr.
Par sens du devoir, je n'ai pas cédéà la pression et j'ai réfléchi à ce que la vie pourrait me réserver si elle m'empêchait délibérément d'avoir un emploi "normal". Au lieu de cela, j'ai pris la voie de la moindre résistance et j'ai accepté le seul emploi que j'ai pu obtenir sans problème malgré la méningite. Je suis donc devenu apprenti dans l'agence d'assurance de mon père. J'ai terminé l'apprentissage, je suis devenu un employé permanent et j'ai même fini par reprendre la direction en coopération avec mon partenaire. Ce faisant, j'ai découvert que même si je n'aimais pas le métier en tant que tel, j'étais quand même un très bon vendeur. J'ai découvert deux talents qui me rendent la vie facile malgré cette aberration. Le premier était mon pouvoir d'observation. C'était ma capacitéàvoir tous les petits détails que la plupart des gens négligent tout simplement. Cela m'a permis de lire chaque personne comme un livre, parce que nous montrons toujours notre véritable noyau avec des micro-gestes et des signes anti-intrusions, même si nous aimons le cacher.
La seconde était la capacitéà expliquer les choses de façon vivante, vivante et plausible, de sorte qu'elles deviennent compréhensibles et paraissent plausibles à tout le monde. Grâce à cela, j'ai pu, d'une part, donner à chaque personne tout ce que je voulais. Les compagnies d'assurance, par exemple. Parce que je pouvais d'abord reconnaître ce dont une personne avait besoin ou ce qu'elle voulait, et ensuite je pouvais lui expliquer mon produit de manière à ce qu'il corresponde exactement à ces besoins. D'autre part, j'étais également en mesure d'aider les personnes souffrant de soucis, de problèmes, de peurs ou de maladies de manière vraiment durable, car je pouvais tout d'abord reconnaître ce qui leur manquait et je pouvais aussi leur expliquer clairement quelles étaient les voies de sortie. Cependant, tant que j'ai travaillé dans le secteur des assurances, la première option a inévitablement prévalu et une partie importante de moi ne voulait pas que mon talent soit utiliséà mauvais escient de cette manière. Et comme la première maladie comme panneau indicateur n'avait pas apporté le succès escompté, j'ai maintenant reçu un autre indice sous la forme d'un acouphène qui m'a fait comprendre qu'il était temps de donner un sens à ma vie, qui consistait à faire plus que gagner de l'argent et faire la fête.
Cette relation de l'horloge intérieure, qui m'a fait comprendre à maintes reprises avec la souffrance, la maladie ou la douleur que je m'étais écarté de mon chemin ou que j'agissais contre mon propre cœur, est restée à partir de ce moment. J'ai donc fait des pas de plus en plus petits et de plus en plus grands, ce qui m'a rapproché de plus en plus de ce qui signifiait pour moi une véritable liberté et un sens réel. J'ai quitté mon emploi chez Allianz pour devenir garde forestier dans un parc national, puis j'ai fondé ma propre école de la nature et j'ai travaillé comme expert de la nature et des zones sauvages pour différentes chaînes de télévision. Mais plus j'essayais de trouver ma propre place dans la société sans me laisser faire, plus je me rendais compte que ce n'était pas possible. Il fallait que je prenne une décision. Voulais-je continuer à vivre en société et payer les avantages qu'elle m'offrait au prix de mon honnêteté, de ma santé et de mon but dans la vie, ou voulais-je être moi-même et accepter que je puisse devoir laisser derrière moi tout ce qui avait dominé ma vie ? La réponse que j'ai choisie est bien connue.
Pourquoi ne plus exercer une profession ?
Notre mot "profession" est en fait dérivéà l'origine de "vocation" et devrait donc être l'activité laquelle on se sent "appelé". Notre vocation est celle où notre cœur se réjouit au plus haut point ! C'est ce qui nous fait nous lever tôt le matin plein d'enthousiasme, ce qui nous touche, dans lequel nous pouvons nous renfrogner, qui nous excite et réveille notre joie de vivre. Malheureusement, cette idée d'une activité en tant que vocation s'est probablement perdue à un certain moment de l'histoire de l'humanité et s'est transformée en son contraire. Nos vocations actuelles sont pour la plupart des activités compulsives qui nous apportent peu ou pas de joie, que nous ne ferions pas si nous n'avions pas besoin de l'argent que nous obtenons pour elles et qui souvent nous épuisent, nous rendent malades, nous ennuient ou nous font vomir. En outre, la plupart des professions nuisent non seulement à nous-mêmes, mais aussi à toute notre planète et à tous ses habitants. Presque tout ce que nous produisons aujourd'hui est fabriquéà l'aide de produits chimiques et de toxines qui polluent notre environnement et donc nous-mêmes. Nous en sommes maintenant au point où nous consommons en moyenne environ un kilogramme et demi de poison pur par an par le biais de la nourriture, de l'eau, de l'air et du contact avec la peau. Et bien sûr, nous nous attendons à ce que la même quantité soit ingérée par les animaux.
Une enquête menée aux États-Unis a montré qu'environ 85 % des personnes ne peuvent pas supporter leur emploi et ont déjà démissionné. Il ne m'a pas fallu longtemps pour me sentir à l'intérieur de moi-même et réaliser que j'avais clairement ma place. J'ai donc décidé de retourner à la source et de me demander quelle est ma véritable vocation. Dans mon cas, il s'agit de promouvoir la guérison et le développement, ainsi que d'explorer et de découvrir des liens de toutes sortes.
Pourquoi une vie indépendante du lieu est-elle si importante pour vous ?
La liberté a toujours joué un grand rôle dans ma vie. Je n'aime pas être enfermé, que ce soit sur le plan spatial, émotionnel, mental ou spirituel. Le monde est sans limites et je veux ressentir cette infinité dans ma vie quotidienne. En outre, notre monde est bien trop beau et trop polyvalent pour ne pas le regarder. En tant que webnomade, j'ai l'occasion de percevoir notre planète dans son ensemble, avec tous ses côtés beaux et désagréables. Si quelque chose me plaît, rien ne m'empêche de rester un moment et de tout explorer en détail. Cependant, si je me rends dans des régions ou des endroits que je n'aime pas, je sais que je vais passer à autre chose au bout d'une journée et que je finirai probablement par me retrouver dans des endroits plus beaux. Encore plus ! Il arrive même que nous refusions les invitations aux hôtels ou aux châteaux et que nous passions à autre chose si nous n'aimons pas l'endroit, par exemple parce qu'il est trop bruyant ou parce que les gens n'y sont pas sympathiques. Si vous êtes fermement attachéà un lieu, vous êtes toujours obligé de faire des compromis, du moins dans notre société actuelle. En tant que nomade, personne ne me force à le faire. Je peux les faire si je le veux et si je sens que cela me fait du bien. Mais je peux aussi toujours choisir de partir tout simplement et de passer quelques jours dans ma tente en forêt, par exemple. Il m'est ainsi beaucoup plus facile de reconnaître ce qui est vraiment bon pour moi et ce qui est mauvais pour moi que si je suis intégré dans une structure sociale fixe.
Mais ce n'est qu'un aspect.
Lorsque je reste plus longtemps au même endroit, j'ai toujours l'impression de stagner et de marcher plus ou moins sur l'eau. En marchant, nous avons une routine quotidienne fixe qui nous permet de toujours avoir au moins deux ou trois heures par jour pour nous vider l'esprit. De cette façon, nous pouvons laisser les choses fonctionner simplement et prendre une distance saine par rapport à tout. Cela nous a déjà aidés à prendre de nombreuses décisions difficiles et à résoudre des situations délicates. Il s'avère souvent qu'une situation n'est pas aussi compliquée que vous le pensez au début et que vous créez vous-même la plupart des problèmes dans votre propre tête.
Pourquoi avez-vous renoncéà la sédentarité ?
À un moment donné de ma vie, je me suis rendu compte qu'il y a deux sortes de personnes. On pourrait appeler cela un placeholder. Ils se sentent particulièrement à l'aise lorsqu'ils sont autorisés à séjourner dans un endroit qui leur manque généralement déjà lorsqu'ils partent en vacances pour quelques jours. Ils aiment construire une maison confortable et ont souvent une relation personnelle avec les plantes, les animaux, les personnes mais aussi avec les objets et les lieux qui les entourent. D'une certaine manière, ils créent un petit monde autour de leur maison, dans lequel se reflète le grand monde entier.
Ces personnes sont sédentaires du plus profond de leur âme et cela leur brise le cœur quand on les oblige à se déplacer dans un endroit éloigné. Ils surveillent, protègent et gardent le lieu où ils vivent comme s'il en faisait partie et veillent ainsi à ce qu'il grandisse et s'épanouisse. C'est leur façon d'étendre l'amour.
Mais il y a aussi des gens qui ont l'impression, même lorsqu'ils sont petits, d'être appelés dans l'inconnu par une voix intérieure. Ils aiment explorer de nouvelles choses et aimeraient être ailleurs chaque jour. Les garder plus longtemps au même endroit, sans qu'ils puissent aller explorer au moins entre les deux, leur donne l'impression d'être en prison et ils ont toujours le sentiment qu'ils n'ont qu'à en sortir.
Ces gens sont nomades dans l'âme et ils trouvent le travail de leur vie dans la recherche et l'acquisition de nouvelles connaissances, qui sont ensuite approfondies et développées par les populations sédentaires.
Dans notre société, il y a malheureusement peu de place pour les nomades et nous avons même souvent le sentiment que les deux types doivent être ennemis ou ne peuvent pas se comprendre. Mais ils vivent en fait en parfaite symbiose, car chacun a besoin de l'autre pour grandir et se développer. Le nomade, que de nombreux peuples primitifs appellent aussi l'homme du vent, court le risque de se perdre sans le sédentaire et de devenir complètement instable, désorienté et agité. Sans le nomade, le sédentaire, qu'on peut aussi appeler terrien, risque toujours de stagner et de s'enliser dans des schémas anciens et figés.
Aucun des deux types n'est meilleur ou pire que l'autre, et aucune des deux voies de la vie n'est bonne ou mauvaise. Mais la question décisive qu'il faut se poser et à laquelle il faut répondre honnêtement est : "À quel type d'homme appartient-on ? Ce n'est que lorsque vous le savez que vous pouvez prendre une décision ferme et incontestable pour votre chemin de vie. Dans mon cas, je me suis rendu compte par moi-même que je suis sans aucun doute un homme du vent, c'est-à-dire un nomade, qui serait liéà un endroit pendant longtemps. Cela n'a pas seulement été le cas récemment, mais m'a accompagné toute ma vie. Enfant, j'étais constamment sur la route avec mes tournois de judo. Par la suite, j'ai travaillé au service extérieur de la compagnie d'assurance et j'ai parcouru plusieurs milliers de kilomètres par an dans toute la Bavière. J'ai ensuite vécu dans un Bulli pendant mes études supérieures et, en tant que directeur d'une école en pleine nature, j'étais plus sur la route que chez moi. Toutes ces décisions n'étaient pas conscientes, c'est juste arrivé parce que quelque chose en moi voulait toujours vivre de façon nomade. Si vous regardez votre propre vie jusqu'à présent, vous pouvez rechercher des schémas similaires qui vous indiquent si vous êtes nomade ou sédentaire. Si vous le savez, vous n'avez qu'à vivre avec et vous vous rendrez compte que cela seul changera beaucoup de choses.
Qu'est-ce qui vous a motivée changer votre vie de façon aussi radicale ?
L'une des principales raisons pour lesquelles nous choisissons souvent de ne pas vivre notre rêve mais de nous en tenir à certaines solutions de compromis est notre inertie. Nous, les humains, avons tendance à rester dans l'état où nous sommes. Si nous savons que nous aimerions vivre au bord de la mer, mais que nous vivons dans une ville à l'intérieur des terres, nous ne nous déplaçons souvent pas parce que nous ne savons pas à quoi nous attendre. Nous avons peur de l'inconnu et préférons donc la souffrance connue à une perspective incertaine de bonheur et de joie. Des pensées comme : "Au moins ici, je connais mon chemin ! Et si la situation s'aggrave là-bas ? Je n'ai même pas d'amis là-bas" nous empêchent souvent de prendre les décisions les plus importantes de la vie. C'est ce qui m'est arrivé. Une partie de moi s'était depuis longtemps liée d'amitié avec un emploi bien rémunéré la compagnie d'assurance et avait orienté sa vie vers des activités de loisirs, ou plus tard vers un travail de mentor dans la nature. Cependant, j'ai toujours eu une motivation intérieure qui me disait immédiatement quand je quittais mon chemin de vie ou que j'agissais contre moi. Dans mon cas, il s'agissait d'un corps de souffrance sous forme d'acouphènes et d'autres maladies, ou de limitations, qui devenaient visibles chaque fois que je me rendais au confort et que la voix de mon cœur agissait donc à l'encontre de mon intuition.
En théorie, chacun a une telle motivation intérieure, mais nous l'avons parfois enfouie si profondément en nous qu'elle ne réagit plus guère, de sorte que nous pouvons parfois courir dans la mauvaise direction pendant des décennies avant de nous en apercevoir. Ou bien nous ne comprenons pas le dénonciateur et nous pensons que notre souffrance est quelque chose de mal ou d'arbitraire qui nous frappe de l'extérieur sans que nous ayons aucun lien avec elle. Dans les deux cas, il est souvent difficile de se sortir d'une situation désagréable, il est donc souvent utile de trouver un partenaire qui prendra en charge cette partie.
Pourquoi voulez-vous être à pied d'œuvre ?
Pour moi, voyager signifie avant tout percevoir le monde sous différents angles. Lorsque je suis assis dans une voiture ou même sur un vélo, et que je roule à toute allure dans le paysage, je passe à côté de nombreux détails importants qui m'aident à voir les liens. À mes yeux, monter dans une voiture est un peu comme regarder un film en appuyant sur le bouton d'avance rapide. Bien sûr, c'est pratique parce que vous gagnez beaucoup de temps et pouvez compresser un film qui prendrait normalement deux heures à seulement 15 minutes. Et bien sûr, on a aussi une impression de ce dont parle le film quand on avance rapidement. Vous pouvez voir les personnages, savoir si c'est plutôt un film d'amour ou un thriller d'action et vous savez probablement même comment ça se termine. Mais quand même, vous avez manqué beaucoup de ce qui fait le film en tant que tel. Pour vraiment le connaître, pour suivre le déroulement de l'histoire et le développement des personnages et pour ressentir la tension, il faut juste du temps. Et je prends ce temps quand je fais de la randonnée.
Pourquoi vivez-vous sans argent ?
Pendant de nombreuses années avant notre voyage autour du monde, la question s'est posée à maintes reprises de savoir s'il ne serait pas plus facile et plus agréable de laisser simplement de côté ce papier ennuyeux, que vous ne pouvez ni manger ni boire et qui ne brûle même pas assez bien pour vous tenir chaud en hiver, et de vivre votre vie sans lui. Quand on considère que nous avons fait de l'argent une sorte de Dieu dans notre société, auquel nous sommes asservis et pour lequel nous sommes prêts à nous faire du mal et à en faire aux autres, voire à tuer, alors il doit y avoir quelque chose de très libérateur, n'est-ce pas ? Dans ma vie, j'ai passé de nombreuses heures dans les bois, à observer toutes sortes d'animaux. Aucun d'entre eux n'a jamais été stressé, inquiet ou craignant pour l'avenir ou pour assurer son existence. Dans les rochers islandais, des milliers d'oiseaux avaient vécu paisiblement côte à côte dans l'espace le plus étroit des grottes de la falaise et pas un seul d'entre eux n'avait eu à payer de loyer. Aucun écureuil ne s'est jamais inquiété de ne pas retrouver toutes ses noisettes enterrées, car son travail ne serait alors plus financièrement viable. Aucun renard ne s'inquiète de savoir s'il a gagné assez d'argent pour pouvoir s'offrir une souris juteuse le soir.
Si vous deviez donner un pourboire d'un milliard d'euros au milieu d'une forêt et inviter chaque créature individuelle à prendre autant qu'elle le souhaite, vous trouveriez l'argent largement inchangé même après des mois. Peut-être que le vent l'aurait un peu aspergé et peut-être que certains oiseaux auraient pris quelques billets comme matériel de nidification, mais sinon personne ne serait intéressé. Nous sommes les seuls à le convoiter avec une avidité qui pourrait même nous faire poignarder de sang froid nos meilleurs amis si nous courions le risque de partir à vide. N'est-ce pas complètement absurde ? Notre monde serait-il plus facile si nous revenions au même système qui permettait aux animaux de la forêt de vivre ensemble dans la paix ?
Plus j'y pensais, plus il me semblait judicieux d'abandonner nos moyens de paiement modernes et nous avons donc finalement décidé de faire un essai. Et je peux dire que nous avons eu de très bonnes expériences avec elle, que je ne peux que recommander à tout le monde. Il ne s'agit pas tant de boycotter complètement l'argent, mais plutôt de faire l'expérience de beaucoup plus que l'on ne meurt pas même si l'on n'en a pas. Cette expérience nous a aidés à remettre la valeur de l'argent dans la bonne position. Il y a eu des moments dans ma vie où je courais après l'argent comme un junkie qui court après son prochain coup pour lui offrir le salut. Et puis il y a eu des phases où je l'ai diabolisée et lui ai imputé tous les maux de ce monde. Mais la vérité est que ce n'est ni l'un ni l'autre. C'est un moyen de paiement, rien de plus. C'est un outil avec lequel on peut à la fois créer et détruire, tout comme avec un couteau ou un marteau. Il vous suffit de décider comment l'utiliser. Et vous devez vous rendre compte que, contrairement à ce que nous espérons souvent, elle ne peut jamais vous apporter la sécurité. S'il y a une chose dont nous avons pris conscience, c'est qu'une personne ayant beaucoup d'argent peut se retrouver dans la rue aussi rapidement qu'un sans-abri ayant peu d'argent. Ce qu'il vous donne, c'est la liberté. C'est un outil qui ouvre les portes à de nouvelles possibilités dans notre société dont nous ne disposons pas souvent sans lui. C'est pourquoi je pense qu'il est si important de clarifier et d'assainir votre relation intérieure avec l'outil "argent". Et pendant un certain temps ou pour que l'un ou l'autre vive sans elle, elle est très utile et précieuse.
À quoi ressemble une "journée type" dans votre pays ?
L'avantage d'être totalement libre de voyager et de n'avoir aucune obligation est que vous pouvez vous poser cette question chaque jour à nouveau et y répondre différemment. Bien sûr, nous avons certaines routines et certains rituels que nous essayons de garder chaque jour. Il s'agit de notre randonnée quotidienne, de notre entraînement, de notre temps de création, au cours duquel nous travaillons sur des livres, des projets ou des sujets de recherche, de nos cérémonies de repas, de la soirée cinéma ou série, du temps de massage et de relaxation et des phases de méditation et de visualisation. Mais nous faisons tout cela parce que nous le voulons et non parce que nous sommes obligés de le faire. Si une journée semble différente et qu'il y a quelque chose d'excitant à découvrir, par exemple, alors peut-être que l'une ou l'autre des routines s'effondrera et sera remplacée par quelque chose de spontané. Il peut s'agir de spéléologie dans les Balkans, d'une excursion dans une station de ski, d'une visite à une station thermale ou simplement d'un après-midi à la plage ou sur une prairie fleurie. Ou peut-être s'agit-il simplement d'un drôle de ver de terre iridescent au bord du chemin que vous invitez à une séance photo de plusieurs heures. Chaque jour est nouveau et chacun apporte sa propre qualité. Mais cela ne veut pas dire que les jours qui sont complètement calmes et absolument "typiques" ne peuvent pas être particulièrement beaux.
Comment décririez-vous votre relation avec Shania ?
Au début de notre relation, Shania et moi avons décidé de conclure un partenariat miroir dans lequel nous nous faisons mutuellement progresser dans nos processus de développement. Notre relation permet de réaliser que tout est un, que je suis Shania et qu'elle est Heiko. Cela concerne tous les domaines, aussi bien dans la vie quotidienne que dans la sexualité et l'intimité. Pour que cela fonctionne, nous avons des règles claires. Cela inclut, entre autres, le fait de dire la vérité. Cela signifie que nous sommes toujours et dans chaque relation absolument honnêtes l'un envers l'autre et que nous nous racontons tous nos sentiments, pensées, inquiétudes, doutes et craintes, aussi ridicules ou absurdes soient-ils. Parce que tout ce qui se passe en nous est important pour la relation ainsi que pour nous et peut être un indice important qui rend possible une grande étape de développement.
Un autre facteur important pour une "relation sainte" dans laquelle les deux partenaires fusionnent et se conduisent ainsi l'un l'autre vers l'illumination, est que chacun accepte et vit ses propres qualités. Dans notre société, nous avons tendance à ne voir le genre que comme une sorte d'étiquette qui n'a plus de sens pour nous. Nous essayons donc de faire en sorte que les hommes et les femmes deviennent égaux et donc neutres. À mes yeux, c'est l'un des plus grands tueurs de relations de notre époque. Parce que les hommes et les femmes sont complètement différents dans leur biologie ainsi que dans leur plexus de l'âme, leurs émotions et leur corps énergétique. Ce sont deux pôles qui se complètent, ce qu'ils ne peuvent faire que lorsque l'un est complètement dans sa masculinité et l'autre est complètement dans sa féminité. Les qualités de la partie masculine sont celles de l'actif, donnant, activant, tandis que celles de la partie féminine sont celles du passif, recevant, permettant. Ce n'est que collectivement que quelque chose peut en ressortir.
Quelles sont les craintes qui vous ont empêché de partir ?
Les choses qui m'ont le plus bloqué et m'ont empêché de partir beaucoup plus tôt étaient principalement des peurs existentielles, des peurs de l'échec et des sentiments de culpabilité. Pourrais-je vraiment vivre librement en tant que nomade ? Mes capacités étaient-elles suffisantes pour cela ? Que se passe-t-il si je tombe malade et que je n'ai pas d'argent pour me faire soigner ou me faire ramener à la maison ? Comment mes parents réagiraient-ils à mon départ ? Pourrais-je vraiment leur faire ça ? Ces doutes et bien d'autres encore étaient presque toujours présents dans mon esprit. Curieusement, l'une de mes principales craintes était de ne plus avoir de système médical à ma disposition. Pour une raison quelconque, la médecine blanche m'avait fait croire trop profondément que je ne pouvais pas vivre sans elle. Comment avait-elle fait cela ? Dès mon assurance, j'ai su qu'un Allemand sur deux meurt des conséquences de maladies cardiovasculaires et qu'un Allemand sur quatre meurt d'un cancer. Dans le monde, une personne meurt du diabète toutes les 10 secondes. Comment pourrais-je donc vivre sans médicaments ? D'une part, je savais bien sûr que c'était le stress de la vie professionnelle et les structures sociales éprouvantes qui ont déclenché ces décès. Et pourtant, j'avais peur que cela me frappe à cause de mon évasion. J'ai donc souscrit à l'avance une assurance maladie de voyage de cinq ans. Mieux vaut prévenir que guérir. Après tout, tout peut arriver ! Il est intéressant de noter que c'est l'assurance maladie de voyage elle-même qui m'a rassuré et m'a dit que j'avais beaucoup trop de soucis à me faire. Étonnamment, l'assurance maladie, qui n'était destinée qu'aux voyageurs de longue durée, ne coûtait qu'un dixième de ce que je payais auparavant pour mon assurance maladie ordinaire. Comment cette différence a-t-elle été possible alors que les opérateurs d'assurance ne savaient pas exactement quels facteurs étaient responsables des maladies les plus courantes et que celles-ci étaient presque toujours désactivées pour les voyageurs, de sorte que le risque de maladie était environ dix fois plus faible. En outre, je n'avais pas vraiment confiance dans le système médical conventionnel, car je savais de première main que les méthodes utilisées ici étaient dans la plupart des cas purement symptomatiques, ce qui à long terme n'apportait pas de guérison mais plutôt une aggravation.
Mais aussi la peur de la faim, de la soif, du froid et de la solitude se trouvent comme d'énormes pierres sur mon chemin. C'est pourquoi il était si important pour moi de commencer lentement et de faire un pas après l'autre. Le fait de vivre en Pologne pendant un mois et de pouvoir braver le froid a eu un effet calmant énorme. Tout comme mes trois mois de pèlerinage à l'âge de pierre. Lorsque nous avons réalisé, pendant la tournée des sans-abris, qu'il était impossible de mourir de faim dans notre société si l'on ne combattait pas les nombreuses offres avec une tapette à mouches, il m'est apparu clairement que j'étais maintenant lentement prêt pour le très grand pas vers la liberté.
Comment vous êtes-vous préparé au voyage ?
Il est important pour une vie de nomade numérique que vous ne vous cassiez pas n'importe quoi au-dessus du genou, mais que vous preniez suffisamment de temps pour vous préparer et planifier. Car tout ce que vous pouvez accumuler pendant ce temps de préparation vous facilitera la vie plus tard. Beaucoup des trucs et astuces avec lesquels vous pouvez créer une entreprise en ligne en tant que webnomade nous étaient totalement inconnus lorsque nous avons commencé notre voyage. Sinon, nous aurions abordé la question différemment et nous aurions à nouveau facilité les choses. Ainsi, grâce au temps que j'ai passé avec la compagnie d'assurance et à l'école de la nature qui existe toujours, j'ai pu constituer un coussin de sécurité financière pour nous, qui a été alimenté par la location de mon ancien appartement et de l'école de la nature. C'était un coussin que nous n'avons pas touché, mais sur lequel nous aurions toujours pu retomber en cas d'urgence. Mais au-delà de cela, nous avons commencé notre nouvelle vie de manière relativement naïve. Le blog que nous avons créé n'était à l'époque qu'un pur journal de voyage lu par nos amis et nos parents. Mais elle ne nous a apporté ni argent ni autres avantages. D'autre part, nous avons bénéficié de ma réputation d'expert en survie, ce qui nous a permis de gagner un certain nombre de sponsors pour nous et les projets sociaux. Pour résumer, nous avons abordé certains points juste avant notre voyage et avons complètement ignoré d'autres points importants.
Il était important d'établir une coopération avec les projets d'aide afin de donner un sens et un caractère officiel à notre voyage. Grâce à cela et à notre présence dans les médias, nous avons pu obtenir des sponsors à bord qui, entre autres, nous ont fourni une grande partie de notre matériel de voyage.
Ce qui aurait été encore plus important pour pouvoir voyager avec encore plus de facilité en tant que nomade du web, c'est de développer dès le départ un concept judicieux de présence en ligne, qui devrait également inclure la question de savoir comment gagner de l'argent avec une telle page d'accueil. Nous avons eu une expérience particulièrement bonne en matière de marketing d'affiliation et de rédaction d'articles payants.
En outre, il était important de terminer les anciens projets, de s'occuper d'une assurance maladie de voyage bon marché, d'annuler tous les anciens contrats inutiles, d'obtenir une carte de crédit et un compte courant gratuits et surtout de bien planifier et structurer l'équipement de voyage.
Mes tâches:
Les tâches de Heiko au sein de notre troupeau sont les suivantes :
- Chef de groupe et coordinateur de l'orientation générale
- Conteneur Vue d'ensemble
- Photographe et cameraman
- Recherche de thèmes de vie
- Des fusions aux enjeux complexes
- graphiste
- cisailles à aliments
- Tranche de pâte à pizza
- Gardiens de l'émotion et experts du domaine des problèmes
- Formateur à l'alternance
- Expert en approvisionnement de matériel
- Évaluateur de situation de danger
- chercheur de vérité, lecteur de visage, profiler
- Planificateur d'avenir
- Coach de motivation
- Expédition développeur mobile
- Infusion de sauna
- Gardien et donneur d'ordre
- Agent chargé des sarcasmes et des dictons stupides
Livres et films:
DYNAMIQUE DE GROUPE POUR LES GENS STUPIDES
En 2011, Gärtner et son co-auteur ont eu l'idée d'écrire un dossier d'apprentissage comme matériel pédagogique pour les enseignants. Dans ce travail, ses nombreuses années d'expérience en tant que formateur d'équipe, pédagogue de l'aventure et entraîneur de groupe ont été mises à profit. Plus tard, ils ont révisé une nouvelle fois ce dossier d'apprentissage et l'ont converti en livre. Il est maintenant disponible pour le grand public et vous pouvez l'obtenir ici sur le site web sous le titre "Group Dynamics for Blödies" sous forme de livre électronique contre un don. La particularité de ce livre est qu'il est adapté au processus d'apprentissage et de croissance d'un groupe. Du début à la fin, le niveau de difficulté des exercices augmente dans la mesure où ils renforcent également les qualités et la cohésion du groupe, ainsi que les capacités de chaque individu. Il en résulte un fil rouge qui peut être utilisé pour guider votre groupe de manière ciblée afin que chacun reconnaisse son propre potentiel et sache comment l'utiliser pour lui-même et pour la communauté du groupe.
À L'EXTÉRIEUR : DES RAPPORTS EN MARGE DE LA SOCIÉTÉ
Le livre "Draußen" est une anthologie dans laquelle divers auteurs et journalistes relatent leurs expériences avec des groupes sociaux marginaux. Il s'agit toujours de l'expérience directe de domaines de la vie qui sont généralement cachés à la plupart des gens et qu'il nous est difficile de mettre en avant. Outre Heiko Gärtner et Tobias Krüger, qui racontent ici leurs expériences dans le cadre du projet 2012 pour les sans-abri, Günther Wallraff et Detlef Vetten, entre autres, ont également écrit un article sur le sujet. Le livre a été publié par REDLINE-Verlag en 2012.
100 CHOSES À FAIRE AVANT D'AVOIR 18 ANS
En 2012, l'auteur à succès de livres pour les jeunes, Katharina Weiß, a publié le livre "100 choses à faire avant d'avoir 18 ans", qui s'adresse spécifiquement aux adolescents. Avec sa plus proche amie Marie Michalke, elle élabore un plan avec toutes les idées quotidiennes et folles que les adolescents de notre société ont normalement en tête. Heiko Gärtner est consultée en tant qu'experte en survie et formatrice en milieu sauvage, et l'auteur et ses amis se rendent à un week-end extrême en milieu sauvage. Le chapitre correspondant décrit donc un week-end de survie en forêt du point de vue d'un adolescent qui a normalement tendance à voir la nature de loin.
DÉTECTION DES MALADIES EN UN COUP D'oïl
Le livre "Recognizing Diseases at a Glance", publié par le mvg-Verlag en 2013, est un ouvrage de base sur le diagnostic du visage et le diagnostic corporel. Heiko Gärtner, avec le soutien de Tobias Krüger, y résume toutes les connaissances sur les formes de diagnostic les plus diverses qu'il a pu acquérir auprès de différentes cultures du monde au cours des 12 dernières années. Les auteurs ne se concentrent pas seulement sur la reconnaissance des maladies elles-mêmes, mais aussi sur la détection et la résolution de la cause de la maladie. Ainsi, le livre permet au lecteur de prendre davantage de responsabilités dans son propre processus de guérison. Il s'adresse aussi bien aux profanes pour l'auto-guérison et le soutien de la famille et des amis, qu'aux thérapeutes et aux médecins pour l'anamnèse et la consultation de leurs patients.
Le pouvoir de guérison naturel des arbres
Avec le livre "Le pouvoir naturel de guérison des arbres", Heiko Gärtner décrit pour la première fois ses expériences en tant qu'étudiant de différents peuples primitifs et mentors de la nature sauvage. Le livre offre un aperçu de la philosophie et de la vision du monde des cultures indigènes et constitue également un guide pour devenir lui-même un étudiant de la nature. Le lecteur se glisse dans le rôle d'un jeune enfant indien et peut ainsi faire les premiers pas d'apprentissage pour devenir guérisseur et chaman. Il s'agit de la première formation pour les médecins hommes et femmes sous forme de livre, qui a été développée dans le monde germanophone jusqu'à présent.
Ma vision
Chaque être dans l'univers doit remplir une certaine tâche, qui lui a été donnée par la création pour donner un sens à sa vie. Par cette loi fondamentale de la Terre-Mère, chacun contribue à l'ensemble, ou plus précisément à l'expansion de l'amour. Ainsi, toutes les écritures saintes ainsi que notre physique quantique moderne ont reconnu que notre monde n'est constitué que d'une seule énergie et d'une seule conscience. Certains l'appellent Dieu, d'autres l'amour, la conscience totale ou l'énergie primordiale. Mais quel que soit le nom que nous voulons utiliser, nous nous rendrons toujours compte que leur plus grande aspiration est de s'agrandir et de se développer en permanence, et donc le paradis. Ma vision pour notre société de civilisation est donc que nous reconnaissions que tout est amour et que nous ne faisons qu'un avec tout. Ce n'est qu'alors que nous pourrons cesser de jouer le rôle du destructeur, qui se fait constamment du mal parce qu'il croit être séparé de tout le reste. Nous croyons que nous sommes le corps dans lequel nous sommes et comment nous nous identifions aux pensées qui hantent notre esprit. Le vrai bonheur, cependant, signifie reconnaître que ce n'est pas la vérité. Ce n'est qu'une réalité de rêve que nous acceptons afin de pouvoir élargir l'amour. Si tout est un, alors inévitablement tout est aussi Dieu, ce qui fait que nous faisons nous-mêmes partie de Dieu également. Nous ne pouvons donc ni mourir ni souffrir, car la mort et la souffrance ne sont qu'une partie de l'histoire que nous jouons. Lorsque nous réalisons que nous sommes en réalité l'auteur qui écrit le livre de la vie et non les personnages qu'il y dessine, à partir de ce moment nous arrivons à l'illumination et pouvons être complètement libres et insouciants. Par ce biais, nous étendons ensuite l'amour. Ma vision est que de plus en plus de gens réalisent qui ils sont vraiment, et par ce biais, passent du statut de destructeur à celui d'élargisseur d'amour.
Mes souhaits
Je souhaite une vie en toute liberté, légèreté et agilité, où je me sens un avec tout et où je peux profiter de chaque jour avec joie et accepter chaque défi comme une opportunité de croissance avec gratitude.
Concrètement, cela signifie que je voyagerai avec mon troupeau de voyageurs dans un grand véhicule d'expédition confortable et insonorisée travers tous les pays du monde. Nous continuerons à marcher et à explorer cette belle planète lentement à chaque pas, mais nous aurons aussi une station de base sous la forme de notre mobile avec nous, de sorte que nous aurons toujours notre retraite où nous pourrons faire de la recherche et du développement, mais aussi nous détendre et récupérer. Nous aurons avec nous un sauna et une cabine infrarouge, où nous pourrons nous détendre et simplement profiter de la vie, mais aussi nous désintoxiquer et nous soigner.
Nous aurons également du matériel photo et vidéo avec nous, avec lequel nous pourrons documenter la beauté de ce monde, ainsi que l'abstrusité et les particularités. Cela comprend un drone et une caméra d'action avec Steady pour voir le monde une fois de plus sous un angle complètement nouveau.
Mon souhait est que nos livres et nos pages Internet connaissent un succès croissant chaque jour et qu'ils touchent et inspirent de plus en plus de personnes, afin que tous les résultats de nos recherches servent non seulement à nous, mais aussi à l'humanité tout entière. Les ressources telles que la nourriture, l'argent, l'électricité, l'eau et la chaleur circuleront toujours de telle manière que nous n'aurons pas à nous en soucier, mais que nous pourrons toujours sentir et utiliser la richesse et l'abondance naturelles de la Terre Mère sans lui nuire.
Nous allons explorer les coins les plus reculés de notre planète et apprendre à connaître les animaux et les plantes les plus extraordinaires. Chaque jour, nous pourrons utiliser davantage notre pouvoir, en devenant plus agiles, plus forts, plus flexibles et plus sages à la seconde près, afin que nos corps douloureux comme les acouphènes, les douleurs de hanche et nos tensions puissent se dissoudre naturellement.
TOUT SUR SHANIA
˅ Info courte
˅ Vita
˅ À propos de moi
˅ Mes souhaits
˅ Ma vision
˅ Mes tâches
Short info
Born: 04.03.1983
Place of birth: Neumarkt i.d. Opf. Bavaria
Profession: Reflexology therapist
Size: 167 cm
Weight: 56 kg
Step length: 72 cm
Vita Shania
1983: Naissance et prise de conscience soudaine qu'elle est devenue une fille de façon imprévue. Tenter de montrer cette "erreur" par la suite, au début seulement avec un succès modéré.
1987- 1990: fréquentation de l'école maternelle
1990-1998: fréquente l'école primaire et secondaire de Deining.
1998-2001: Apprentissage en tant que vendeuse dans une maison de mode de Neumarkt et chez un fournisseur de matériel de camping et de voyage.
2001: Début de la vie professionnelle dans le camping susmentionné. Peu à peu, il devient évident que vendre du matériel de voyage et voyager n'est pas la même chose.
2001: quitte la maison en raison de désaccords avec son père. L'une des raisons est que malgré tous les efforts, vous n'êtes toujours pas un garçon.
2002: Première rencontre avec Heiko. Conclusion : la date était bonne, mais ne doit pas l'être à nouveau.
2005-2016: Diverses activités professionnelles dans le domaine de la vente et du marketing. En outre, le travail indépendant dans la promotion, le soutien aux clients et le conseil en produits. En langage clair : remplir avec des emplois équitables et de promotion.
Automne 2012: Une autre rencontre avec Heiko. Cette fois, une amitié intense et une connexion magique se développent.
Été 2013: Gestionnaire de chèvres et temps libre dans un alpage du Tessin suisse
Été 2014: 1ère visite avec Heiko et Franz lors de leur voyage mondial au Portugal.
Hiver 2014: Formation de masseuse en réflexologie plantaire avec le guérisseur et Sœur Jubilata au monastère de Strahlfeld
Été 2015: Cours de perfectionnement en réflexologie thérapeutique au monastère de Strahlfeld
2016: 2e tour du monde, cette fois en Italie. Décision de changer la vie de fond en comble, de retrouver sa féminité et d'abandonner une fois pour toutes les tentatives d'être un garçon. Nouveau but déclaré : rejoindre au plus vite le troupeau des aventuriers de la vie et entrer dans sa propre force.
2016-2019: Début du processus de transformation vers l'être véritable et vers sa propre féminité. En outre, il travaille dans une maison de retraite et dans le conseil en assurance. Vivre dans un bus de camping et dans une chambre d'amis. Ainsi, les premières expériences intensives dans le minimalisme, les situations inhumaines durables et la survie des entreprises.
2017: Passage à une nouvelle phase de la vie et adoption du nom de Shania Tolinka
A partir de 2020: Membre du troupeau des aventuriers de la vie, vivant comme web nomade, chercheur et voyageur du monde.
À propos de moi
Enfance et jeunesse
Shania Tolinka est née en 1983 sous le nom civil de Heidi Reindl à Neumarkt dans le Haut-Palatinat et a grandi dans un petit village isolé appelé Döllwang. En apparence, elle y a passé une enfance harmonieuse et heureuse, sans pouvoir dire elle-même à ce moment-là que quelque chose n'allait pas chez elle. Néanmoins, il y avait quelque chose en elle qui bouillonnait constamment et qui faisait en sorte qu'elle n'était jamais aussi heureuse et satisfaite d'elle-même et de sa vie qu'elle aurait dû l'être lorsqu'elle était considérée de manière purement objective. Ce n'est que bien des années plus tard qu'elle a réalisé que cela était dû à un sentiment permanent et subliminal qu'elle n'avait pas raison. Et c'était fondamental. Ce n'est pas parce qu'elle a fait quelque chose de mal de temps en temps, ou parce qu'elle ne pouvait pas faire certaines choses. Quoi qu'elle ait fait, cela n'a fait aucune différence, car elle semblait avoir tort de bas en haut, sans vraiment savoir pourquoi ni de quelle manière. Là encore, il a fallu beaucoup de temps avant qu'elle ne se rende compte qu'il s'agissait de l'attitude fondamentale de ses parents et surtout de son père. Il a essayé de cacher ses attentes et n'a jamais directement accusé Heidi de le décevoir avec sa seule féminité. Mais subliminalement, elle l'a ressenti, même si elle n'a jamais pu le mettre en mots.
Suivant sa logique enfantine, elle a donc essayé de rendre son père fier en devenant un garçon autant que possible.
Tant qu'elle était petite, cela a fonctionné dans une certaine mesure, sans qu'elle ait à se renier. Mais c'était différent quand elle a atteint la puberté et qu'elle aurait dû devenir une femme. Une bonne partie de cela s'est produite, parce qu'au niveau conscient, elle voulait être une femme. Sa peur inconsciente d'être rejetée par son père, parce qu'elle ne correspondait pas à son idée, l'a amenée à se priver physiquement, mentalement et émotionnellement de tout ce qui aurait fait d'elle une femme. Cela était particulièrement évident dans la forme de ses seins à peine développés et son apparence très masculine.
À l'âge de 15 ans, elle a abandonné l'école et a suivi une formation de vendeuse au détail dans une maison de couture de Neumarkt et dans un camping. À cette dernière, elle a également commencé à travailler.
Rupture avec ses parents et glissement vers la négativité
Environ deux ans plus tard, elle a fait une grave rupture avec la maison de ses parents, qui l'a durement touchée. À table, son père lui a demandé quand elle allait enfin quitter la maison et cesser d'être sur sa poche. À ses yeux, cet appel est venu sans prévenir, mais en même temps il représentait l'accomplissement de la peur qui était en elle depuis qu'elle était petite fille : "Un jour, ton père te reniera parce que tu n'es tout simplement pas bien comme tu es !
Sans vraiment savoir où aller, elle a emménagé dans l'appartement de son petit ami de l'époque. Cependant, la relation s'est révélée fondamentalement destructrice, puisque le petit ami était également empêtré dans des problèmes psychologiques dont il ne pouvait pas se libérer. Une spirale négative s'est donc enclenchée, qui a commencé par l'essai de différentes drogues et qui l'a même conduite à la prostitution. Cependant, elle n'a pas perçu tout ce temps comme une véritable phase vécue de sa vie, mais bien plus comme une sorte de film dans lequel elle pouvait se suivre à l'écran, mais sans intervenir.
C'est également à cette époque qu'elle a rencontré Heiko pour la première fois. Déjà maintenant, ils ressentaient une certaine attirance, mais ils avaient aussi l'impression qu'aucun d'entre eux n'était prêt à s'engager avec l'autre.
Au lieu de cela, Heidi a commencé à travailler pour différentes agences de modèles et d'équité et a continué la série d'expériences traumatisantes jusqu'à un viol.
Afin de se rapprocher de la maison, elle a pris un emploi dans l'entreprise de son père en plus de ses emplois de promotion et de son travail à la pourvoirie du camping.
Le retournement de situation : commencer une nouvelle vie
En 2012, elle a revu Heiko et a appris à le connaître à nouveau, car aucun des deux ne se souvenait de la première rencontre à cette époque. Mais une amitié s'est développée, qui a duré depuis et s'est approfondie et solidifiée au fil du temps. Lorsque Heiko et Franz sont partis en 2014, Heidi était même sur le point de dire qu'elle allait tout simplement venir. En fait, elle a rendu visite aux deux voyageurs du monde six bons mois plus tard au Portugal et un an plus tard seulement en Italie. Il y a eu de longues et intenses conversations au cours desquelles Heidi a pris de plus en plus conscience qu'elle était prisonnière d'un monde illusoire dans lequel elle ne pouvait pas être elle-même. Elle a donc décidé d'entreprendre son propre voyage de transformation chez elle, indépendamment des deux voyageurs du monde. Elle a suivi une thérapie par hypnose pour résoudre ses conflits intérieurs et a commencé à changer physiquement au point de ne plus correspondre à l'idéal supposé de son père, mais à l'image qu'elle pouvait se faire d'elle-même au plus profond d'elle-même.
Les années suivantes sont devenues des montagnes russes d'émotions, dans lesquelles elle a constamment fait de nouveaux progrès et a reconnu de plus en plus qui elle était du fond du cœur. En même temps, elle a dû se battre contre de graves revers, encore et encore. Elle s'était embarquée mentalement et émotionnellement dans un voyage d'aventure, dans lequel elle avait consciemment laissé derrière elle les murs protecteurs du port du monde illusoire. Elle devait maintenant apprendre à faire face à une mer parfois déchaînée et en colère. C'est en partie parce qu'elle a fini par rompre complètement le contact avec ses parents lorsqu'elle a réalisé que, malgré les affirmations contraires, ils faisaient encore tout leur possible pour la tenir comme l'enfant qu'elle avait toujours essayé d'être.
Elle aussi a dû apprendre à lâcher prise sur beaucoup de choses, de la famille et des amis à l'argent, aux objets de valeur, aux lieux de vie, aux croyances et aux convictions. En même temps, elle a pu apprendre beaucoup de nouvelles choses. Nous avons suivi une formation de thérapeute des zones réflexes, nous nous sommes entraînés à divers arts martiaux et avons fait nos premières expériences de vie en autarcie. Elle a notamment vécu dans un camping-car pendant environ deux ans.
Elle est maintenant sur le point d'achever ce voyage intermédiaire vers son propre PCI. Elle est ainsi prête à rejoindre définitivement le troupeau des aventures de la vie et à devenir une guérisseuse errante et une web nomade.
Mes souhaits
Je souhaite réaliser tout ce que je planifie consciemment, que j'imagine et qui m'aidera sur mon chemin dans la vie. En commençant par ma propre santé et ma guérison, jusqu'à la capacité d'aider d'autres êtres et l'univers dans son ensemble à guérir et à se développer. Je veux y parvenir grâce à mes capacités dans le domaine de la guérison spirituelle et énergétique ainsi qu'à mes traitements avec le massage réflexologique des pieds, et bien d'autres techniques efficaces à l'avenir. Je suis déjà très reconnaissant de ce que je peux déjà apporter avec mes capacités actuelles et je me réjouis de les étendre de façon permanente.
Je souhaite pouvoir retrouver un lien profond et intensif avec la nature, me connecter à toute sa puissance, ses êtres et sa magie et en faire partie. J'aimerais découvrir et explorer son pouvoir de guérison, afin que les médicaments artificiels deviennent complètement inutiles pour moi, car je peux toujours reconnaître, accepter et dissoudre les vraies causes de mes maladies. En outre, je connais les plantes médicinales et les méthodes de guérison naturelles qui rendent le processus plus facile et aussi agréable que possible.
Je voudrais faire à nouveau partie de la grande famille de la nature, connaître mes animaux de pouvoir et entrer dans un échange respectueux, positif et utile avec eux. En même temps, je voudrais ressentir un lien tout aussi profond avec ma famille humaine, sous la forme de notre troupeau de voyageurs du monde entier. J'aimerais vivre un partenariat intensif, passionné, confiant et enrichissant avec Heiko, où nous nous inspirerions mutuellement chaque jour et nous aiderions ainsi les uns les autres sur notre chemin.
Ma vision
J'ai la vision d'un monde dans lequel les gens peuvent se sentir à nouveau connectés à la nature et y puiser leur force. Cela nous amènera à nous honorer et à nous apprécier à nouveau, ainsi que notre grande planète, et à toujours prendre soin de notre propre bien-être ainsi que de celui de la communauté terrestre. Cela signifie également que nous réalisons que nous n'avons pas besoin de médicaments lorsque nous connaissons les véritables causes de nos maladies et lorsque nous sommes prêts à les accepter et à les dissoudre. Au-delà de cela, je souhaite que nous reconnaissions pleinement le pouvoir de guérison de la nature sous la forme d'herbes médicinales, de médecine vétérinaire, de massages et d'autres remèdes naturels et que nous utilisions tout leur potentiel pour nous guérir nous-mêmes et notre environnement.
Et je souhaite que le respect des animaux, de la nature et de nos ressources soit à nouveau perçu consciemment et que tout ne soit pas considéré comme acquis. Bien sûr, nous sommes autorisés à vivre nos rêves et à utiliser tout ce qui nous plaît, qu'il soit naturel ou artificiel, traditionnel ou moderne. Mais nous pouvons reconnaître que nous ne pouvons être vraiment heureux, satisfaits et ravis que si nous ne nuisons pas, n'exploitons pas et ne détruisons personne en conséquence. Tout ce qui est à l'extérieur fait toujours partie de nous. Je souhaite que nous le reconnaissions, car alors nous commencerons automatiquement à agir non seulement pour notre propre bénéfice, mais aussi pour le bénéfice de tous.
Mes tâches
Au sein de notre troupeau, Shania prend en charge les tâches suivantes :
- Réflexologie masseuse
- Apporteur d'idées nouvelles
- Représentant de l'Instagram
- Gardien de l'esprit
- Auteur de textes courts d’Experience Galaxy
- Tatoueur de main rituel
- Un étranger qui donne du bien
- Correspondant des retraités
- Titulaire d'un poste à domicile
Über mich: Franz von Bujor
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Abitur und Studium
Dass er trotz steter Bemühungen in all den Jahren der Schulzeit nahezu nichts gelernt hatte, merkte er erst nach dem Abitur. Denn jetzt bekam er zum ersten Mal wirklich die Gelegenheit, frei und selbstbestimmt zu lernen. Bis zu diesem Moment war er stets davon ausgegangen, dass es Ziel seines gesellschaftlichen Umfeldes war, ihn so gut wie möglich auf ein freies und selbstbestimmtes Leben vorzubereiten, weshalb er sich diesem gegenüber nun verpflichtet fühlte. Dadurch entstand eine innere Spannung, die er so nicht gewohnt war. Auf der einen Seite wurde nun die Stimme des Abenteuer-Ichs in ihm wieder lauter. Sie forderte klar und deutlich, keinen genormten Berufsweg einzuschlagen, sondern „etwas Sinnvolles“ mit seinem Leben anzufangen. Viel konkreter wurde diese Stimme leider nicht, da es ihr bisher an Informationen fehlte, was ihre Forderung übehaupt bedeutete.
Zwischenlösung aus Harmoniesucht
Zur gleichen Zeit forderte das Anpassungs-Ich in ihm, dass er einen „vernünftigen Weg“ einschlagen solle, der seine Mutter zufriedenstellen und stolz machen würde. Als überzeugter Harmonie-Junkey beschloss er daraufhin, den Konflikt dieser beiden inneren Parteien offen austragen zu lassen sondern einen Weg zu finden, um es es beiden recht zu machen. Aus diesem Grund schrieb er sich nach einer kurzen Abenteuer-Auszeit-Phase in einem serbischen Kinderheim für den Studiengang Kulturpädagogik ein. Das Studium war in seinen Augen abstrakt und abenteuerlich genug, um den Anforderungen seiner Herzensstimme zu genügen. Gleichzeitig war es als reguläres Hochschulstudium aber auch solide und „normal“ genug, um die Erwartungen der Eltern zu erfüllen.
Keine klare entscheidung bringt auch kein Wachstum
Vor lauter Stolz über diese geniale Kompromisslösung merkte er jedoch schon wieder nicht, dass der Studiengang nahezu inhaltslos war. Erst nach rund drei Jahren stellte er dann so langsam fest, dass er noch immer keinen Schritt weiter gekommen war. Lediglich das Praxissemester in Guatemala stellte hier eine Ausnahme dar. Denn in dieser Zeit bekam er zum ersten Mal die Gelegenheit wirklich eine Erkundungsreise in die Welt zu unternehmen. Er bestieg Vulkane, grillte Stockbrot über einem Lavafluss, lernte verschiedene Maya-Familien kennen und spürte zum ersten Mal, was es bedeutete, sich aus den Fesseln des Gesellschaftslebens und der eigenen Familiensystematik zu lösen.
Berufswahl und Arbeitsleben
Nach Abschluss des Studiums versuchte er dieses Freiheitsgefühl erneut zu erlangen. Daraus entstand die Idee, sich selbstständig zu machen, anstatt einen Job in einer festen, bereits vorgegebenen Struktur anzunehmen. Dummerweise gab es da noch immer dieses eine offene Problem: Sein Anpassungs-Ich pochte hartnäckig darauf, niemals eine Entscheidung zu treffen, mit denen seine Eltern nicht einverstanden sein könnten. Aus diesem Grund war der freiste und abenteuerlichste Weg, der in diesem Moment möglich war, der eines Erlebnispädagogen. Immerhin arbeitete man dann mit und in der wilden Natur. Zudem unternahm man auch noch lauter spannende Dinge, wie Klettern, Kanu fahren, Höhlen erkunden, Hochseilgärten erklimmen und Flöße bauen. Zudem bot es die Gelegenheit, durch ganz Deutschland zu reisen und auf diese Weise möglichst wenig zu Hause sein zu müssen, ohne dass dies unangenehm auffiel.
Gerade als es den Anschein machte, dass er sein Abenteuer-Ich nun auf diese Weise mit einer Anhäufung von Scheinerlebnissen betrügen könne, kam es zu einem wichtigen Wendepunkt. Bei einem Auftrag für ein Jugendtrainingsprogramm in der Eifel, lernte er Heiko Gärtner kennen, der zu diesem Zeitpunkt für den gleichen Anbieter arbeitete. Es reichte ein kurzes Gespräch, und sofort erwachte die Abenteuer-Stimme wieder aus dem Halbschlaf, in den sie die Kompromisslösungen gewiegt hatten. Moment! Gab es da vielleicht doch noch einen kleinen aber nicht unerheblichen Unterschied, zwischen einem Forscher und einem Erlebnispädagogen?
Während letzterer für die Erfüllung seiner Mission die ganze Welt bereiste, um Antworten auf brennende Fragen zu finden, verbrachte ersterer seine Zeit damit, durch Deutschland zu trampen und die immer gleichen Bespaßungs-Aktionen mit immer neuen Gruppen durchzuführen. Allein der Umstand, dass man sich häufig in Wäldern aufhielt, machte einen ja noch nicht zu einem Naturkundigen. Immerhin wurde man ja durch den bloßen Aufenthalt in einer Bibliothek auch nicht zu einem belesenen Menschen!
Ausbildung zum Survival-Experten und Wildnislehrer
So beschloss er, dass es erneut Zeit war, sein Leben zu verändern. Wenn er schon mit Menschen hinaus in die Natur ging, dann wollte er ihnen dabei wenigstens auch wirklich etwas vermitteln können. Zu Beginn des folgenden Jahres machte er daher eine Intensivausbildung bei Heiko Gärtner. Er lernte, wie man ohne Hilfsmittel in der Natur überlebt. Wie man sich orientiert, wie man ein Feuer mit Feuersteinen oder einem Feuerbogen entfacht, wie man tierische und pflanzliche Wild- und Notnahrung findet und zubereitet, wie man sich Schutzunterkünfte, Werkzeug und Küchenutensilien baut, wie man Wasser aufbereitet und wie man wieder mit dem Wald verschmelzen kann, so dass man von den Tieren und Pflanzen als Gast und nicht mehr als Eindringling betrachtet wird. Das Wichtigste jedoch, was er während dieser Zeit lernte, war es, wieder mehr auf seine Abenteuerstimme zu vertrauen. Und diese sagte ihm nun, dass es an der Zeit war, den bisherigen, ziellosen Karriereversuch aufzugeben und als Heikos rechte Hand mit in die Wildnisschule einzusteigen.
Wildnisschule – Zwischenlösung auf dem Weg in die Freiheit
Gleich im Anschluss an die Ausbildung zog Franz als Couchsurfer bei Heiko ein und lebte die nächsten drei Jahre in dessen Wohnzimmer. Dabei besaß er nicht mehr, als er in einer violett-türkisen Sporttasche unterbrachte.
In dieser Zeit bauten die beiden gemeinsam, die noch junge „Wildnisschule Heiko Gärtner“ zu einem gut funktionierenden und erfolgreichen Betrieb aus. Sie leiteten heilpädagogische Kurse für kriminelle, drogenabhängige oder anderweitig problembehaftete Jugendliche, gaben Teamtrainings und Coachings für Firmen und Unternehmen und bildeten Wildnislehrer, Erlebnispädagogen, Waldkindergärtner, Survivalexperten und Naturheiler aus. Für eine Weile schien es, als sei dies nun wirklich das Leben, dass sie von tiefstem Herzen her leben wollten.
Doch auch dieser Eindruck täuschte und schon bald merkten beide unabhängig von einander, dass noch immer etwas wichtiges fehlte.
Arbeit als Extremjournalist
Um herausfinden, was genau dies war, erweiterten sie ihre Arbeit auf andere Felder, die vielleicht erneut einen Umbruch bringen konnten. Gemeinsam mit dem NDR, mit RTL-Exklusiv, mit Pro7 Welt der Wunder und sogar dem japanischen Sender Nippon-TV drehten sie Dokumentation über Survival und Wildnis. Für einen kurzen Zeitraum verfolgten sie zudem den Plan, ein eigenes Seminarzentrum im Altmühltal zu eröffnen.
Die entscheidende Erkenntnis folgte dann jedoch über einen ganz anderen Weg. Im Winter 2012 machten sie sich gemeinsam mit einem wagemutigen Projekt auf. Als Extremjournalisten tauchten sie in die Rolle von Obdachlosen und lebten mehrere Wochen auf den Straßen verschiedener deutscher Großstädte. Vollkommen anders als erwartet, wurde dies nicht die härteste und entbehrungsreichste Zeit ihres Lebens. Es wurde sondern sogar eine der reichsten und entspanntesten. Die Obdachlosen, mit denen sie dabei in Kontakt kamen, zeigten ihnen unzählige Wege, um locker und leicht auch ohne Geld in unserer Gesellschaft leben zu können. Es fing beim Containern an, bei dem man die weggeworfene, aber vollkommen intakte Ware von Supermärkten aus deren Abfallcontainern rettet. Und es reichte bis hin zu Einrichtungen wie den Tafeln, Wärmestuben und Obdachlosenunterkünften.
Die Erfahrungen, die sie hier auf der Straße sammelten, wurden zu einem Samenkorn, das später u der Idee heranwuchs, als geldlose Nomaden um die Erde zu ziehen.
Zunächst jedoch warteten noch weitere Projekte auf ihre Umsetzung. Mit der Bildentour folgte die zweite große Erfahrung als Extremjournalist. Dieses Mal begaben Sie sich in die Rolle von Blinden, bzw. stark Sehbehinderten um herauszufinden, wie es war, mit einem Sinn weniger zurecht kommen zu müssen.
Einführung in die Welt der Schamanen und Medizinleute
Ein Anruf an einem kühlen Samstag-Nachmittag brachte schließlich eine weitere Entscheidende Wende ins Leben von Franz Bujor. Einige Jahre zuvor hatte Heiko einen Medizinmann aus Oklahoma kennengelernt, für den er unter aanderem Dokumentationen über Aborigines gemacht hatte. Nun tauchte dieser Medizinmann plötzlich wieder wie aus dem Nichts auf und lud Heiko zu einem Heilertreffen in Österreich ein. Hierbei versammelten sich Heiler aus aller Welt, um das alte, indianische Schamanenwissen wieder zu neuem Leben zu erwecken. „Keine Chance!“ sagte Heiko entschieden, „Ihr seit mit viel zu unheimlich mit euren spirituellen Kräften! Wenn ich mit dabei sein soll, dann nur unter der Bedingung, dass ich jemanden mitnehmen kann, den ich gut kenne, mit dem ich mich austauschen kann und der mir bestätigt, dass ich nicht vollkommen verrückt bin!“
Der Medizinmann willigte ein und so bekam auch Franz die einzigartige Chance, an diesem Treffen teilzunehmen.
Nicht ahnend, was ihn erwartete, machte er sich anders als Heiko nicht die geringsten Sorgen über die Konsequenzen dieser Entscheidung. Später sollte sich das einmal wandeln und dann würde er noch zu genüge die Hosen voll bekommen. Aber zu diesem Zeitpunkt ahnte er von nichts. Vieles von dem, was er in dem kommenden Jahr erlebte widersprach allem, was er bislang über die Welt zu wissen glaubte. Doch zunächst waren es nur spannende Ereignisse und ein netter Ausflug in die österreichischen Berge. Erst als der Medizinmann sie eines Abends zu sich rief und ihnen mit wissendem Lächeln alte Tagebücher überreichte, begann er zu ahnen, dass dies erst der Beginn einer langen Reise war.
Vorbereitung der Weltreise
Das Tagebuch, das Franz Bujor (oder zu diesem Zeitpunkt noch Tobias Krüger) bekommen hatte, enthielt die Aufeichnungen des Wander- und Bettelmönchs Franz von Assisi. Dieser war viele Jahre lang als Pilger ohne einen Cent durch Europa gereist, um zu Forschen, um in ein tiefes und unerschütterliches Gottvertrauen zu kommen und um seinen Mitmenschen als Heiler und spiritueller Berater zur Seite zu stehen, wo immer es gerade wichtig war. Für Tobias Krüger war nun klar, dass er nicht länger hier verweilen konnte. Er wollte in die Fußstapfen des Mönches treten und ebenfalls die Welt bereisen. Heiko, der zum gleichen Zeitpunkt ganz ähnliche Informationen in den Tagebüchern des alten Apachenscouts „Stalking Wolf“ gelesen hatte, brannte nun für die gleiche Idee.
Es folgte ein Jahr der Vorbereitung, in dem die Wildnisschule an Nachfolger übergeben wurde, in dem sie Sponsoren und Partner akquirierten, ihre Reiseroute planten, ihre Ausrüstung zusammenstellten und alles für den Start ihres Nomadenlebens am 01.01.2014 vorbereiteten.
Als Wandermönch auf Weltreise
Seither ist er gemeinsam mit Heiko Gärtner auf dem Weg, um zu Fuß und ohne Geld um die ganze Welt zu wandern. Zunächst war die Idee mit dem Wandermönch für ihn dabei eher symbolisch. Doch bald schon merkte er, dass weit mehr dahinter steckte, als er es selber je vermutet hätte. All die Jahre seit seinem Studium hatte er bereits mit der Einfachheit eines Mönches gelebt, ohne sich dessen auch nur bewusst zu sein. Nun kamen nach und nach weitere Aspekte hinzu. Er entschied sich für ein Leben im Zölibat und löste seine Konten auf. Schließlich legte er in alter Mönchstradition seinen bürgerlichen Namen Tobias Krüger ab um zu Franz von Bujor zu werden. Alles weitere über die Weltreise brauchen wir euch an dieser Stelle aber natürlich nicht zu berichten, denn das könnt ihr ja in Ruhe in unseren Reisetagebüchern nachlesen.
Über mich: Franz von Bujor
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Abitur und Studium
Dass er trotz steter Bemühungen in all den Jahren der Schulzeit nahezu nichts gelernt hatte, merkte er erst nach dem Abitur. Denn jetzt bekam er zum ersten Mal wirklich die Gelegenheit, frei und selbstbestimmt zu lernen. Bis zu diesem Moment war er stets davon ausgegangen, dass es Ziel seines gesellschaftlichen Umfeldes war, ihn so gut wie möglich auf ein freies und selbstbestimmtes Leben vorzubereiten, weshalb er sich diesem gegenüber nun verpflichtet fühlte. Dadurch entstand eine innere Spannung, die er so nicht gewohnt war. Auf der einen Seite wurde nun die Stimme des Abenteuer-Ichs in ihm wieder lauter. Sie forderte klar und deutlich, keinen genormten Berufsweg einzuschlagen, sondern „etwas Sinnvolles“ mit seinem Leben anzufangen. Viel konkreter wurde diese Stimme leider nicht, da es ihr bisher an Informationen fehlte, was ihre Forderung übehaupt bedeutete.
Zwischenlösung aus Harmoniesucht
Zur gleichen Zeit forderte das Anpassungs-Ich in ihm, dass er einen „vernünftigen Weg“ einschlagen solle, der seine Mutter zufriedenstellen und stolz machen würde. Als überzeugter Harmonie-Junkey beschloss er daraufhin, den Konflikt dieser beiden inneren Parteien offen austragen zu lassen sondern einen Weg zu finden, um es es beiden recht zu machen. Aus diesem Grund schrieb er sich nach einer kurzen Abenteuer-Auszeit-Phase in einem serbischen Kinderheim für den Studiengang Kulturpädagogik ein. Das Studium war in seinen Augen abstrakt und abenteuerlich genug, um den Anforderungen seiner Herzensstimme zu genügen. Gleichzeitig war es als reguläres Hochschulstudium aber auch solide und „normal“ genug, um die Erwartungen der Eltern zu erfüllen.
Keine klare entscheidung bringt auch kein Wachstum
Vor lauter Stolz über diese geniale Kompromisslösung merkte er jedoch schon wieder nicht, dass der Studiengang nahezu inhaltslos war. Erst nach rund drei Jahren stellte er dann so langsam fest, dass er noch immer keinen Schritt weiter gekommen war. Lediglich das Praxissemester in Guatemala stellte hier eine Ausnahme dar. Denn in dieser Zeit bekam er zum ersten Mal die Gelegenheit wirklich eine Erkundungsreise in die Welt zu unternehmen. Er bestieg Vulkane, grillte Stockbrot über einem Lavafluss, lernte verschiedene Maya-Familien kennen und spürte zum ersten Mal, was es bedeutete, sich aus den Fesseln des Gesellschaftslebens und der eigenen Familiensystematik zu lösen.
Berufswahl und Arbeitsleben
Nach Abschluss des Studiums versuchte er dieses Freiheitsgefühl erneut zu erlangen. Daraus entstand die Idee, sich selbstständig zu machen, anstatt einen Job in einer festen, bereits vorgegebenen Struktur anzunehmen. Dummerweise gab es da noch immer dieses eine offene Problem: Sein Anpassungs-Ich pochte hartnäckig darauf, niemals eine Entscheidung zu treffen, mit denen seine Eltern nicht einverstanden sein könnten. Aus diesem Grund war der freiste und abenteuerlichste Weg, der in diesem Moment möglich war, der eines Erlebnispädagogen. Immerhin arbeitete man dann mit und in der wilden Natur. Zudem unternahm man auch noch lauter spannende Dinge, wie Klettern, Kanu fahren, Höhlen erkunden, Hochseilgärten erklimmen und Flöße bauen. Zudem bot es die Gelegenheit, durch ganz Deutschland zu reisen und auf diese Weise möglichst wenig zu Hause sein zu müssen, ohne dass dies unangenehm auffiel.
Gerade als es den Anschein machte, dass er sein Abenteuer-Ich nun auf diese Weise mit einer Anhäufung von Scheinerlebnissen betrügen könne, kam es zu einem wichtigen Wendepunkt. Bei einem Auftrag für ein Jugendtrainingsprogramm in der Eifel, lernte er Heiko Gärtner kennen, der zu diesem Zeitpunkt für den gleichen Anbieter arbeitete. Es reichte ein kurzes Gespräch, und sofort erwachte die Abenteuer-Stimme wieder aus dem Halbschlaf, in den sie die Kompromisslösungen gewiegt hatten. Moment! Gab es da vielleicht doch noch einen kleinen aber nicht unerheblichen Unterschied, zwischen einem Forscher und einem Erlebnispädagogen?
Während letzterer für die Erfüllung seiner Mission die ganze Welt bereiste, um Antworten auf brennende Fragen zu finden, verbrachte ersterer seine Zeit damit, durch Deutschland zu trampen und die immer gleichen Bespaßungs-Aktionen mit immer neuen Gruppen durchzuführen. Allein der Umstand, dass man sich häufig in Wäldern aufhielt, machte einen ja noch nicht zu einem Naturkundigen. Immerhin wurde man ja durch den bloßen Aufenthalt in einer Bibliothek auch nicht zu einem belesenen Menschen!
Ausbildung zum Survival-Experten und Wildnislehrer
So beschloss er, dass es erneut Zeit war, sein Leben zu verändern. Wenn er schon mit Menschen hinaus in die Natur ging, dann wollte er ihnen dabei wenigstens auch wirklich etwas vermitteln können. Zu Beginn des folgenden Jahres machte er daher eine Intensivausbildung bei Heiko Gärtner. Er lernte, wie man ohne Hilfsmittel in der Natur überlebt. Wie man sich orientiert, wie man ein Feuer mit Feuersteinen oder einem Feuerbogen entfacht, wie man tierische und pflanzliche Wild- und Notnahrung findet und zubereitet, wie man sich Schutzunterkünfte, Werkzeug und Küchenutensilien baut, wie man Wasser aufbereitet und wie man wieder mit dem Wald verschmelzen kann, so dass man von den Tieren und Pflanzen als Gast und nicht mehr als Eindringling betrachtet wird. Das Wichtigste jedoch, was er während dieser Zeit lernte, war es, wieder mehr auf seine Abenteuerstimme zu vertrauen. Und diese sagte ihm nun, dass es an der Zeit war, den bisherigen, ziellosen Karriereversuch aufzugeben und als Heikos rechte Hand mit in die Wildnisschule einzusteigen.
Wildnisschule – Zwischenlösung auf dem Weg in die Freiheit
Gleich im Anschluss an die Ausbildung zog Franz als Couchsurfer bei Heiko ein und lebte die nächsten drei Jahre in dessen Wohnzimmer. Dabei besaß er nicht mehr, als er in einer violett-türkisen Sporttasche unterbrachte.
In dieser Zeit bauten die beiden gemeinsam, die noch junge „Wildnisschule Heiko Gärtner“ zu einem gut funktionierenden und erfolgreichen Betrieb aus. Sie leiteten heilpädagogische Kurse für kriminelle, drogenabhängige oder anderweitig problembehaftete Jugendliche, gaben Teamtrainings und Coachings für Firmen und Unternehmen und bildeten Wildnislehrer, Erlebnispädagogen, Waldkindergärtner, Survivalexperten und Naturheiler aus. Für eine Weile schien es, als sei dies nun wirklich das Leben, dass sie von tiefstem Herzen her leben wollten.
Doch auch dieser Eindruck täuschte und schon bald merkten beide unabhängig von einander, dass noch immer etwas wichtiges fehlte.
Arbeit als Extremjournalist
Um herausfinden, was genau dies war, erweiterten sie ihre Arbeit auf andere Felder, die vielleicht erneut einen Umbruch bringen konnten. Gemeinsam mit dem NDR, mit RTL-Exklusiv, mit Pro7 Welt der Wunder und sogar dem japanischen Sender Nippon-TV drehten sie Dokumentation über Survival und Wildnis. Für einen kurzen Zeitraum verfolgten sie zudem den Plan, ein eigenes Seminarzentrum im Altmühltal zu eröffnen.
Die entscheidende Erkenntnis folgte dann jedoch über einen ganz anderen Weg. Im Winter 2012 machten sie sich gemeinsam mit einem wagemutigen Projekt auf. Als Extremjournalisten tauchten sie in die Rolle von Obdachlosen und lebten mehrere Wochen auf den Straßen verschiedener deutscher Großstädte. Vollkommen anders als erwartet, wurde dies nicht die härteste und entbehrungsreichste Zeit ihres Lebens. Es wurde sondern sogar eine der reichsten und entspanntesten. Die Obdachlosen, mit denen sie dabei in Kontakt kamen, zeigten ihnen unzählige Wege, um locker und leicht auch ohne Geld in unserer Gesellschaft leben zu können. Es fing beim Containern an, bei dem man die weggeworfene, aber vollkommen intakte Ware von Supermärkten aus deren Abfallcontainern rettet. Und es reichte bis hin zu Einrichtungen wie den Tafeln, Wärmestuben und Obdachlosenunterkünften.
Die Erfahrungen, die sie hier auf der Straße sammelten, wurden zu einem Samenkorn, das später u der Idee heranwuchs, als geldlose Nomaden um die Erde zu ziehen.
Zunächst jedoch warteten noch weitere Projekte auf ihre Umsetzung. Mit der Bildentour folgte die zweite große Erfahrung als Extremjournalist. Dieses Mal begaben Sie sich in die Rolle von Blinden, bzw. stark Sehbehinderten um herauszufinden, wie es war, mit einem Sinn weniger zurecht kommen zu müssen.
Einführung in die Welt der Schamanen und Medizinleute
Ein Anruf an einem kühlen Samstag-Nachmittag brachte schließlich eine weitere Entscheidende Wende ins Leben von Franz Bujor. Einige Jahre zuvor hatte Heiko einen Medizinmann aus Oklahoma kennengelernt, für den er unter aanderem Dokumentationen über Aborigines gemacht hatte. Nun tauchte dieser Medizinmann plötzlich wieder wie aus dem Nichts auf und lud Heiko zu einem Heilertreffen in Österreich ein. Hierbei versammelten sich Heiler aus aller Welt, um das alte, indianische Schamanenwissen wieder zu neuem Leben zu erwecken. „Keine Chance!“ sagte Heiko entschieden, „Ihr seit mit viel zu unheimlich mit euren spirituellen Kräften! Wenn ich mit dabei sein soll, dann nur unter der Bedingung, dass ich jemanden mitnehmen kann, den ich gut kenne, mit dem ich mich austauschen kann und der mir bestätigt, dass ich nicht vollkommen verrückt bin!“
Der Medizinmann willigte ein und so bekam auch Franz die einzigartige Chance, an diesem Treffen teilzunehmen.
Nicht ahnend, was ihn erwartete, machte er sich anders als Heiko nicht die geringsten Sorgen über die Konsequenzen dieser Entscheidung. Später sollte sich das einmal wandeln und dann würde er noch zu genüge die Hosen voll bekommen. Aber zu diesem Zeitpunkt ahnte er von nichts. Vieles von dem, was er in dem kommenden Jahr erlebte widersprach allem, was er bislang über die Welt zu wissen glaubte. Doch zunächst waren es nur spannende Ereignisse und ein netter Ausflug in die österreichischen Berge. Erst als der Medizinmann sie eines Abends zu sich rief und ihnen mit wissendem Lächeln alte Tagebücher überreichte, begann er zu ahnen, dass dies erst der Beginn einer langen Reise war.
Vorbereitung der Weltreise
Das Tagebuch, das Franz Bujor (oder zu diesem Zeitpunkt noch Tobias Krüger) bekommen hatte, enthielt die Aufeichnungen des Wander- und Bettelmönchs Franz von Assisi. Dieser war viele Jahre lang als Pilger ohne einen Cent durch Europa gereist, um zu Forschen, um in ein tiefes und unerschütterliches Gottvertrauen zu kommen und um seinen Mitmenschen als Heiler und spiritueller Berater zur Seite zu stehen, wo immer es gerade wichtig war. Für Tobias Krüger war nun klar, dass er nicht länger hier verweilen konnte. Er wollte in die Fußstapfen des Mönches treten und ebenfalls die Welt bereisen. Heiko, der zum gleichen Zeitpunkt ganz ähnliche Informationen in den Tagebüchern des alten Apachenscouts „Stalking Wolf“ gelesen hatte, brannte nun für die gleiche Idee.
Es folgte ein Jahr der Vorbereitung, in dem die Wildnisschule an Nachfolger übergeben wurde, in dem sie Sponsoren und Partner akquirierten, ihre Reiseroute planten, ihre Ausrüstung zusammenstellten und alles für den Start ihres Nomadenlebens am 01.01.2014 vorbereiteten.
Als Wandermönch auf Weltreise
Seither ist er gemeinsam mit Heiko Gärtner auf dem Weg, um zu Fuß und ohne Geld um die ganze Welt zu wandern. Zunächst war die Idee mit dem Wandermönch für ihn dabei eher symbolisch. Doch bald schon merkte er, dass weit mehr dahinter steckte, als er es selber je vermutet hätte. All die Jahre seit seinem Studium hatte er bereits mit der Einfachheit eines Mönches gelebt, ohne sich dessen auch nur bewusst zu sein. Nun kamen nach und nach weitere Aspekte hinzu. Er entschied sich für ein Leben im Zölibat und löste seine Konten auf. Schließlich legte er in alter Mönchstradition seinen bürgerlichen Namen Tobias Krüger ab um zu Franz von Bujor zu werden. Alles weitere über die Weltreise brauchen wir euch an dieser Stelle aber natürlich nicht zu berichten, denn das könnt ihr ja in Ruhe in unseren Reisetagebüchern nachlesen.
Über mich: Franz von Bujor
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Abitur und Studium
Dass er trotz steter Bemühungen in all den Jahren der Schulzeit nahezu nichts gelernt hatte, merkte er erst nach dem Abitur. Denn jetzt bekam er zum ersten Mal wirklich die Gelegenheit, frei und selbstbestimmt zu lernen. Bis zu diesem Moment war er stets davon ausgegangen, dass es Ziel seines gesellschaftlichen Umfeldes war, ihn so gut wie möglich auf ein freies und selbstbestimmtes Leben vorzubereiten, weshalb er sich diesem gegenüber nun verpflichtet fühlte. Dadurch entstand eine innere Spannung, die er so nicht gewohnt war. Auf der einen Seite wurde nun die Stimme des Abenteuer-Ichs in ihm wieder lauter. Sie forderte klar und deutlich, keinen genormten Berufsweg einzuschlagen, sondern „etwas Sinnvolles“ mit seinem Leben anzufangen. Viel konkreter wurde diese Stimme leider nicht, da es ihr bisher an Informationen fehlte, was ihre Forderung übehaupt bedeutete.
Zwischenlösung aus Harmoniesucht
Zur gleichen Zeit forderte das Anpassungs-Ich in ihm, dass er einen „vernünftigen Weg“ einschlagen solle, der seine Mutter zufriedenstellen und stolz machen würde. Als überzeugter Harmonie-Junkey beschloss er daraufhin, den Konflikt dieser beiden inneren Parteien offen austragen zu lassen sondern einen Weg zu finden, um es es beiden recht zu machen. Aus diesem Grund schrieb er sich nach einer kurzen Abenteuer-Auszeit-Phase in einem serbischen Kinderheim für den Studiengang Kulturpädagogik ein. Das Studium war in seinen Augen abstrakt und abenteuerlich genug, um den Anforderungen seiner Herzensstimme zu genügen. Gleichzeitig war es als reguläres Hochschulstudium aber auch solide und „normal“ genug, um die Erwartungen der Eltern zu erfüllen.
Keine klare entscheidung bringt auch kein Wachstum
Vor lauter Stolz über diese geniale Kompromisslösung merkte er jedoch schon wieder nicht, dass der Studiengang nahezu inhaltslos war. Erst nach rund drei Jahren stellte er dann so langsam fest, dass er noch immer keinen Schritt weiter gekommen war. Lediglich das Praxissemester in Guatemala stellte hier eine Ausnahme dar. Denn in dieser Zeit bekam er zum ersten Mal die Gelegenheit wirklich eine Erkundungsreise in die Welt zu unternehmen. Er bestieg Vulkane, grillte Stockbrot über einem Lavafluss, lernte verschiedene Maya-Familien kennen und spürte zum ersten Mal, was es bedeutete, sich aus den Fesseln des Gesellschaftslebens und der eigenen Familiensystematik zu lösen.
Berufswahl und Arbeitsleben
Nach Abschluss des Studiums versuchte er dieses Freiheitsgefühl erneut zu erlangen. Daraus entstand die Idee, sich selbstständig zu machen, anstatt einen Job in einer festen, bereits vorgegebenen Struktur anzunehmen. Dummerweise gab es da noch immer dieses eine offene Problem: Sein Anpassungs-Ich pochte hartnäckig darauf, niemals eine Entscheidung zu treffen, mit denen seine Eltern nicht einverstanden sein könnten. Aus diesem Grund war der freiste und abenteuerlichste Weg, der in diesem Moment möglich war, der eines Erlebnispädagogen. Immerhin arbeitete man dann mit und in der wilden Natur. Zudem unternahm man auch noch lauter spannende Dinge, wie Klettern, Kanu fahren, Höhlen erkunden, Hochseilgärten erklimmen und Flöße bauen. Zudem bot es die Gelegenheit, durch ganz Deutschland zu reisen und auf diese Weise möglichst wenig zu Hause sein zu müssen, ohne dass dies unangenehm auffiel.
Gerade als es den Anschein machte, dass er sein Abenteuer-Ich nun auf diese Weise mit einer Anhäufung von Scheinerlebnissen betrügen könne, kam es zu einem wichtigen Wendepunkt. Bei einem Auftrag für ein Jugendtrainingsprogramm in der Eifel, lernte er Heiko Gärtner kennen, der zu diesem Zeitpunkt für den gleichen Anbieter arbeitete. Es reichte ein kurzes Gespräch, und sofort erwachte die Abenteuer-Stimme wieder aus dem Halbschlaf, in den sie die Kompromisslösungen gewiegt hatten. Moment! Gab es da vielleicht doch noch einen kleinen aber nicht unerheblichen Unterschied, zwischen einem Forscher und einem Erlebnispädagogen?
Während letzterer für die Erfüllung seiner Mission die ganze Welt bereiste, um Antworten auf brennende Fragen zu finden, verbrachte ersterer seine Zeit damit, durch Deutschland zu trampen und die immer gleichen Bespaßungs-Aktionen mit immer neuen Gruppen durchzuführen. Allein der Umstand, dass man sich häufig in Wäldern aufhielt, machte einen ja noch nicht zu einem Naturkundigen. Immerhin wurde man ja durch den bloßen Aufenthalt in einer Bibliothek auch nicht zu einem belesenen Menschen!
Ausbildung zum Survival-Experten und Wildnislehrer
So beschloss er, dass es erneut Zeit war, sein Leben zu verändern. Wenn er schon mit Menschen hinaus in die Natur ging, dann wollte er ihnen dabei wenigstens auch wirklich etwas vermitteln können. Zu Beginn des folgenden Jahres machte er daher eine Intensivausbildung bei Heiko Gärtner. Er lernte, wie man ohne Hilfsmittel in der Natur überlebt. Wie man sich orientiert, wie man ein Feuer mit Feuersteinen oder einem Feuerbogen entfacht, wie man tierische und pflanzliche Wild- und Notnahrung findet und zubereitet, wie man sich Schutzunterkünfte, Werkzeug und Küchenutensilien baut, wie man Wasser aufbereitet und wie man wieder mit dem Wald verschmelzen kann, so dass man von den Tieren und Pflanzen als Gast und nicht mehr als Eindringling betrachtet wird. Das Wichtigste jedoch, was er während dieser Zeit lernte, war es, wieder mehr auf seine Abenteuerstimme zu vertrauen. Und diese sagte ihm nun, dass es an der Zeit war, den bisherigen, ziellosen Karriereversuch aufzugeben und als Heikos rechte Hand mit in die Wildnisschule einzusteigen.
Wildnisschule – Zwischenlösung auf dem Weg in die Freiheit
Gleich im Anschluss an die Ausbildung zog Franz als Couchsurfer bei Heiko ein und lebte die nächsten drei Jahre in dessen Wohnzimmer. Dabei besaß er nicht mehr, als er in einer violett-türkisen Sporttasche unterbrachte.
In dieser Zeit bauten die beiden gemeinsam, die noch junge „Wildnisschule Heiko Gärtner“ zu einem gut funktionierenden und erfolgreichen Betrieb aus. Sie leiteten heilpädagogische Kurse für kriminelle, drogenabhängige oder anderweitig problembehaftete Jugendliche, gaben Teamtrainings und Coachings für Firmen und Unternehmen und bildeten Wildnislehrer, Erlebnispädagogen, Waldkindergärtner, Survivalexperten und Naturheiler aus. Für eine Weile schien es, als sei dies nun wirklich das Leben, dass sie von tiefstem Herzen her leben wollten.
Doch auch dieser Eindruck täuschte und schon bald merkten beide unabhängig von einander, dass noch immer etwas wichtiges fehlte.
Arbeit als Extremjournalist
Um herausfinden, was genau dies war, erweiterten sie ihre Arbeit auf andere Felder, die vielleicht erneut einen Umbruch bringen konnten. Gemeinsam mit dem NDR, mit RTL-Exklusiv, mit Pro7 Welt der Wunder und sogar dem japanischen Sender Nippon-TV drehten sie Dokumentation über Survival und Wildnis. Für einen kurzen Zeitraum verfolgten sie zudem den Plan, ein eigenes Seminarzentrum im Altmühltal zu eröffnen.
Die entscheidende Erkenntnis folgte dann jedoch über einen ganz anderen Weg. Im Winter 2012 machten sie sich gemeinsam mit einem wagemutigen Projekt auf. Als Extremjournalisten tauchten sie in die Rolle von Obdachlosen und lebten mehrere Wochen auf den Straßen verschiedener deutscher Großstädte. Vollkommen anders als erwartet, wurde dies nicht die härteste und entbehrungsreichste Zeit ihres Lebens. Es wurde sondern sogar eine der reichsten und entspanntesten. Die Obdachlosen, mit denen sie dabei in Kontakt kamen, zeigten ihnen unzählige Wege, um locker und leicht auch ohne Geld in unserer Gesellschaft leben zu können. Es fing beim Containern an, bei dem man die weggeworfene, aber vollkommen intakte Ware von Supermärkten aus deren Abfallcontainern rettet. Und es reichte bis hin zu Einrichtungen wie den Tafeln, Wärmestuben und Obdachlosenunterkünften.
Die Erfahrungen, die sie hier auf der Straße sammelten, wurden zu einem Samenkorn, das später u der Idee heranwuchs, als geldlose Nomaden um die Erde zu ziehen.
Zunächst jedoch warteten noch weitere Projekte auf ihre Umsetzung. Mit der Bildentour folgte die zweite große Erfahrung als Extremjournalist. Dieses Mal begaben Sie sich in die Rolle von Blinden, bzw. stark Sehbehinderten um herauszufinden, wie es war, mit einem Sinn weniger zurecht kommen zu müssen.
Einführung in die Welt der Schamanen und Medizinleute
Ein Anruf an einem kühlen Samstag-Nachmittag brachte schließlich eine weitere Entscheidende Wende ins Leben von Franz Bujor. Einige Jahre zuvor hatte Heiko einen Medizinmann aus Oklahoma kennengelernt, für den er unter aanderem Dokumentationen über Aborigines gemacht hatte. Nun tauchte dieser Medizinmann plötzlich wieder wie aus dem Nichts auf und lud Heiko zu einem Heilertreffen in Österreich ein. Hierbei versammelten sich Heiler aus aller Welt, um das alte, indianische Schamanenwissen wieder zu neuem Leben zu erwecken. „Keine Chance!“ sagte Heiko entschieden, „Ihr seit mit viel zu unheimlich mit euren spirituellen Kräften! Wenn ich mit dabei sein soll, dann nur unter der Bedingung, dass ich jemanden mitnehmen kann, den ich gut kenne, mit dem ich mich austauschen kann und der mir bestätigt, dass ich nicht vollkommen verrückt bin!“
Der Medizinmann willigte ein und so bekam auch Franz die einzigartige Chance, an diesem Treffen teilzunehmen.
Nicht ahnend, was ihn erwartete, machte er sich anders als Heiko nicht die geringsten Sorgen über die Konsequenzen dieser Entscheidung. Später sollte sich das einmal wandeln und dann würde er noch zu genüge die Hosen voll bekommen. Aber zu diesem Zeitpunkt ahnte er von nichts. Vieles von dem, was er in dem kommenden Jahr erlebte widersprach allem, was er bislang über die Welt zu wissen glaubte. Doch zunächst waren es nur spannende Ereignisse und ein netter Ausflug in die österreichischen Berge. Erst als der Medizinmann sie eines Abends zu sich rief und ihnen mit wissendem Lächeln alte Tagebücher überreichte, begann er zu ahnen, dass dies erst der Beginn einer langen Reise war.
Vorbereitung der Weltreise
Das Tagebuch, das Franz Bujor (oder zu diesem Zeitpunkt noch Tobias Krüger) bekommen hatte, enthielt die Aufeichnungen des Wander- und Bettelmönchs Franz von Assisi. Dieser war viele Jahre lang als Pilger ohne einen Cent durch Europa gereist, um zu Forschen, um in ein tiefes und unerschütterliches Gottvertrauen zu kommen und um seinen Mitmenschen als Heiler und spiritueller Berater zur Seite zu stehen, wo immer es gerade wichtig war. Für Tobias Krüger war nun klar, dass er nicht länger hier verweilen konnte. Er wollte in die Fußstapfen des Mönches treten und ebenfalls die Welt bereisen. Heiko, der zum gleichen Zeitpunkt ganz ähnliche Informationen in den Tagebüchern des alten Apachenscouts „Stalking Wolf“ gelesen hatte, brannte nun für die gleiche Idee.
Es folgte ein Jahr der Vorbereitung, in dem die Wildnisschule an Nachfolger übergeben wurde, in dem sie Sponsoren und Partner akquirierten, ihre Reiseroute planten, ihre Ausrüstung zusammenstellten und alles für den Start ihres Nomadenlebens am 01.01.2014 vorbereiteten.
Als Wandermönch auf Weltreise
Seither ist er gemeinsam mit Heiko Gärtner auf dem Weg, um zu Fuß und ohne Geld um die ganze Welt zu wandern. Zunächst war die Idee mit dem Wandermönch für ihn dabei eher symbolisch. Doch bald schon merkte er, dass weit mehr dahinter steckte, als er es selber je vermutet hätte. All die Jahre seit seinem Studium hatte er bereits mit der Einfachheit eines Mönches gelebt, ohne sich dessen auch nur bewusst zu sein. Nun kamen nach und nach weitere Aspekte hinzu. Er entschied sich für ein Leben im Zölibat und löste seine Konten auf. Schließlich legte er in alter Mönchstradition seinen bürgerlichen Namen Tobias Krüger ab um zu Franz von Bujor zu werden. Alles weitere über die Weltreise brauchen wir euch an dieser Stelle aber natürlich nicht zu berichten, denn das könnt ihr ja in Ruhe in unseren Reisetagebüchern nachlesen.
Über mich: Franz von Bujor
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Abitur und Studium
Dass er trotz steter Bemühungen in all den Jahren der Schulzeit nahezu nichts gelernt hatte, merkte er erst nach dem Abitur. Denn jetzt bekam er zum ersten Mal wirklich die Gelegenheit, frei und selbstbestimmt zu lernen. Bis zu diesem Moment war er stets davon ausgegangen, dass es Ziel seines gesellschaftlichen Umfeldes war, ihn so gut wie möglich auf ein freies und selbstbestimmtes Leben vorzubereiten, weshalb er sich diesem gegenüber nun verpflichtet fühlte. Dadurch entstand eine innere Spannung, die er so nicht gewohnt war. Auf der einen Seite wurde nun die Stimme des Abenteuer-Ichs in ihm wieder lauter. Sie forderte klar und deutlich, keinen genormten Berufsweg einzuschlagen, sondern „etwas Sinnvolles“ mit seinem Leben anzufangen. Viel konkreter wurde diese Stimme leider nicht, da es ihr bisher an Informationen fehlte, was ihre Forderung übehaupt bedeutete.
Zwischenlösung aus Harmoniesucht
Zur gleichen Zeit forderte das Anpassungs-Ich in ihm, dass er einen „vernünftigen Weg“ einschlagen solle, der seine Mutter zufriedenstellen und stolz machen würde. Als überzeugter Harmonie-Junkey beschloss er daraufhin, den Konflikt dieser beiden inneren Parteien offen austragen zu lassen sondern einen Weg zu finden, um es es beiden recht zu machen. Aus diesem Grund schrieb er sich nach einer kurzen Abenteuer-Auszeit-Phase in einem serbischen Kinderheim für den Studiengang Kulturpädagogik ein. Das Studium war in seinen Augen abstrakt und abenteuerlich genug, um den Anforderungen seiner Herzensstimme zu genügen. Gleichzeitig war es als reguläres Hochschulstudium aber auch solide und „normal“ genug, um die Erwartungen der Eltern zu erfüllen.
Keine klare entscheidung bringt auch kein Wachstum
Vor lauter Stolz über diese geniale Kompromisslösung merkte er jedoch schon wieder nicht, dass der Studiengang nahezu inhaltslos war. Erst nach rund drei Jahren stellte er dann so langsam fest, dass er noch immer keinen Schritt weiter gekommen war. Lediglich das Praxissemester in Guatemala stellte hier eine Ausnahme dar. Denn in dieser Zeit bekam er zum ersten Mal die Gelegenheit wirklich eine Erkundungsreise in die Welt zu unternehmen. Er bestieg Vulkane, grillte Stockbrot über einem Lavafluss, lernte verschiedene Maya-Familien kennen und spürte zum ersten Mal, was es bedeutete, sich aus den Fesseln des Gesellschaftslebens und der eigenen Familiensystematik zu lösen.
Berufswahl und Arbeitsleben
Nach Abschluss des Studiums versuchte er dieses Freiheitsgefühl erneut zu erlangen. Daraus entstand die Idee, sich selbstständig zu machen, anstatt einen Job in einer festen, bereits vorgegebenen Struktur anzunehmen. Dummerweise gab es da noch immer dieses eine offene Problem: Sein Anpassungs-Ich pochte hartnäckig darauf, niemals eine Entscheidung zu treffen, mit denen seine Eltern nicht einverstanden sein könnten. Aus diesem Grund war der freiste und abenteuerlichste Weg, der in diesem Moment möglich war, der eines Erlebnispädagogen. Immerhin arbeitete man dann mit und in der wilden Natur. Zudem unternahm man auch noch lauter spannende Dinge, wie Klettern, Kanu fahren, Höhlen erkunden, Hochseilgärten erklimmen und Flöße bauen. Zudem bot es die Gelegenheit, durch ganz Deutschland zu reisen und auf diese Weise möglichst wenig zu Hause sein zu müssen, ohne dass dies unangenehm auffiel.
Gerade als es den Anschein machte, dass er sein Abenteuer-Ich nun auf diese Weise mit einer Anhäufung von Scheinerlebnissen betrügen könne, kam es zu einem wichtigen Wendepunkt. Bei einem Auftrag für ein Jugendtrainingsprogramm in der Eifel, lernte er Heiko Gärtner kennen, der zu diesem Zeitpunkt für den gleichen Anbieter arbeitete. Es reichte ein kurzes Gespräch, und sofort erwachte die Abenteuer-Stimme wieder aus dem Halbschlaf, in den sie die Kompromisslösungen gewiegt hatten. Moment! Gab es da vielleicht doch noch einen kleinen aber nicht unerheblichen Unterschied, zwischen einem Forscher und einem Erlebnispädagogen?
Während letzterer für die Erfüllung seiner Mission die ganze Welt bereiste, um Antworten auf brennende Fragen zu finden, verbrachte ersterer seine Zeit damit, durch Deutschland zu trampen und die immer gleichen Bespaßungs-Aktionen mit immer neuen Gruppen durchzuführen. Allein der Umstand, dass man sich häufig in Wäldern aufhielt, machte einen ja noch nicht zu einem Naturkundigen. Immerhin wurde man ja durch den bloßen Aufenthalt in einer Bibliothek auch nicht zu einem belesenen Menschen!
Ausbildung zum Survival-Experten und Wildnislehrer
So beschloss er, dass es erneut Zeit war, sein Leben zu verändern. Wenn er schon mit Menschen hinaus in die Natur ging, dann wollte er ihnen dabei wenigstens auch wirklich etwas vermitteln können. Zu Beginn des folgenden Jahres machte er daher eine Intensivausbildung bei Heiko Gärtner. Er lernte, wie man ohne Hilfsmittel in der Natur überlebt. Wie man sich orientiert, wie man ein Feuer mit Feuersteinen oder einem Feuerbogen entfacht, wie man tierische und pflanzliche Wild- und Notnahrung findet und zubereitet, wie man sich Schutzunterkünfte, Werkzeug und Küchenutensilien baut, wie man Wasser aufbereitet und wie man wieder mit dem Wald verschmelzen kann, so dass man von den Tieren und Pflanzen als Gast und nicht mehr als Eindringling betrachtet wird. Das Wichtigste jedoch, was er während dieser Zeit lernte, war es, wieder mehr auf seine Abenteuerstimme zu vertrauen. Und diese sagte ihm nun, dass es an der Zeit war, den bisherigen, ziellosen Karriereversuch aufzugeben und als Heikos rechte Hand mit in die Wildnisschule einzusteigen.
Wildnisschule – Zwischenlösung auf dem Weg in die Freiheit
Gleich im Anschluss an die Ausbildung zog Franz als Couchsurfer bei Heiko ein und lebte die nächsten drei Jahre in dessen Wohnzimmer. Dabei besaß er nicht mehr, als er in einer violett-türkisen Sporttasche unterbrachte.
In dieser Zeit bauten die beiden gemeinsam, die noch junge „Wildnisschule Heiko Gärtner“ zu einem gut funktionierenden und erfolgreichen Betrieb aus. Sie leiteten heilpädagogische Kurse für kriminelle, drogenabhängige oder anderweitig problembehaftete Jugendliche, gaben Teamtrainings und Coachings für Firmen und Unternehmen und bildeten Wildnislehrer, Erlebnispädagogen, Waldkindergärtner, Survivalexperten und Naturheiler aus. Für eine Weile schien es, als sei dies nun wirklich das Leben, dass sie von tiefstem Herzen her leben wollten.
Doch auch dieser Eindruck täuschte und schon bald merkten beide unabhängig von einander, dass noch immer etwas wichtiges fehlte.
Arbeit als Extremjournalist
Um herausfinden, was genau dies war, erweiterten sie ihre Arbeit auf andere Felder, die vielleicht erneut einen Umbruch bringen konnten. Gemeinsam mit dem NDR, mit RTL-Exklusiv, mit Pro7 Welt der Wunder und sogar dem japanischen Sender Nippon-TV drehten sie Dokumentation über Survival und Wildnis. Für einen kurzen Zeitraum verfolgten sie zudem den Plan, ein eigenes Seminarzentrum im Altmühltal zu eröffnen.
Die entscheidende Erkenntnis folgte dann jedoch über einen ganz anderen Weg. Im Winter 2012 machten sie sich gemeinsam mit einem wagemutigen Projekt auf. Als Extremjournalisten tauchten sie in die Rolle von Obdachlosen und lebten mehrere Wochen auf den Straßen verschiedener deutscher Großstädte. Vollkommen anders als erwartet, wurde dies nicht die härteste und entbehrungsreichste Zeit ihres Lebens. Es wurde sondern sogar eine der reichsten und entspanntesten. Die Obdachlosen, mit denen sie dabei in Kontakt kamen, zeigten ihnen unzählige Wege, um locker und leicht auch ohne Geld in unserer Gesellschaft leben zu können. Es fing beim Containern an, bei dem man die weggeworfene, aber vollkommen intakte Ware von Supermärkten aus deren Abfallcontainern rettet. Und es reichte bis hin zu Einrichtungen wie den Tafeln, Wärmestuben und Obdachlosenunterkünften.
Die Erfahrungen, die sie hier auf der Straße sammelten, wurden zu einem Samenkorn, das später u der Idee heranwuchs, als geldlose Nomaden um die Erde zu ziehen.
Zunächst jedoch warteten noch weitere Projekte auf ihre Umsetzung. Mit der Bildentour folgte die zweite große Erfahrung als Extremjournalist. Dieses Mal begaben Sie sich in die Rolle von Blinden, bzw. stark Sehbehinderten um herauszufinden, wie es war, mit einem Sinn weniger zurecht kommen zu müssen.
Einführung in die Welt der Schamanen und Medizinleute
Ein Anruf an einem kühlen Samstag-Nachmittag brachte schließlich eine weitere Entscheidende Wende ins Leben von Franz Bujor. Einige Jahre zuvor hatte Heiko einen Medizinmann aus Oklahoma kennengelernt, für den er unter aanderem Dokumentationen über Aborigines gemacht hatte. Nun tauchte dieser Medizinmann plötzlich wieder wie aus dem Nichts auf und lud Heiko zu einem Heilertreffen in Österreich ein. Hierbei versammelten sich Heiler aus aller Welt, um das alte, indianische Schamanenwissen wieder zu neuem Leben zu erwecken. „Keine Chance!“ sagte Heiko entschieden, „Ihr seit mit viel zu unheimlich mit euren spirituellen Kräften! Wenn ich mit dabei sein soll, dann nur unter der Bedingung, dass ich jemanden mitnehmen kann, den ich gut kenne, mit dem ich mich austauschen kann und der mir bestätigt, dass ich nicht vollkommen verrückt bin!“
Der Medizinmann willigte ein und so bekam auch Franz die einzigartige Chance, an diesem Treffen teilzunehmen.
Nicht ahnend, was ihn erwartete, machte er sich anders als Heiko nicht die geringsten Sorgen über die Konsequenzen dieser Entscheidung. Später sollte sich das einmal wandeln und dann würde er noch zu genüge die Hosen voll bekommen. Aber zu diesem Zeitpunkt ahnte er von nichts. Vieles von dem, was er in dem kommenden Jahr erlebte widersprach allem, was er bislang über die Welt zu wissen glaubte. Doch zunächst waren es nur spannende Ereignisse und ein netter Ausflug in die österreichischen Berge. Erst als der Medizinmann sie eines Abends zu sich rief und ihnen mit wissendem Lächeln alte Tagebücher überreichte, begann er zu ahnen, dass dies erst der Beginn einer langen Reise war.
Vorbereitung der Weltreise
Das Tagebuch, das Franz Bujor (oder zu diesem Zeitpunkt noch Tobias Krüger) bekommen hatte, enthielt die Aufeichnungen des Wander- und Bettelmönchs Franz von Assisi. Dieser war viele Jahre lang als Pilger ohne einen Cent durch Europa gereist, um zu Forschen, um in ein tiefes und unerschütterliches Gottvertrauen zu kommen und um seinen Mitmenschen als Heiler und spiritueller Berater zur Seite zu stehen, wo immer es gerade wichtig war. Für Tobias Krüger war nun klar, dass er nicht länger hier verweilen konnte. Er wollte in die Fußstapfen des Mönches treten und ebenfalls die Welt bereisen. Heiko, der zum gleichen Zeitpunkt ganz ähnliche Informationen in den Tagebüchern des alten Apachenscouts „Stalking Wolf“ gelesen hatte, brannte nun für die gleiche Idee.
Es folgte ein Jahr der Vorbereitung, in dem die Wildnisschule an Nachfolger übergeben wurde, in dem sie Sponsoren und Partner akquirierten, ihre Reiseroute planten, ihre Ausrüstung zusammenstellten und alles für den Start ihres Nomadenlebens am 01.01.2014 vorbereiteten.
Als Wandermönch auf Weltreise
Seither ist er gemeinsam mit Heiko Gärtner auf dem Weg, um zu Fuß und ohne Geld um die ganze Welt zu wandern. Zunächst war die Idee mit dem Wandermönch für ihn dabei eher symbolisch. Doch bald schon merkte er, dass weit mehr dahinter steckte, als er es selber je vermutet hätte. All die Jahre seit seinem Studium hatte er bereits mit der Einfachheit eines Mönches gelebt, ohne sich dessen auch nur bewusst zu sein. Nun kamen nach und nach weitere Aspekte hinzu. Er entschied sich für ein Leben im Zölibat und löste seine Konten auf. Schließlich legte er in alter Mönchstradition seinen bürgerlichen Namen Tobias Krüger ab um zu Franz von Bujor zu werden. Alles weitere über die Weltreise brauchen wir euch an dieser Stelle aber natürlich nicht zu berichten, denn das könnt ihr ja in Ruhe in unseren Reisetagebüchern nachlesen.
Über mich: Franz von Bujor
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Abitur und Studium
Dass er trotz steter Bemühungen in all den Jahren der Schulzeit nahezu nichts gelernt hatte, merkte er erst nach dem Abitur. Denn jetzt bekam er zum ersten Mal wirklich die Gelegenheit, frei und selbstbestimmt zu lernen. Bis zu diesem Moment war er stets davon ausgegangen, dass es Ziel seines gesellschaftlichen Umfeldes war, ihn so gut wie möglich auf ein freies und selbstbestimmtes Leben vorzubereiten, weshalb er sich diesem gegenüber nun verpflichtet fühlte. Dadurch entstand eine innere Spannung, die er so nicht gewohnt war. Auf der einen Seite wurde nun die Stimme des Abenteuer-Ichs in ihm wieder lauter. Sie forderte klar und deutlich, keinen genormten Berufsweg einzuschlagen, sondern „etwas Sinnvolles“ mit seinem Leben anzufangen. Viel konkreter wurde diese Stimme leider nicht, da es ihr bisher an Informationen fehlte, was ihre Forderung übehaupt bedeutete.
Zwischenlösung aus Harmoniesucht
Zur gleichen Zeit forderte das Anpassungs-Ich in ihm, dass er einen „vernünftigen Weg“ einschlagen solle, der seine Mutter zufriedenstellen und stolz machen würde. Als überzeugter Harmonie-Junkey beschloss er daraufhin, den Konflikt dieser beiden inneren Parteien offen austragen zu lassen sondern einen Weg zu finden, um es es beiden recht zu machen. Aus diesem Grund schrieb er sich nach einer kurzen Abenteuer-Auszeit-Phase in einem serbischen Kinderheim für den Studiengang Kulturpädagogik ein. Das Studium war in seinen Augen abstrakt und abenteuerlich genug, um den Anforderungen seiner Herzensstimme zu genügen. Gleichzeitig war es als reguläres Hochschulstudium aber auch solide und „normal“ genug, um die Erwartungen der Eltern zu erfüllen.
Keine klare entscheidung bringt auch kein Wachstum
Vor lauter Stolz über diese geniale Kompromisslösung merkte er jedoch schon wieder nicht, dass der Studiengang nahezu inhaltslos war. Erst nach rund drei Jahren stellte er dann so langsam fest, dass er noch immer keinen Schritt weiter gekommen war. Lediglich das Praxissemester in Guatemala stellte hier eine Ausnahme dar. Denn in dieser Zeit bekam er zum ersten Mal die Gelegenheit wirklich eine Erkundungsreise in die Welt zu unternehmen. Er bestieg Vulkane, grillte Stockbrot über einem Lavafluss, lernte verschiedene Maya-Familien kennen und spürte zum ersten Mal, was es bedeutete, sich aus den Fesseln des Gesellschaftslebens und der eigenen Familiensystematik zu lösen.
Berufswahl und Arbeitsleben
Nach Abschluss des Studiums versuchte er dieses Freiheitsgefühl erneut zu erlangen. Daraus entstand die Idee, sich selbstständig zu machen, anstatt einen Job in einer festen, bereits vorgegebenen Struktur anzunehmen. Dummerweise gab es da noch immer dieses eine offene Problem: Sein Anpassungs-Ich pochte hartnäckig darauf, niemals eine Entscheidung zu treffen, mit denen seine Eltern nicht einverstanden sein könnten. Aus diesem Grund war der freiste und abenteuerlichste Weg, der in diesem Moment möglich war, der eines Erlebnispädagogen. Immerhin arbeitete man dann mit und in der wilden Natur. Zudem unternahm man auch noch lauter spannende Dinge, wie Klettern, Kanu fahren, Höhlen erkunden, Hochseilgärten erklimmen und Flöße bauen. Zudem bot es die Gelegenheit, durch ganz Deutschland zu reisen und auf diese Weise möglichst wenig zu Hause sein zu müssen, ohne dass dies unangenehm auffiel.
Gerade als es den Anschein machte, dass er sein Abenteuer-Ich nun auf diese Weise mit einer Anhäufung von Scheinerlebnissen betrügen könne, kam es zu einem wichtigen Wendepunkt. Bei einem Auftrag für ein Jugendtrainingsprogramm in der Eifel, lernte er Heiko Gärtner kennen, der zu diesem Zeitpunkt für den gleichen Anbieter arbeitete. Es reichte ein kurzes Gespräch, und sofort erwachte die Abenteuer-Stimme wieder aus dem Halbschlaf, in den sie die Kompromisslösungen gewiegt hatten. Moment! Gab es da vielleicht doch noch einen kleinen aber nicht unerheblichen Unterschied, zwischen einem Forscher und einem Erlebnispädagogen?
Während letzterer für die Erfüllung seiner Mission die ganze Welt bereiste, um Antworten auf brennende Fragen zu finden, verbrachte ersterer seine Zeit damit, durch Deutschland zu trampen und die immer gleichen Bespaßungs-Aktionen mit immer neuen Gruppen durchzuführen. Allein der Umstand, dass man sich häufig in Wäldern aufhielt, machte einen ja noch nicht zu einem Naturkundigen. Immerhin wurde man ja durch den bloßen Aufenthalt in einer Bibliothek auch nicht zu einem belesenen Menschen!
Ausbildung zum Survival-Experten und Wildnislehrer
So beschloss er, dass es erneut Zeit war, sein Leben zu verändern. Wenn er schon mit Menschen hinaus in die Natur ging, dann wollte er ihnen dabei wenigstens auch wirklich etwas vermitteln können. Zu Beginn des folgenden Jahres machte er daher eine Intensivausbildung bei Heiko Gärtner. Er lernte, wie man ohne Hilfsmittel in der Natur überlebt. Wie man sich orientiert, wie man ein Feuer mit Feuersteinen oder einem Feuerbogen entfacht, wie man tierische und pflanzliche Wild- und Notnahrung findet und zubereitet, wie man sich Schutzunterkünfte, Werkzeug und Küchenutensilien baut, wie man Wasser aufbereitet und wie man wieder mit dem Wald verschmelzen kann, so dass man von den Tieren und Pflanzen als Gast und nicht mehr als Eindringling betrachtet wird. Das Wichtigste jedoch, was er während dieser Zeit lernte, war es, wieder mehr auf seine Abenteuerstimme zu vertrauen. Und diese sagte ihm nun, dass es an der Zeit war, den bisherigen, ziellosen Karriereversuch aufzugeben und als Heikos rechte Hand mit in die Wildnisschule einzusteigen.
Wildnisschule – Zwischenlösung auf dem Weg in die Freiheit
Gleich im Anschluss an die Ausbildung zog Franz als Couchsurfer bei Heiko ein und lebte die nächsten drei Jahre in dessen Wohnzimmer. Dabei besaß er nicht mehr, als er in einer violett-türkisen Sporttasche unterbrachte.
In dieser Zeit bauten die beiden gemeinsam, die noch junge „Wildnisschule Heiko Gärtner“ zu einem gut funktionierenden und erfolgreichen Betrieb aus. Sie leiteten heilpädagogische Kurse für kriminelle, drogenabhängige oder anderweitig problembehaftete Jugendliche, gaben Teamtrainings und Coachings für Firmen und Unternehmen und bildeten Wildnislehrer, Erlebnispädagogen, Waldkindergärtner, Survivalexperten und Naturheiler aus. Für eine Weile schien es, als sei dies nun wirklich das Leben, dass sie von tiefstem Herzen her leben wollten.
Doch auch dieser Eindruck täuschte und schon bald merkten beide unabhängig von einander, dass noch immer etwas wichtiges fehlte.
Arbeit als Extremjournalist
Um herausfinden, was genau dies war, erweiterten sie ihre Arbeit auf andere Felder, die vielleicht erneut einen Umbruch bringen konnten. Gemeinsam mit dem NDR, mit RTL-Exklusiv, mit Pro7 Welt der Wunder und sogar dem japanischen Sender Nippon-TV drehten sie Dokumentation über Survival und Wildnis. Für einen kurzen Zeitraum verfolgten sie zudem den Plan, ein eigenes Seminarzentrum im Altmühltal zu eröffnen.
Die entscheidende Erkenntnis folgte dann jedoch über einen ganz anderen Weg. Im Winter 2012 machten sie sich gemeinsam mit einem wagemutigen Projekt auf. Als Extremjournalisten tauchten sie in die Rolle von Obdachlosen und lebten mehrere Wochen auf den Straßen verschiedener deutscher Großstädte. Vollkommen anders als erwartet, wurde dies nicht die härteste und entbehrungsreichste Zeit ihres Lebens. Es wurde sondern sogar eine der reichsten und entspanntesten. Die Obdachlosen, mit denen sie dabei in Kontakt kamen, zeigten ihnen unzählige Wege, um locker und leicht auch ohne Geld in unserer Gesellschaft leben zu können. Es fing beim Containern an, bei dem man die weggeworfene, aber vollkommen intakte Ware von Supermärkten aus deren Abfallcontainern rettet. Und es reichte bis hin zu Einrichtungen wie den Tafeln, Wärmestuben und Obdachlosenunterkünften.
Die Erfahrungen, die sie hier auf der Straße sammelten, wurden zu einem Samenkorn, das später u der Idee heranwuchs, als geldlose Nomaden um die Erde zu ziehen.
Zunächst jedoch warteten noch weitere Projekte auf ihre Umsetzung. Mit der Bildentour folgte die zweite große Erfahrung als Extremjournalist. Dieses Mal begaben Sie sich in die Rolle von Blinden, bzw. stark Sehbehinderten um herauszufinden, wie es war, mit einem Sinn weniger zurecht kommen zu müssen.
Einführung in die Welt der Schamanen und Medizinleute
Ein Anruf an einem kühlen Samstag-Nachmittag brachte schließlich eine weitere Entscheidende Wende ins Leben von Franz Bujor. Einige Jahre zuvor hatte Heiko einen Medizinmann aus Oklahoma kennengelernt, für den er unter aanderem Dokumentationen über Aborigines gemacht hatte. Nun tauchte dieser Medizinmann plötzlich wieder wie aus dem Nichts auf und lud Heiko zu einem Heilertreffen in Österreich ein. Hierbei versammelten sich Heiler aus aller Welt, um das alte, indianische Schamanenwissen wieder zu neuem Leben zu erwecken. „Keine Chance!“ sagte Heiko entschieden, „Ihr seit mit viel zu unheimlich mit euren spirituellen Kräften! Wenn ich mit dabei sein soll, dann nur unter der Bedingung, dass ich jemanden mitnehmen kann, den ich gut kenne, mit dem ich mich austauschen kann und der mir bestätigt, dass ich nicht vollkommen verrückt bin!“
Der Medizinmann willigte ein und so bekam auch Franz die einzigartige Chance, an diesem Treffen teilzunehmen.
Nicht ahnend, was ihn erwartete, machte er sich anders als Heiko nicht die geringsten Sorgen über die Konsequenzen dieser Entscheidung. Später sollte sich das einmal wandeln und dann würde er noch zu genüge die Hosen voll bekommen. Aber zu diesem Zeitpunkt ahnte er von nichts. Vieles von dem, was er in dem kommenden Jahr erlebte widersprach allem, was er bislang über die Welt zu wissen glaubte. Doch zunächst waren es nur spannende Ereignisse und ein netter Ausflug in die österreichischen Berge. Erst als der Medizinmann sie eines Abends zu sich rief und ihnen mit wissendem Lächeln alte Tagebücher überreichte, begann er zu ahnen, dass dies erst der Beginn einer langen Reise war.
Vorbereitung der Weltreise
Das Tagebuch, das Franz Bujor (oder zu diesem Zeitpunkt noch Tobias Krüger) bekommen hatte, enthielt die Aufeichnungen des Wander- und Bettelmönchs Franz von Assisi. Dieser war viele Jahre lang als Pilger ohne einen Cent durch Europa gereist, um zu Forschen, um in ein tiefes und unerschütterliches Gottvertrauen zu kommen und um seinen Mitmenschen als Heiler und spiritueller Berater zur Seite zu stehen, wo immer es gerade wichtig war. Für Tobias Krüger war nun klar, dass er nicht länger hier verweilen konnte. Er wollte in die Fußstapfen des Mönches treten und ebenfalls die Welt bereisen. Heiko, der zum gleichen Zeitpunkt ganz ähnliche Informationen in den Tagebüchern des alten Apachenscouts „Stalking Wolf“ gelesen hatte, brannte nun für die gleiche Idee.
Es folgte ein Jahr der Vorbereitung, in dem die Wildnisschule an Nachfolger übergeben wurde, in dem sie Sponsoren und Partner akquirierten, ihre Reiseroute planten, ihre Ausrüstung zusammenstellten und alles für den Start ihres Nomadenlebens am 01.01.2014 vorbereiteten.
Als Wandermönch auf Weltreise
Seither ist er gemeinsam mit Heiko Gärtner auf dem Weg, um zu Fuß und ohne Geld um die ganze Welt zu wandern. Zunächst war die Idee mit dem Wandermönch für ihn dabei eher symbolisch. Doch bald schon merkte er, dass weit mehr dahinter steckte, als er es selber je vermutet hätte. All die Jahre seit seinem Studium hatte er bereits mit der Einfachheit eines Mönches gelebt, ohne sich dessen auch nur bewusst zu sein. Nun kamen nach und nach weitere Aspekte hinzu. Er entschied sich für ein Leben im Zölibat und löste seine Konten auf. Schließlich legte er in alter Mönchstradition seinen bürgerlichen Namen Tobias Krüger ab um zu Franz von Bujor zu werden. Alles weitere über die Weltreise brauchen wir euch an dieser Stelle aber natürlich nicht zu berichten, denn das könnt ihr ja in Ruhe in unseren Reisetagebüchern nachlesen.
Über mich: Franz von Bujor
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Abitur und Studium
Dass er trotz steter Bemühungen in all den Jahren der Schulzeit nahezu nichts gelernt hatte, merkte er erst nach dem Abitur. Denn jetzt bekam er zum ersten Mal wirklich die Gelegenheit, frei und selbstbestimmt zu lernen. Bis zu diesem Moment war er stets davon ausgegangen, dass es Ziel seines gesellschaftlichen Umfeldes war, ihn so gut wie möglich auf ein freies und selbstbestimmtes Leben vorzubereiten, weshalb er sich diesem gegenüber nun verpflichtet fühlte. Dadurch entstand eine innere Spannung, die er so nicht gewohnt war. Auf der einen Seite wurde nun die Stimme des Abenteuer-Ichs in ihm wieder lauter. Sie forderte klar und deutlich, keinen genormten Berufsweg einzuschlagen, sondern „etwas Sinnvolles“ mit seinem Leben anzufangen. Viel konkreter wurde diese Stimme leider nicht, da es ihr bisher an Informationen fehlte, was ihre Forderung übehaupt bedeutete.
Zwischenlösung aus Harmoniesucht
Zur gleichen Zeit forderte das Anpassungs-Ich in ihm, dass er einen „vernünftigen Weg“ einschlagen solle, der seine Mutter zufriedenstellen und stolz machen würde. Als überzeugter Harmonie-Junkey beschloss er daraufhin, den Konflikt dieser beiden inneren Parteien offen austragen zu lassen sondern einen Weg zu finden, um es es beiden recht zu machen. Aus diesem Grund schrieb er sich nach einer kurzen Abenteuer-Auszeit-Phase in einem serbischen Kinderheim für den Studiengang Kulturpädagogik ein. Das Studium war in seinen Augen abstrakt und abenteuerlich genug, um den Anforderungen seiner Herzensstimme zu genügen. Gleichzeitig war es als reguläres Hochschulstudium aber auch solide und „normal“ genug, um die Erwartungen der Eltern zu erfüllen.
Keine klare entscheidung bringt auch kein Wachstum
Vor lauter Stolz über diese geniale Kompromisslösung merkte er jedoch schon wieder nicht, dass der Studiengang nahezu inhaltslos war. Erst nach rund drei Jahren stellte er dann so langsam fest, dass er noch immer keinen Schritt weiter gekommen war. Lediglich das Praxissemester in Guatemala stellte hier eine Ausnahme dar. Denn in dieser Zeit bekam er zum ersten Mal die Gelegenheit wirklich eine Erkundungsreise in die Welt zu unternehmen. Er bestieg Vulkane, grillte Stockbrot über einem Lavafluss, lernte verschiedene Maya-Familien kennen und spürte zum ersten Mal, was es bedeutete, sich aus den Fesseln des Gesellschaftslebens und der eigenen Familiensystematik zu lösen.
Berufswahl und Arbeitsleben
Nach Abschluss des Studiums versuchte er dieses Freiheitsgefühl erneut zu erlangen. Daraus entstand die Idee, sich selbstständig zu machen, anstatt einen Job in einer festen, bereits vorgegebenen Struktur anzunehmen. Dummerweise gab es da noch immer dieses eine offene Problem: Sein Anpassungs-Ich pochte hartnäckig darauf, niemals eine Entscheidung zu treffen, mit denen seine Eltern nicht einverstanden sein könnten. Aus diesem Grund war der freiste und abenteuerlichste Weg, der in diesem Moment möglich war, der eines Erlebnispädagogen. Immerhin arbeitete man dann mit und in der wilden Natur. Zudem unternahm man auch noch lauter spannende Dinge, wie Klettern, Kanu fahren, Höhlen erkunden, Hochseilgärten erklimmen und Flöße bauen. Zudem bot es die Gelegenheit, durch ganz Deutschland zu reisen und auf diese Weise möglichst wenig zu Hause sein zu müssen, ohne dass dies unangenehm auffiel.
Gerade als es den Anschein machte, dass er sein Abenteuer-Ich nun auf diese Weise mit einer Anhäufung von Scheinerlebnissen betrügen könne, kam es zu einem wichtigen Wendepunkt. Bei einem Auftrag für ein Jugendtrainingsprogramm in der Eifel, lernte er Heiko Gärtner kennen, der zu diesem Zeitpunkt für den gleichen Anbieter arbeitete. Es reichte ein kurzes Gespräch, und sofort erwachte die Abenteuer-Stimme wieder aus dem Halbschlaf, in den sie die Kompromisslösungen gewiegt hatten. Moment! Gab es da vielleicht doch noch einen kleinen aber nicht unerheblichen Unterschied, zwischen einem Forscher und einem Erlebnispädagogen?
Während letzterer für die Erfüllung seiner Mission die ganze Welt bereiste, um Antworten auf brennende Fragen zu finden, verbrachte ersterer seine Zeit damit, durch Deutschland zu trampen und die immer gleichen Bespaßungs-Aktionen mit immer neuen Gruppen durchzuführen. Allein der Umstand, dass man sich häufig in Wäldern aufhielt, machte einen ja noch nicht zu einem Naturkundigen. Immerhin wurde man ja durch den bloßen Aufenthalt in einer Bibliothek auch nicht zu einem belesenen Menschen!
Ausbildung zum Survival-Experten und Wildnislehrer
So beschloss er, dass es erneut Zeit war, sein Leben zu verändern. Wenn er schon mit Menschen hinaus in die Natur ging, dann wollte er ihnen dabei wenigstens auch wirklich etwas vermitteln können. Zu Beginn des folgenden Jahres machte er daher eine Intensivausbildung bei Heiko Gärtner. Er lernte, wie man ohne Hilfsmittel in der Natur überlebt. Wie man sich orientiert, wie man ein Feuer mit Feuersteinen oder einem Feuerbogen entfacht, wie man tierische und pflanzliche Wild- und Notnahrung findet und zubereitet, wie man sich Schutzunterkünfte, Werkzeug und Küchenutensilien baut, wie man Wasser aufbereitet und wie man wieder mit dem Wald verschmelzen kann, so dass man von den Tieren und Pflanzen als Gast und nicht mehr als Eindringling betrachtet wird. Das Wichtigste jedoch, was er während dieser Zeit lernte, war es, wieder mehr auf seine Abenteuerstimme zu vertrauen. Und diese sagte ihm nun, dass es an der Zeit war, den bisherigen, ziellosen Karriereversuch aufzugeben und als Heikos rechte Hand mit in die Wildnisschule einzusteigen.
Wildnisschule – Zwischenlösung auf dem Weg in die Freiheit
Gleich im Anschluss an die Ausbildung zog Franz als Couchsurfer bei Heiko ein und lebte die nächsten drei Jahre in dessen Wohnzimmer. Dabei besaß er nicht mehr, als er in einer violett-türkisen Sporttasche unterbrachte.
In dieser Zeit bauten die beiden gemeinsam, die noch junge „Wildnisschule Heiko Gärtner“ zu einem gut funktionierenden und erfolgreichen Betrieb aus. Sie leiteten heilpädagogische Kurse für kriminelle, drogenabhängige oder anderweitig problembehaftete Jugendliche, gaben Teamtrainings und Coachings für Firmen und Unternehmen und bildeten Wildnislehrer, Erlebnispädagogen, Waldkindergärtner, Survivalexperten und Naturheiler aus. Für eine Weile schien es, als sei dies nun wirklich das Leben, dass sie von tiefstem Herzen her leben wollten.
Doch auch dieser Eindruck täuschte und schon bald merkten beide unabhängig von einander, dass noch immer etwas wichtiges fehlte.
Arbeit als Extremjournalist
Um herausfinden, was genau dies war, erweiterten sie ihre Arbeit auf andere Felder, die vielleicht erneut einen Umbruch bringen konnten. Gemeinsam mit dem NDR, mit RTL-Exklusiv, mit Pro7 Welt der Wunder und sogar dem japanischen Sender Nippon-TV drehten sie Dokumentation über Survival und Wildnis. Für einen kurzen Zeitraum verfolgten sie zudem den Plan, ein eigenes Seminarzentrum im Altmühltal zu eröffnen.
Die entscheidende Erkenntnis folgte dann jedoch über einen ganz anderen Weg. Im Winter 2012 machten sie sich gemeinsam mit einem wagemutigen Projekt auf. Als Extremjournalisten tauchten sie in die Rolle von Obdachlosen und lebten mehrere Wochen auf den Straßen verschiedener deutscher Großstädte. Vollkommen anders als erwartet, wurde dies nicht die härteste und entbehrungsreichste Zeit ihres Lebens. Es wurde sondern sogar eine der reichsten und entspanntesten. Die Obdachlosen, mit denen sie dabei in Kontakt kamen, zeigten ihnen unzählige Wege, um locker und leicht auch ohne Geld in unserer Gesellschaft leben zu können. Es fing beim Containern an, bei dem man die weggeworfene, aber vollkommen intakte Ware von Supermärkten aus deren Abfallcontainern rettet. Und es reichte bis hin zu Einrichtungen wie den Tafeln, Wärmestuben und Obdachlosenunterkünften.
Die Erfahrungen, die sie hier auf der Straße sammelten, wurden zu einem Samenkorn, das später u der Idee heranwuchs, als geldlose Nomaden um die Erde zu ziehen.
Zunächst jedoch warteten noch weitere Projekte auf ihre Umsetzung. Mit der Bildentour folgte die zweite große Erfahrung als Extremjournalist. Dieses Mal begaben Sie sich in die Rolle von Blinden, bzw. stark Sehbehinderten um herauszufinden, wie es war, mit einem Sinn weniger zurecht kommen zu müssen.
Einführung in die Welt der Schamanen und Medizinleute
Ein Anruf an einem kühlen Samstag-Nachmittag brachte schließlich eine weitere Entscheidende Wende ins Leben von Franz Bujor. Einige Jahre zuvor hatte Heiko einen Medizinmann aus Oklahoma kennengelernt, für den er unter aanderem Dokumentationen über Aborigines gemacht hatte. Nun tauchte dieser Medizinmann plötzlich wieder wie aus dem Nichts auf und lud Heiko zu einem Heilertreffen in Österreich ein. Hierbei versammelten sich Heiler aus aller Welt, um das alte, indianische Schamanenwissen wieder zu neuem Leben zu erwecken. „Keine Chance!“ sagte Heiko entschieden, „Ihr seit mit viel zu unheimlich mit euren spirituellen Kräften! Wenn ich mit dabei sein soll, dann nur unter der Bedingung, dass ich jemanden mitnehmen kann, den ich gut kenne, mit dem ich mich austauschen kann und der mir bestätigt, dass ich nicht vollkommen verrückt bin!“
Der Medizinmann willigte ein und so bekam auch Franz die einzigartige Chance, an diesem Treffen teilzunehmen.
Nicht ahnend, was ihn erwartete, machte er sich anders als Heiko nicht die geringsten Sorgen über die Konsequenzen dieser Entscheidung. Später sollte sich das einmal wandeln und dann würde er noch zu genüge die Hosen voll bekommen. Aber zu diesem Zeitpunkt ahnte er von nichts. Vieles von dem, was er in dem kommenden Jahr erlebte widersprach allem, was er bislang über die Welt zu wissen glaubte. Doch zunächst waren es nur spannende Ereignisse und ein netter Ausflug in die österreichischen Berge. Erst als der Medizinmann sie eines Abends zu sich rief und ihnen mit wissendem Lächeln alte Tagebücher überreichte, begann er zu ahnen, dass dies erst der Beginn einer langen Reise war.
Vorbereitung der Weltreise
Das Tagebuch, das Franz Bujor (oder zu diesem Zeitpunkt noch Tobias Krüger) bekommen hatte, enthielt die Aufeichnungen des Wander- und Bettelmönchs Franz von Assisi. Dieser war viele Jahre lang als Pilger ohne einen Cent durch Europa gereist, um zu Forschen, um in ein tiefes und unerschütterliches Gottvertrauen zu kommen und um seinen Mitmenschen als Heiler und spiritueller Berater zur Seite zu stehen, wo immer es gerade wichtig war. Für Tobias Krüger war nun klar, dass er nicht länger hier verweilen konnte. Er wollte in die Fußstapfen des Mönches treten und ebenfalls die Welt bereisen. Heiko, der zum gleichen Zeitpunkt ganz ähnliche Informationen in den Tagebüchern des alten Apachenscouts „Stalking Wolf“ gelesen hatte, brannte nun für die gleiche Idee.
Es folgte ein Jahr der Vorbereitung, in dem die Wildnisschule an Nachfolger übergeben wurde, in dem sie Sponsoren und Partner akquirierten, ihre Reiseroute planten, ihre Ausrüstung zusammenstellten und alles für den Start ihres Nomadenlebens am 01.01.2014 vorbereiteten.
Als Wandermönch auf Weltreise
Seither ist er gemeinsam mit Heiko Gärtner auf dem Weg, um zu Fuß und ohne Geld um die ganze Welt zu wandern. Zunächst war die Idee mit dem Wandermönch für ihn dabei eher symbolisch. Doch bald schon merkte er, dass weit mehr dahinter steckte, als er es selber je vermutet hätte. All die Jahre seit seinem Studium hatte er bereits mit der Einfachheit eines Mönches gelebt, ohne sich dessen auch nur bewusst zu sein. Nun kamen nach und nach weitere Aspekte hinzu. Er entschied sich für ein Leben im Zölibat und löste seine Konten auf. Schließlich legte er in alter Mönchstradition seinen bürgerlichen Namen Tobias Krüger ab um zu Franz von Bujor zu werden. Alles weitere über die Weltreise brauchen wir euch an dieser Stelle aber natürlich nicht zu berichten, denn das könnt ihr ja in Ruhe in unseren Reisetagebüchern nachlesen.
Über mich: Franz von Bujor
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Abitur und Studium
Dass er trotz steter Bemühungen in all den Jahren der Schulzeit nahezu nichts gelernt hatte, merkte er erst nach dem Abitur. Denn jetzt bekam er zum ersten Mal wirklich die Gelegenheit, frei und selbstbestimmt zu lernen. Bis zu diesem Moment war er stets davon ausgegangen, dass es Ziel seines gesellschaftlichen Umfeldes war, ihn so gut wie möglich auf ein freies und selbstbestimmtes Leben vorzubereiten, weshalb er sich diesem gegenüber nun verpflichtet fühlte. Dadurch entstand eine innere Spannung, die er so nicht gewohnt war. Auf der einen Seite wurde nun die Stimme des Abenteuer-Ichs in ihm wieder lauter. Sie forderte klar und deutlich, keinen genormten Berufsweg einzuschlagen, sondern „etwas Sinnvolles“ mit seinem Leben anzufangen. Viel konkreter wurde diese Stimme leider nicht, da es ihr bisher an Informationen fehlte, was ihre Forderung übehaupt bedeutete.
Zwischenlösung aus Harmoniesucht
Zur gleichen Zeit forderte das Anpassungs-Ich in ihm, dass er einen „vernünftigen Weg“ einschlagen solle, der seine Mutter zufriedenstellen und stolz machen würde. Als überzeugter Harmonie-Junkey beschloss er daraufhin, den Konflikt dieser beiden inneren Parteien offen austragen zu lassen sondern einen Weg zu finden, um es es beiden recht zu machen. Aus diesem Grund schrieb er sich nach einer kurzen Abenteuer-Auszeit-Phase in einem serbischen Kinderheim für den Studiengang Kulturpädagogik ein. Das Studium war in seinen Augen abstrakt und abenteuerlich genug, um den Anforderungen seiner Herzensstimme zu genügen. Gleichzeitig war es als reguläres Hochschulstudium aber auch solide und „normal“ genug, um die Erwartungen der Eltern zu erfüllen.
Keine klare entscheidung bringt auch kein Wachstum
Vor lauter Stolz über diese geniale Kompromisslösung merkte er jedoch schon wieder nicht, dass der Studiengang nahezu inhaltslos war. Erst nach rund drei Jahren stellte er dann so langsam fest, dass er noch immer keinen Schritt weiter gekommen war. Lediglich das Praxissemester in Guatemala stellte hier eine Ausnahme dar. Denn in dieser Zeit bekam er zum ersten Mal die Gelegenheit wirklich eine Erkundungsreise in die Welt zu unternehmen. Er bestieg Vulkane, grillte Stockbrot über einem Lavafluss, lernte verschiedene Maya-Familien kennen und spürte zum ersten Mal, was es bedeutete, sich aus den Fesseln des Gesellschaftslebens und der eigenen Familiensystematik zu lösen.
Berufswahl und Arbeitsleben
Nach Abschluss des Studiums versuchte er dieses Freiheitsgefühl erneut zu erlangen. Daraus entstand die Idee, sich selbstständig zu machen, anstatt einen Job in einer festen, bereits vorgegebenen Struktur anzunehmen. Dummerweise gab es da noch immer dieses eine offene Problem: Sein Anpassungs-Ich pochte hartnäckig darauf, niemals eine Entscheidung zu treffen, mit denen seine Eltern nicht einverstanden sein könnten. Aus diesem Grund war der freiste und abenteuerlichste Weg, der in diesem Moment möglich war, der eines Erlebnispädagogen. Immerhin arbeitete man dann mit und in der wilden Natur. Zudem unternahm man auch noch lauter spannende Dinge, wie Klettern, Kanu fahren, Höhlen erkunden, Hochseilgärten erklimmen und Flöße bauen. Zudem bot es die Gelegenheit, durch ganz Deutschland zu reisen und auf diese Weise möglichst wenig zu Hause sein zu müssen, ohne dass dies unangenehm auffiel.
Gerade als es den Anschein machte, dass er sein Abenteuer-Ich nun auf diese Weise mit einer Anhäufung von Scheinerlebnissen betrügen könne, kam es zu einem wichtigen Wendepunkt. Bei einem Auftrag für ein Jugendtrainingsprogramm in der Eifel, lernte er Heiko Gärtner kennen, der zu diesem Zeitpunkt für den gleichen Anbieter arbeitete. Es reichte ein kurzes Gespräch, und sofort erwachte die Abenteuer-Stimme wieder aus dem Halbschlaf, in den sie die Kompromisslösungen gewiegt hatten. Moment! Gab es da vielleicht doch noch einen kleinen aber nicht unerheblichen Unterschied, zwischen einem Forscher und einem Erlebnispädagogen?
Während letzterer für die Erfüllung seiner Mission die ganze Welt bereiste, um Antworten auf brennende Fragen zu finden, verbrachte ersterer seine Zeit damit, durch Deutschland zu trampen und die immer gleichen Bespaßungs-Aktionen mit immer neuen Gruppen durchzuführen. Allein der Umstand, dass man sich häufig in Wäldern aufhielt, machte einen ja noch nicht zu einem Naturkundigen. Immerhin wurde man ja durch den bloßen Aufenthalt in einer Bibliothek auch nicht zu einem belesenen Menschen!
Ausbildung zum Survival-Experten und Wildnislehrer
So beschloss er, dass es erneut Zeit war, sein Leben zu verändern. Wenn er schon mit Menschen hinaus in die Natur ging, dann wollte er ihnen dabei wenigstens auch wirklich etwas vermitteln können. Zu Beginn des folgenden Jahres machte er daher eine Intensivausbildung bei Heiko Gärtner. Er lernte, wie man ohne Hilfsmittel in der Natur überlebt. Wie man sich orientiert, wie man ein Feuer mit Feuersteinen oder einem Feuerbogen entfacht, wie man tierische und pflanzliche Wild- und Notnahrung findet und zubereitet, wie man sich Schutzunterkünfte, Werkzeug und Küchenutensilien baut, wie man Wasser aufbereitet und wie man wieder mit dem Wald verschmelzen kann, so dass man von den Tieren und Pflanzen als Gast und nicht mehr als Eindringling betrachtet wird. Das Wichtigste jedoch, was er während dieser Zeit lernte, war es, wieder mehr auf seine Abenteuerstimme zu vertrauen. Und diese sagte ihm nun, dass es an der Zeit war, den bisherigen, ziellosen Karriereversuch aufzugeben und als Heikos rechte Hand mit in die Wildnisschule einzusteigen.
Wildnisschule – Zwischenlösung auf dem Weg in die Freiheit
Gleich im Anschluss an die Ausbildung zog Franz als Couchsurfer bei Heiko ein und lebte die nächsten drei Jahre in dessen Wohnzimmer. Dabei besaß er nicht mehr, als er in einer violett-türkisen Sporttasche unterbrachte.
In dieser Zeit bauten die beiden gemeinsam, die noch junge „Wildnisschule Heiko Gärtner“ zu einem gut funktionierenden und erfolgreichen Betrieb aus. Sie leiteten heilpädagogische Kurse für kriminelle, drogenabhängige oder anderweitig problembehaftete Jugendliche, gaben Teamtrainings und Coachings für Firmen und Unternehmen und bildeten Wildnislehrer, Erlebnispädagogen, Waldkindergärtner, Survivalexperten und Naturheiler aus. Für eine Weile schien es, als sei dies nun wirklich das Leben, dass sie von tiefstem Herzen her leben wollten.
Doch auch dieser Eindruck täuschte und schon bald merkten beide unabhängig von einander, dass noch immer etwas wichtiges fehlte.
Arbeit als Extremjournalist
Um herausfinden, was genau dies war, erweiterten sie ihre Arbeit auf andere Felder, die vielleicht erneut einen Umbruch bringen konnten. Gemeinsam mit dem NDR, mit RTL-Exklusiv, mit Pro7 Welt der Wunder und sogar dem japanischen Sender Nippon-TV drehten sie Dokumentation über Survival und Wildnis. Für einen kurzen Zeitraum verfolgten sie zudem den Plan, ein eigenes Seminarzentrum im Altmühltal zu eröffnen.
Die entscheidende Erkenntnis folgte dann jedoch über einen ganz anderen Weg. Im Winter 2012 machten sie sich gemeinsam mit einem wagemutigen Projekt auf. Als Extremjournalisten tauchten sie in die Rolle von Obdachlosen und lebten mehrere Wochen auf den Straßen verschiedener deutscher Großstädte. Vollkommen anders als erwartet, wurde dies nicht die härteste und entbehrungsreichste Zeit ihres Lebens. Es wurde sondern sogar eine der reichsten und entspanntesten. Die Obdachlosen, mit denen sie dabei in Kontakt kamen, zeigten ihnen unzählige Wege, um locker und leicht auch ohne Geld in unserer Gesellschaft leben zu können. Es fing beim Containern an, bei dem man die weggeworfene, aber vollkommen intakte Ware von Supermärkten aus deren Abfallcontainern rettet. Und es reichte bis hin zu Einrichtungen wie den Tafeln, Wärmestuben und Obdachlosenunterkünften.
Die Erfahrungen, die sie hier auf der Straße sammelten, wurden zu einem Samenkorn, das später u der Idee heranwuchs, als geldlose Nomaden um die Erde zu ziehen.
Zunächst jedoch warteten noch weitere Projekte auf ihre Umsetzung. Mit der Bildentour folgte die zweite große Erfahrung als Extremjournalist. Dieses Mal begaben Sie sich in die Rolle von Blinden, bzw. stark Sehbehinderten um herauszufinden, wie es war, mit einem Sinn weniger zurecht kommen zu müssen.
Einführung in die Welt der Schamanen und Medizinleute
Ein Anruf an einem kühlen Samstag-Nachmittag brachte schließlich eine weitere Entscheidende Wende ins Leben von Franz Bujor. Einige Jahre zuvor hatte Heiko einen Medizinmann aus Oklahoma kennengelernt, für den er unter aanderem Dokumentationen über Aborigines gemacht hatte. Nun tauchte dieser Medizinmann plötzlich wieder wie aus dem Nichts auf und lud Heiko zu einem Heilertreffen in Österreich ein. Hierbei versammelten sich Heiler aus aller Welt, um das alte, indianische Schamanenwissen wieder zu neuem Leben zu erwecken. „Keine Chance!“ sagte Heiko entschieden, „Ihr seit mit viel zu unheimlich mit euren spirituellen Kräften! Wenn ich mit dabei sein soll, dann nur unter der Bedingung, dass ich jemanden mitnehmen kann, den ich gut kenne, mit dem ich mich austauschen kann und der mir bestätigt, dass ich nicht vollkommen verrückt bin!“
Der Medizinmann willigte ein und so bekam auch Franz die einzigartige Chance, an diesem Treffen teilzunehmen.
Nicht ahnend, was ihn erwartete, machte er sich anders als Heiko nicht die geringsten Sorgen über die Konsequenzen dieser Entscheidung. Später sollte sich das einmal wandeln und dann würde er noch zu genüge die Hosen voll bekommen. Aber zu diesem Zeitpunkt ahnte er von nichts. Vieles von dem, was er in dem kommenden Jahr erlebte widersprach allem, was er bislang über die Welt zu wissen glaubte. Doch zunächst waren es nur spannende Ereignisse und ein netter Ausflug in die österreichischen Berge. Erst als der Medizinmann sie eines Abends zu sich rief und ihnen mit wissendem Lächeln alte Tagebücher überreichte, begann er zu ahnen, dass dies erst der Beginn einer langen Reise war.
Vorbereitung der Weltreise
Das Tagebuch, das Franz Bujor (oder zu diesem Zeitpunkt noch Tobias Krüger) bekommen hatte, enthielt die Aufeichnungen des Wander- und Bettelmönchs Franz von Assisi. Dieser war viele Jahre lang als Pilger ohne einen Cent durch Europa gereist, um zu Forschen, um in ein tiefes und unerschütterliches Gottvertrauen zu kommen und um seinen Mitmenschen als Heiler und spiritueller Berater zur Seite zu stehen, wo immer es gerade wichtig war. Für Tobias Krüger war nun klar, dass er nicht länger hier verweilen konnte. Er wollte in die Fußstapfen des Mönches treten und ebenfalls die Welt bereisen. Heiko, der zum gleichen Zeitpunkt ganz ähnliche Informationen in den Tagebüchern des alten Apachenscouts „Stalking Wolf“ gelesen hatte, brannte nun für die gleiche Idee.
Es folgte ein Jahr der Vorbereitung, in dem die Wildnisschule an Nachfolger übergeben wurde, in dem sie Sponsoren und Partner akquirierten, ihre Reiseroute planten, ihre Ausrüstung zusammenstellten und alles für den Start ihres Nomadenlebens am 01.01.2014 vorbereiteten.
Als Wandermönch auf Weltreise
Seither ist er gemeinsam mit Heiko Gärtner auf dem Weg, um zu Fuß und ohne Geld um die ganze Welt zu wandern. Zunächst war die Idee mit dem Wandermönch für ihn dabei eher symbolisch. Doch bald schon merkte er, dass weit mehr dahinter steckte, als er es selber je vermutet hätte. All die Jahre seit seinem Studium hatte er bereits mit der Einfachheit eines Mönches gelebt, ohne sich dessen auch nur bewusst zu sein. Nun kamen nach und nach weitere Aspekte hinzu. Er entschied sich für ein Leben im Zölibat und löste seine Konten auf. Schließlich legte er in alter Mönchstradition seinen bürgerlichen Namen Tobias Krüger ab um zu Franz von Bujor zu werden. Alles weitere über die Weltreise brauchen wir euch an dieser Stelle aber natürlich nicht zu berichten, denn das könnt ihr ja in Ruhe in unseren Reisetagebüchern nachlesen.
Falkner
Arbeiten als Falkner in der Greifenwarte
Schon als kleiner Junge war Heiko stets fasziniert, wenn er einen Bussard oder einen Falken am Himmel sah. Die majestätischen Greifvögel verkörperten für ihn so etwas wie den Inbegriff der Freiheit. Mit nur einem einzigen Satz konnten sie den Erdboden verlassen und sich weit hinauf in den Himmel erheben. Vor allem im Gebirge fühlte sich Heiko von den Großgreifen wie verzaubert. Hin und wieder entdeckte er einmal eines ihrer Nester auf einer Klippe oder einem Felsvorsprung. Dann konnte er beobachten, wie sie dort oben ihre Kinder versorgten und sich dann einfach in die Tiefe stürzten und mühelos zwischen Bergwänden umhersegelten. Spätestens ab diesem Moment war für Heiko klar, dass er einmal Falkner werden wollte, wenn er groß genug war, um eine Falkner Ausbildung zu machen.
Wo kann man eine Ausbildung zum Falkner machen?
Mit der Zeit verwischte dieser Wunsch jedoch immer mehr. Es kamen andere, neue Ideen und Eindrücke hinzu und Falkner war nun einmal kein Beruf, bei dem man einfach ein Schulpraktikum und dann eine Ausbildung machen konnte. Genaugenommen wurde in dem ganzen dicken Wälzer mit möglichen Berufsideen, den die Schüler kurz vor ihrem Abschluss bekamen eine Falkner-Ausbildung nicht einmal im Ansatz erwähnt. So blieb das Beobachten der majestätischen Vögel lange Zeit ein reines Hobby. An die Stelle des Traumberufs rückte eine Lehre zum Vorsicherungsmakler aus der später auch eine Anstellung und dann Selbstständigkeit in diesem Beruf folgte.
Ein Paradies für Ornithologen
Doch die Begeisterung für die Herrscher der Lüfte verschwand nie ganz aus Heikos Bewusstsein. Als er einige Jahre später begann, seinen Arbeitsalltag mit verschiedensten Expeditionen aufzuhellen, die er ein oder zweimal im Jahr machte, wurde auch seine Begeisterung für Vögel wieder lebendig. Dieses Mal waren es jedoch keine Großgreife, sondern Meeresvögel wie Trottellummen, Papageientaucher und Raubmöwen, die es ihm angetan hatten. Um sie zu besuchen, fuhr Heiko Gärtner mit dem kleinen Auto seiner Mutter nach Dänemark. Von dort aus setzte er dann nach Island über. Auf der faszinierenden Insel auf Feuer und Eis fuhr er dann in den entlegensten Winkel und seilte sich dort von einer Steilklippe über dem Meer ab. Für die nächsten drei Wochen lebte er dann gemeinsam mit den Flugkünstlern direkt im Vogelfelsen.
Es dauerte ein paar Tage, bis ihn seine neuen Mitbewohner akzeptierten, aber als sie merkten, dass er harmlos war und nur mit Kameras um sich schoss, ließen sie ihn sogar an ihrem alltäglichen Leben teilhaben.
Falkner gesucht!
Dass Heiko dann eines Tages doch noch Falkner wurde, verdankte er einer Kette von ungewöhnlichen Ereignissen. Er hatte kurz zuvor seine Karriere bei der Versicherung hingeschissen, um endlich in einem Beruf arbeiten zu können, der ihn wirklich erfüllte. Aus diesem Grund hatte er eine Ausbildung zum Nationalpark-Ranger gemacht und diese sogar mit Auszeichnung als Zweitbester Europas bestanden. Leider war ihm erst danach klar geworden, dass man nur dann einen Job in einem Nationalpark bekam, wenn man Beziehungen hatte und nicht, wenn man über besondere Leistungen verfügte. Doch genau in dem Moment, in dem er gerade so richtig schön frustriert sein wollte, weil ihm die deutsche Bürokratie seinen Traumjob vermiest hatte, stieß er auf eine Anzeige, die ihn aufhorchen ließ. "Falkner gesucht!", stand dick und fett über einer Berufsbeschreibung auf einer Internetplattform.
Mit einem Schlag waren alle Kindheitserinnerungen wieder wach gerüttelt und die alte Begeisterung flammte von neuem auf. Er zögerte keine Sekunde, packte den Hörer und rief unter der angegebenen Nummer an. Fünf Minuten später hatte er eine Einladung zu einem Vorstellungsgespräch und bereits eine Woche darauf waren alle Papiere unterschrieben.
Arbeiten in der Greifenwarte: Traumberuf oder Sklavenjob?
Nun hatte er doch endlich noch die Gelegenheit, mit den majestätischen Großgreifen zu arbeiten und diese aus nächster Nähe kennenzulernen. Gleichzeitig konnte er dabei durch diese Arbeit sogar noch zum Erhalt der seltenen Vögel beitragen und somit einen wichtigen Beitrag leisten. Was also wollte man mehr? Da war es dann auch in Ordnung, dass man, wie so oft in diesem Berufsfeld, nahezu kein Geld verdiente, sondern eher eine Art Freiwilligenhelfer war. Erst deutlich später wurde ihm klar, dass dies vor allem im sozialen Bereich eine allseits beliebte Masche war, die man fast als Sklavenfängerei bezeichnen könnte. Es ist doch ein seltsames Phänomen in unserer Gesellschaft, dass man für Berufe, in denen man sich selbst, anderen Menschen oder der Umwelt schadet zumeist eine horrende Summe Geld verdient, während die meisten helfenden und schützenden Berufe eher mit einem Hungerlohn abgegolten werden.
Ausbeuten lassen für einen guten Zweck
Dies liegt daran, dass sich Menschen vor allem mit zwei Ködern fangen lassen. Der erste ist Geld und der zweite ist eine Idee. Wenn wir die Idee bekommen, dass wir mit einer Arbeit entweder einen wichtigen Beitrag für unsere Umwelt oder für unsere Zukunft leisten, dann sind wir bereit, hohe Strapazen auf uns zu nehmen, um immer wieder über unsere eigenen Grenzen zu gehen, ohne dass wir dafür eine direkte messbare Gegenleistung erhalten. Was auf der einen Seite natürlich äußert löblich und anerkennenswert ist, wird auf der anderen Seite leider auch allzu oft ausgenutzt um mit dem guten Willen der Menschen einen großen Profit herauszuschlagen. Fast immer, wenn irgendwo "Hilfe" draufsteht ist in Wirklichkeit, eine große Portion Eigennutz dahinter. In einigen Fällen stellt sich die vermeintlich gemeinnützige Arbeit letztlich sogar als etwas Negatives heraus.
Sozialer Mantel für profitable Geschäfte
In Heikos Fall beispielsweise brauchte er etwa einen Monat, bis er entdeckte, dass sich hinter der Fassade des armen, harmlosen Tierschutzprojektes "Greifenwarte", ein knallhartes und gut laufendes Business steckte. Denn was die Besucher nicht wussten war, dass sich jenseits der Schaukäfige noch ein zweiter Vogelzuchtbereich mit deutlich kleineren Käfigen und deutlich mehr Vögeln befand. Hier wurden vor allem Sakerfalken gezüchtet und trainiert, die dann für viel Geld an arabische Ölscheichs verkauft wurden. Dort durften sie dann ein trauriges Leben als Prestige-Objekt in noch kleineren Käfigen fristen. All dies geschah natürlich unter der Hand und hielt niemanden davon ab, das Projekt weiterhin mit Spenden, Fördergeldern und Freiwilligenarbeit am Laufen zu halten, denn das Geld, das über die Ölscheichs generiert wurde, kam nie in der Greifenwarte an.
Miese Arbeitsbedingungen
Anders als er beim Vorstellungsgespräch den Anschein erweckt hatte, entpuppte sich Heikos neuer Chef nicht gerade als Sternchen am Himmel der Gastfreundschaft. Er durfte für ihn arbeiten und dabei vor allem all jene Jobs übernehmen, die normalerweise niemand machen wollte. Mit seinem Wohnbus auf dem Gelände der Greifenwarte zu parken und hier Wasser, Strom und Toiletten zu nutzen war ihm jedoch nicht erlaubt. Ebenso wenig durfte er in der Projekt-Küche kochen oder sich in den Waschräumen duschen.
Früher einmal musste der Leiter der Greifenwarte ein großartiger Mann voller Ideale und mit unbändigem Tatendrang gewesen sein. Ein Mann, der in dieser Welt wirklich etwas verändern wollte. Doch im Laufe der Zeit war er immer mehr und mehr verbittert. Bis jener wütende, geldgierige und menschenverachtende Griesgram aus ihm wurde, den Heiko nun kennenlernen durfte. Wäre er von den Greifvögeln nicht so begeistert gewesen, hätte er den Job wahrscheinlich sofort am ersten Tag wieder hingeschmissen und dem sadistischen Chef seinen Stinkefinger gezeigt. So aber wartete er damit noch einige Monate.
Greifvögel als Mentoren
Die Greife selbst wurden hingegen zu den wahrscheinlich größten und härtesten Mentoren, die Heiko Gärtner je hatte. Dabei stellte er schon sehr bald fest, dass es zwei unterschiedliche Arten von ihnen gab. Auf der einen Seite waren da die kleineren Greife, wie etwa die Falken, die man ein bisschen mit wilden Hunden vergleichen konnte. Wuchsen sie in der Natur auf, waren sie wild und unbändig, doch wenn man sie von klein auf dressierte, fraßen sie einem aus der Hand.
Die Gänsegeier und Steinadler hingegen waren da vollkommen anders. Man konnte sie nicht dressieren, egal wie sehr man es auch versuchte. Alles, was man erreichen konnte, war, sie mit guten Nahrungs-Deals zur Zusammenarbeit zu überreden. Die Falken lebten in der Greifenwarte, weil es ihr Zuhause war und weil sie sich daran gewöhnt hatten. Die Großgreife lebten hier, weil es hier bequemer war, als in der Natur. Würden sie bei einer Flugshow auch nur den kleinsten Grund sehen, nicht mehr zurückzukommen, konnte sie nichts und niemand aufhalten.
Hilfsarbeiten statt Greifvogel-Pflege
Leider gehörte die direkte Arbeit mit den Greifvögeln eher zu den Ausnahmen in der Tätigkeitspalette als Falkner. In erster Linie bestanden seine Aufgaben darin, unzählige tote Futterküken von ihren Dottersäcken zu befreien, Zäune zu streichen, Wege zu schottern, Rasen zu mähen und Volieren zu putzen. Wobei das Letztere natürlich schon zu einem direkten Kontakt mit den Greifvögeln führte. Bei dieser Tätigkeit lernte er vielleicht sogar am meisten von ihnen. Die Vögel spürten umgehend, mit welcher Präsenz man ihre Voliere betrat. War man achtsam, selbstbewusst und hatte die Aura eines Meisters, der die Situation und somit auch die Vögel selbst unter Kontrolle hatte, waren sie in der Regel friedlich und respektvoll.
Welche Risiken bringt die Arbeit in der Greifenwarte mit sich?
Erlaubte man sich hingegen eine Millisekunde der Unachtsamkeit, in der man sie nicht vollkommen im Blick hatte, oder strahlte man Unsicherheit oder ein Opferbewusstsein aus, nutzten sie diese Schwäche sofort und fielen einem in den Rücken.
Und das war bei weitem kein Kinderspiel, denn wenn einen ein Steinadler oder ein Gänsegeier mit seinen rasiermesserscharfen Klingen oder seinem Bolzenschneider artigen Schnabel erwischte, konnte das durchaus auch für einen Menschen tödlich enden. Solange Heiko in der Greifenwarte arbeitete, kam es zum Glück zu keinem Todesfall. Es gab aber durchaus Situationen, die nicht viel glimpflicher ausfielen. Dazu zählt auch eine Situation, in der ein Steinadler einen unachtsamen Kollegen am Kopf packte und ihm seine sechs Zentimeter lange Kralle tief in das rechte Auge stieß. Nur mit drei Pfleger-Händen konnten sie die Hand des Adlers öffnen, um das Opfer von seinem Widersacher zu befreien.
Freundschaften zwischen Falkner und Greifvögeln
Trotz der widrigen Umstände fand Heiko unter den Greifvögeln auch ein paar spezielle Freunde und Mentoren, die er nach wenigen Tagen auf die eine oder andere Weise ins Herz geschlossen hatte. Darunter waren ein übermütiger Gänsegeier und ein junger, von der Mutter verstoßener Uhu, den Heiko mit der Hand aufzog. Außerdem übernahm er eine Art Patenschaft, für einen steinalten und vollkommen Blinden Steinadler. Der Greis fraß nur noch dann etwas, wenn man es ihm direkt in den Schnabel legte. Diese drei Vögel waren es vor allem, die Heiko veranlassten, doch noch für mehrere Monate in der Greifenwarte als Falkner zu arbeiten.
Der zweite Grund, um die Arbeit fortzusetzen, war der Wunsch, einmal bei einer Auswilderung mit dabei sein zu dürfen. Als kurz darauf jedoch der nächste Schwung Gänsegeier in die spanischen Pyrenäen gebracht werden sollte, wurde klar, dass Heiko darauf vergeblich warten würde. Der alte Falkner hatte erkannt, wie wichtig ihm der Sinn in seiner Arbeit war und es bereitete ihm eine Art teuflisches Vergnügen, ihn genau deshalb von all diesen Aufgaben fernzuhalten. Stattdessen beauftragte er einen Kollegen, die Auswilderung zu leiten. Dieser hatte zuvor darum gebeten, bei der Auswilderungs-Reise nicht mitfahren zu müssen. Für ihn war damit klar, dass seine Zeit in der Greifenwarte beendet war und er ein neues Kapitel beginnen musste.
Steinzeitpilger
Experimentelle Archäologie: Das Steinzeit-Experiment
Sind wir noch immer die gleichen Menschen, die vor einigen Jahrtausenden die Eiszeit überlebt haben? Oder haben wir uns durch unser zivilisatorisches Leben so sehr verändert, dass wir für ein Leben mit und in der Natur überhaupt nicht mehr ausgelegt sind? Diese Frage spukte Heiko nach Vollendung seiner Ausbildung zum Wildnislehrer und Survival-Trainer immer wieder im Kopf herum. Um sie zu beantworten, machte er sich schließlich auf zu einem gewagten Steinzeit-Experiment. Es war in Projekt, bei dem er zum einen für sich selbst herausfinden wollte, wie sehr er schon wieder zu einem Einheimischen in der Natur geworden war. Zum anderen wollte er in Form von experimenteller Archäologie einigen offenen Fragen in unseren Geschichtsbüchern auf den Grund gehen.
Die Vorgeschichte: Wie kam es zum Steinzeit-Experiment?
In den vergangenen drei Jahren hatte er gelernt viel gelernt. Er wusste, wie man Fallen stellt, wie man ein Feuer entfacht und wie man essbare Pflanzen erkennt und zubereitet. Heiko hatte herausgefunden, wie man sich ohne Hilfsmittel in der Wildnis orientiert. Er wusste, wie man so sich tarnen kann, dass man mit seiner Umgebung verschmilzt. Viele Male hatte er sich Schutzhütten, Werkzeug, Reusen und Gefäße gebaut. Er hatte sich sogar selbst einen Bogen und Pfeile hergestellt, Leder gegerbt und vieles mehr. Doch all diese Fähigkeiten waren stets in unnatürlichen Situationen geprobt und getestet worden.
Auch das Aufstellen von Fallen war etwas vollkommen anderes, wenn man eine Anleitung bekam und sich die passenden Materialien zusammensuchte, nachdem gerade die Mittagspause vorbei war, als wenn man die Fallen tatsächlich brauchte, um seine Nahrung zu bekommen.
Wie plant man ein Steinzeitprojekt?
Die nächsten Monate verbrachte Heiko Gärtner mit einer intensiven Recherche, Planung und Vorbereitung für sein Projekt. Dabei spürte er bereits, dass es alles in den Schatten stellen sollte, was er dato gemacht hatte. Damit sein Steinzeit-Experiment authentisch werden konnte, musste er sich aber zunächst noch einiges an Wissen aneignen.
Dabei war es zum Teil recht amüsant, was unsre modernen Wissenschaftler über eine Zeit zu wissen glaubten, die so viele Jahrtausende zurückliegt. Obwohl wir nur wenige Spuren zur Verfügung hatten, erzählten wir uns anhand dieser Indizien eine Geschichte, als ob wir dabei gewesen wären. Schnell stellte Heiko fest, dass das was unsere Schulbücher als Fakten verkauften, nicht mehr als eine Ansammlung wilder Vermutungen und Theorien war. Die Idee, dass das Feuer zufällig entdeckt wurde, weil man beim Herstellen von Feuersteinmessern aus Versehen etwas in Brand gesetzt hatte, war so ein Beispiel. Kein Mensch, der je versucht hatte, mit einem Feuerstein ein Feuer zu machen, könnte auf diese Idee kommen. Vor allem dann nicht, wenn man davon ausgehen musste, dass es noch keinen Feuerstahl als zweites Hilfsmittel gab.
So bestand seine Vorbereitung also stets aus einer Mischung aus Recherche und praktischem Überprüfen dessen, was er zuvor an Informationen gefunden hatte.
Das Steinzeit-Experiment beginnt
Am 07.07.2010 war es dann endlich so weit. Vollkommen verschlafen vom Stress der letzten Tage schlüpfte er in sein ledernes Gewand, das weitgehend unserem Wissen über die Kleidung in der Steinzeit angepasst war. Draußen auf der Wiese vor unserem Haus graste schon sein Großesel Alfredo und wartete darauf, dass es endlich losgehen konnte. Er packte seine lederne Trinkflasche, die mit Bienenwachs ausgekleidet war, den Fellschlafsack, sein Feuersteinmesser, mehrere Beutel voll von getrocknetem Bison-Fleisch und einige andere Ausrüstungsgegenstände, die ihm das Leben als Steinzeitmensch ermöglichen sollten, und lud sie auf den Rücken seines Lasttieres. Mit ihm startete er dann in Richtung Süden.
Was also war der Plan?
Experimentelle Archäologie
Vor ihm lag eine rund 3300 km lange Strecke, die ihn in etwa 100 Tagen nach Santiago de Compostela führen sollte. Während dieser Zeit wollte er vollkommen zum Einheimischen in der Natur werden. In drei verschiedenen Zeitabschnitten wollte er dabei jeweils eine andere natürliche Lebensweise ausprobieren. Zu Beginn startete er mit dem alten Clanwesen, wie es bei uns in der Steinzeit üblich gewesen sein musste und wie es die meisten Naturvölker noch heute praktizierten. Natürlich hatte er keinen Clan, mit dem er als nomadische Herde nach Spanien ziehen konnte. Er hatte lediglich einige Freunde, sowie seine damalige Freundin, die ihn immer mal wieder für einen Abschnitt begleiteten. Er musste also in gewisser Weise selbst sein eigener Clan werden. Das bedeutete, dass er all die Dinge, die man normalerweise in der Gemeinschaft tat, bereits vor der Reise erledigen musste.
Vorbereitung der Reise
Er gerbte Felle, um einen Schlafsack daraus zu nähen und besorgte sich einen Großesel, den er trainierte und an sich und an das Reisen gewöhnte. Dann produzierte er Trockenfleisch aus dem Fleisch einer alten Bisonrasse, sammelte Nüsse, Kerne und Beeren und stellte daraus Trockenfrüchte her. Er schlug in mühevoller und äußerst vorsichtiger Kleinarbeit ein Messer aus einem großen Feuerstein und fertigte einen Teil meiner Reisekleider aus Leder, sowie ein Tarp aus Leinen an. So ausgerüstet besaß er nun so ziemlich alles, was auch ein Wanderer in einem Steinzeitclan zur Verfügung gehabt hätte. Mit Ausnahme eines Jagdbogens, aber auf den verzichtete er, da er in Europa mit ihm ohnehin nicht hätte jagen dürfen.
Die ersten Erfahrungen mit dem Steinzeit-Experiment
Die ersten Tage, die Heiko Gärtner nun auf diese Weise unterwegs war, wurden die vielleicht entbehrungsreichsten seines Lebens. Zunächst einmal schien nichts von dem zu funktionieren, was er geplant hatte. Bereits nach kurzer Zeit fiel Alfredo als treuer Begleiter und Lastenschlepper aus. Er hatte eine Kolik bekommen und musste wieder die Heimreise antreten. Heiko Gärtner musste also improvisieren und alles noch einmal neu planen. Zudem stellte er fest, dass er zwar verschiedene essbare Wildpflanzen kannte, aber keine Ahnung hatte, wie man zubereitete. Zumindest nicht, wie man sie so zubereiten und mischen konnte, dass sich einem beim Versuch sie zu essen nicht die Zehennägel aufstellten.
Die Natur als Steinzeit-Trainer
Sofort spürte er, was für ein kraftvoller Mentor die Natur war. Denn sie spiegelte ihm jedes noch so kleine Detail, in dem er unvorbereitet, ineffektiv oder unsicher war. Innerhalb der ersten Wochen verlor er 12 kg an Körpergewicht. Sie Sonne brüllte auf ihn herab und er schwitzte so sehr in seiner ledernen Kluft, dass das Wasser in Strömen zu den Armen und Beinen herauslief. Teilweise bekam er sogar solche Hitzequaddeln, dass sein ganzer Rücken so rot war und juckte, als hätte er versucht in einem Bienenstock zu baden. In dieser Zeit verfluchte er seine Entscheidung, sich auf so ein Projekt einzulassen viele Male. Oft glaubte er sogar, er würde es niemals schaffen.
Nicht selten war es nur sein Dickschädel, der ihn weiter machen ließ. Und die Tatsache, dass eine ganze Heimatstadt wusste, dass er unterwegs war und er sich die Schmach, erklären zu müssen, warum er schon nach 1 4Tagen wieder angekrochen kam, einfach nicht geben wollte.
Alles braucht seine Zeit
Doch mit der Zeit gewöhnte er sich an die Situation und mit jedem neuen Tag lernte er, sich besser und besser einzupassen. Seine Wildmischsalate entwickelten sich von abartig über eklig, nahezu ungenießbar und schlecht bis hin zu essbar, ganz passabel und schließlich zum Teil sogar lecker. Auch gelang es ihm nun immer mehr, die Schätze und Geschenke wahrzunehmen, die ihm die Natur anbot. Gleichzeitig wurde er immer eingespielter mit seiner Ausrüstung. Die Wildnahrung, die ihm am Anfang zugesetzt und seine Verdauung vollkommen durcheinander gewürfelt hatte, hatte seinen Körper offenbar auch gründlich gereinigt. Nun gab sie ihm sogar mehr Kraft, als die Nahrung, die er von Zuhause aus gewöhnt war.
Steinzeitliche Heilnahrung
Nachdem sein Magen einmal akzeptiert hatte, dass er nun mit bitterem Grünzeug, Trockenfleisch, Nüssen und ein paar Früchten zurechtkommen musste, spürte er deutlich, um wie viel mehr Energie er aus dieser Nahrung ziehen konnte, als sonst aus unseren industriellen Lebensmitteln. Er hatte bereits zuvor Studien gelesen, dass Wildkräuter und Wildgemüse im Schnitt 256 % mehr Energie und Nährstoffe enthalten, als unsere gezüchtete Nahrung. Von Fertigfutter, Mikrowellenfraß, Fastfood und industriell erzeugten Massenprodukten mal ganz zu schweigen. Doch diesen Unterschied nun noch einmal wirklich am eigenen Leib zu erfahren, war etwas vollkommen anderes. Trotz einem ordentlichen Lederrucksack auf den Schultern und täglichen Dreißig-Kilometer-Etappen, fühlte er sich am Abend oft sogar erholter und ausgeglichener als Zuhause.
Der verlorene Wohlstand
Während seiner Wanderung als Steinzeitmensch versuchte er sich hauptsächlich von dem zu ernähren, das auch vor unserer Zivilisierung schon in der Natur vorhanden war. Dabei wurde ihm zum ersten Mal so richtig bewusst, wie sehr wir unser Europa bereits zerstört hatten. Hier in diesen Breiten ohne Vorbereitung von dem zu leben, was früher einmal Natur gewesen war, war ein harter und erbitterter Überlebenskampf.
Einige Jahre zuvor hatte er hingegen in Kanada erlebt, was wahrer, natürlicher Reichtum war. Dort war er in Gebieten unterwegs gewesen, die vollkommen unbewohnt und vom Menschen unberührt waren. Sie waren ihm vorgekommen, wie ein Schlaraffenland. Die Tiere hatten keine Angst und sowohl jagen als auch sammeln war dort nicht viel schwerer gewesen, als Einkaufen im Supermarkt. Das, was er jedoch hier vorfand, hatte nichts mehr mit dem natürlichen Reichtum Kanadas zu tun. Aus diesem Grund dachte er noch einmal viel darüber nach, welche Möglichkeiten es überhaupt noch gab, um ein Leben in Freiheit und wahrem Wohlstand zu führen.
Rückkehr in den Alltag
Nach rund 3 Monaten erreichte Heiko Santiago de Compostela und wenige Tage später kam er am Capo Finistère an. Damit hatte er sich selbst und der Welt bewiesen, dass ein Leben in steinzeitlicher Manier auch heute noch möglich war. Und da dies funktioniert hatte, war er sich nun sicher, dass er auch in Zukunft auf eine deutliche natürlichere und harmonischere Weise leben konnte. Doch zunächst wurde er wieder einmal mit einem harten Schlag in das alte System zurückgerissen. So sehr er sich auf der einen Seite auch freute, mein Ziel in Capo Finistère wirklich erreicht zu haben, so schmerzlich wurde ihm nun bewusst, dass seine Zeit als vogelfreier Wanderer, der tun und lassen konnte, was er wollte, zunächst einmal wieder vorbei war.
Kaum hatte er den Schlüssel in seiner Wohnungstür umgedreht, befand er sich schon wieder mitten im Alltagsprocedere. 100 Tage lang waren Rechnungen, Anfragen und Aufträge liegen geblieben, die bereits auf ihn warteten und ihn willkommen hießen.
HEIKO GÄRTNER UND SHANIA TOLIN
Eine Weltreise als Paar
Als sich Heiko und Heidi vor knapp 20 Jahren das erste Mal für ein Date als Teenager trafen, hätten sie sich nicht im Traum einfallen lassen, dass sie einmal zusammen eine Weltreise machen würden. Vor allem nicht als ein Lebensprojekt und dazu noch wandernd und ohne Geld. Heiko war damals ein junger Versicherungsmakler, der seine einzige Lebensfreude aus seinem Partyleben gewann und Heidi war gerade von ihrem Vater herausgeworfen worden und suchte nur etwas seichte Ablenkung. Beide kamen damals zu dem Schluss, dass der andere zwar ein guter Kerl war, dass man aber gegenwärtig in unterschiedlichen Welten lebte und daher nichts wirklich mit sich anfangen konnte. Auf ein zweites Date, da waren sie sich einig, konnte man vorerst verzichten. Viele Jahre später begegneten sie sich wieder, wobei sie sich noch einmal ganz von vorne kennenlernten. Dies lag vor allem daran, dass sich keiner von beiden noch wirklich an ihr erstes Treffen erinnerte. Dieses Mal entstand jedoch eine lockere und ungezwungene Freundschaft, bei der sie sich immer mal wieder trafen, um abzuschalten, sich auszutauschen und eine entspannte und schöne Zeit miteinander zu verbringen. Doch noch immer spürten beide, dass sie für eine Beziehung miteinander noch nicht bereit waren.
Abschied für immer?
Eines Tages eröffnete Heiko dann, dass er nun zu einer Weltreise aufbreche und wahrscheinlich nicht mehr zurückkommen würde. Es war also an der Zeit, sich zu verabschieden und dies womöglich für immer. Doch so weit kam es nicht.
Als sich Heiko und Franz ein halbes Jahr später auf dem Jakobsweg in Portugal befanden, wollte der Zufall, dass Heidi mit einer Freundin ganz in der Nähe einen Surfer-Urlaub machte. Da beide noch immer gelegentlich Kontakt über Facebook hatten, verabredeten sie, dass sie sich ja einmal an einem Abend treffen konnten, wenn es gerade passen sollte. Und das tat es.
So trampen die beiden jungen Frauen von ihrem Strandort in ein kleines Dorf, in dem die beiden Wanderer bereits eine Einladung in ein Hotel bekommen hatten. Heiko und Heidi redeten die ganze Nacht hindurch und stellten dabei fest, dass sie deutlich mehr auf einer Wellenlänge schwammen, als es ihnen bisher jemals aufgefallen war. Doch noch immer blieb es bei einer reinen Freundschaft, denn Heiko hatte nur wenige Tage zuvor Paulina kennengelernt und sich Hals über Kopf verliebt. Auch Heidi steckte noch in einem recht undurchsichtigen Beziehungschaos fest, sodass beide mit der aktuellen Situation zunächst zufrieden waren.
Dennoch wurde der Kontakt nun immer intensiver und nachdem Heiko sich ein knappes Jahr später von Paulina getrennt hatte, näherten sie sich auf eine Art und Weise an, die ihnen bis dahin fremd gewesen war. Es dauerte nicht lange und es stand fest, dass es keine andere Möglichkeit gab, als dass Heidi die Abenteurer für einen längeren Zeitraum besuchte, um probeweise mitzuwandern. Nur so konnten sie herausfinden, ob die Verbindung, die sie nun zwischen sich spürten, echt war, oder ob es sich doch bloß um das Knistern der elektronischen Leitung des Internets handelte.
Neustart: Dieses Mal aber richtig!
Im Februar 2017 war es dann so weit. Heiko und Franz waren gerade in Italien unterwegs, als Heidi zu ihnen stieß. Sie blieb für zehn Tage, die sowohl für sie, als auch für Heiko zu einer der intensivsten Zeiten ihres Lebens wurden. Es gab nun keinen Zweifel mehr. Die beiden waren Spiegelpartner. Sie waren Seelenverwandte, die zusammengehörten, wie der Deckel auf den Topf.
Das bedeutete nicht, dass sie immer einer Meinung waren, einander die Sätze beendeten und sich gegenseitig mit einer rosaroten Brille der Verliebtheit sahen. Nein, viel mehr war ihre Beziehungen durch Spannung, Reibung und tiefe Gefühle geprägt. Sie spiegelten einander all ihre Ängste, Schwächen und Fehler, aber auch ihre Stärken und Talente. Von Anfang an war beiden Klar, dass sie nicht einfach eine gesellschaftskonforme Standardbeziehung führen wollten und konnten. Sie wurden zu Lernpartnern, die einander auf ihrem jeweiligen Lebens- und Entwicklungsweg schneller und weiter voranbrachten, als es sonst jemand auf der Welt gekonnt hätte. Dazu musste es natürlich einige Grundregeln geben, zu denen an aller erster Stelle die vollkommene und schonungslose Ehrlichkeit stand. Jedes Detail, jedes noch so feine Gefühl, jedes unbedeutend erscheinende Unwohlsein wurde angesprochen und ernst genommen. Nicht selten kam es dabei zu intensiven Gefühlsausbrüchen, an denen so manch andere Beziehung vielleicht sofort wieder zerbrochen wäre. Doch diese beiden erkannten, dass sie durch diese Intensität in ihrer Beziehung sogar noch tiefer miteinander verbunden wurden. Ihnen wurde klar, dass der andere letztlich nur ein Teil von einem selbst war. Es gab also nichts, was er tun, sagen, lassen oder verschweigen konnte, das man nicht in sich selbst fand. So waren sie stets wie Spiegelbilder, durch die beide ihr wahres Sein immer deutlicher und klarer erkennen konnten.
Eine heilige und heilende Form der Beziehung
Heiko wurde dadurch bewusst, wie viele alte Glaubenssätze er über Beziehungen, Sexualität und Partnerschaft hatte, die ihm im Wege standen. Und Heidi erkannte, dass sie sich bislang sowohl in ihren Beziehungen als auch im Beruf und im Kontakt mit ihrer Familie so sehr verbogen hatte, dass kaum noch etwas von ihrer wahren Persönlichkeit übrig war. Es war, als hätte sie bis zu diesem Zeitpunkt nie wirklich gelebt, sondern ihr eigenes Leben wie in einem Film beobachtet, in den sie niemals wirklich hatte eingreifen können. Doch damit sollte nun ein für alle Mal Schluss sein. Von nun an war sie fest entschlossen, sich auf den Wandlungsprozess einzulassen und gänzlich sie selbst zu werden. Mit allem was dazu gehörte. Sie begann nun, ihr eher jungenhaftes äußeres abzulegen und ihre Weiblichkeit anzunehmen. Dazu gehörte auch, dass sie ihren bisherigen Namen, mit dem sie nur das Leben als “Nicht-Ich” verband, abzulegen und den Namen Shania Tolinka anzunehmen. So oft sie konnte begleitete sie Heiko und Franz nun auf ihrer Reise und besuchte sie unter anderem in Griechenland, Schottland, Holland, Deutschland und in der Schweiz. Der Prozess der Selbstfindung und der Vorbereitung auf ein Leben als wandernde Nomadin entpuppte sich als deutlich aufwendiger und langatmiger, als sie zunächst hatte glauben können. Doch langsam lichtet sich das Dickicht und es wird absehbar, dass sie nicht mehr lange mit sehnsüchtigem Blick in die Ferne am Wegesrand stehen wird. Bald schon ist sie bereit, aufzubrechen und als vollwertiges Mitglied der Lebensabenteurer-Herde gemeinsam mit Heiko und Franz um die Welt zu ziehen.
Berg - und Höhlenretter
Klettern, Forschen, Leben retten
Nach der eher ernüchternden Erfahrung mit der Greifenwarte, besann sich Heiko noch einmal auf die Kernthemen, von denen er wusste, dass sie in seinem Leben eine wichtige Rolle spielten. Da war zum einen das Forschen, Entdecken und Erkunden, das sein Abenteuer-Herz höher schlagen ließ. Doch ebenso wichtig war es ihm, heilend und helfend tätig zu sein. Er wollte etwas zum Leben der Menschen beitragen und damit auch die Welt als ganzes zu einem besseren Ort machen. Wie also konnte er diese Wünsche und Anforderungen miteinander kombinieren? Auf der Suche nach einer Antwort auf diese Frage, stieß er auf eine Anzeige der bayrischen Berg- und Höhlenrettung, die ihn sofort ansprach.
Ausbildung zum Höhlenretter
Schon kurz darauf fand er sich mit einer Gruppe gleichgesinnter in einem Seminarraum in der fränkischen Schweiz wieder. Hier wurde er nun in den kommenden Monaten auf den Einsatz in der Höhlenrettung in Deutschland, wie aber auch in Österreich, der Schweiz, Frankreich und anderen Teilen von Europa ausgebildet. Dabei ging es natürlich auch immer wieder hinaus ins Gebirge, um die praktische Erfahrung zu schulen und zu trainieren. Neben einem intensiven Training im Höhlenklettern gehörte auch das Legen von Sicherungsrouten, das Bergen von Verunfallten, das Erforschen und erschließen neuer, unbekannter Höhlenabschnitte sowie das Höhlentauchen und die Erstversorgung von Verletzungen zur Ausbildung dazu.
Ausbildung zum Bergretter
Der zweite Teil der Ausbildung betraf die Bergrettung, also das Bergen von verletzten oder verlorenen Menschen aus unwegsamem Gelände. Hierzu gehörte unter anderem der Rettungseinsatz mit dem Hubschrauber, das Bergen verletzter Kletterer aus Felswänden, das Aufspüren von verschütteten Wanderern oder Skifahrern aus Lawinenvergütungen und der Wärmeerhalt von unterkühlten Personen. Dabei wurden die Auszubildenden immer wieder vor neue Herausforderungen gestellt, die sich bis an ihre äußersten Grenzen brachten. Nur so konnten sie optimal auf den Ernstfall vorbereitet werden. Denn für sie war es nicht nur wichtig, sämtliche Techniken im Bereich Klettern, Abseilen, Höhlentauchen, Erster Hilfe und Personenbergung zu beherrschen. Sie mussten all diese Dinge auch komplett fehlerfrei unter extremen Stressbedingungen und psychischem Druck ausüben können.
Prüfungen auf Herz und Nieren
Jeden Moment konnte es zu einer unerwarteten, praktischen Prüfung in einem der wichtigen Bereiche kommen. Und auch wenn die Trainer natürlich immer die Kontrolle behielten und stets einen doppelten Boden der Sicherheit einbauten, gaben sie den Auszubildenden oft das Gefühl, dass es sich dabei um Prüfungen auf Leben und Tod handelte. Denn genau das war es, was sie später erwartete. Wenn man einen Sicherungshaken in eine Höhlenwand bohrte, musste man sich zu 100 % sicher sein, dass er auch hält. Denn schon im nächsten Moment hing oftmals nicht nur das eigene Leben daran, sondern das des ganzen Teams und das der zu rettenden Person. Jeder Handgriff musste also sitzen.
Um das zu trainieren, kam es immer wieder vor, dass sie bei einer Höhlenerkundung oder einer Bergbesteigung aufgefordert worden, Probehaken zu setzen und sich nur durch diese gesichert in die Tiefe zu stürzen. Dass es dabei stets eine Back-Up-Sicherung gab, verrieten die Trainer nicht, denn nur so konnten sie die nötige Ernsthaftigkeit und Absicht erzeugen. Man kann sich also den Schock vorstellen, den es bei einzelnen Kandidaten auslöste, wenn sie spürten, dass ihr Werk einmal nicht hielt. Doch wer dies einmal erlebt hatte, machte in dieser Hinsicht nie wieder einen Fehler.
Einsatz und Bereitschaftsdienst
Nachdem Heiko und seine Kollegen ihre Ausbildung beendet hatten, wurden sie auf das Betreuungsgebiet verteilt und bekamen dort ihre Einsatzbereiche. Obwohl ihre Arbeit vielen Menschen das Leben rettete, handelte es sich dabei um einen reinen Freiwilligendienst, der nicht bezahlt wurde. Dafür aber wurden sie auf andere Weise entlohnt, denn es kam natürlich nicht am laufenden Band zu Unfällen und Unglücken beim Bergsteigen und Höhlenforschen. So hatten sie viel Zeit, ihre eigenen Fähigkeiten im Klettern, Abseilen, Bergsteigen und Höhlentauchen zu trainieren. Im Winter konnten sie zudem Skifahren und Schneeschuh-Wandern. So entstand mit der Zeit ein eingeschworenes Team auf Abenteurern und Outdoor Sportlern, die jederzeit bereit waren, ihr eigenes Leben für das von anderen aufs Spiel zu setzen.
Bergungsaktionen aus Extremsituationen
Nach der eher ernüchternden Erfahrung mit der Greifenwarte, besann sich Heiko noch einmal auf die Kernthemen, von denen er wusste, dass sie in seinem Leben eine wichtige Rolle spielten. Da war zum einen das Forschen, Entdecken und Erkunden, das sein Abenteuer-Herz höher schlagen ließ. Doch ebenso wichtig war es ihm, heilend und helfend tätig zu sein. Er wollte etwas zum Leben der Menschen beitragen und damit auch die Welt als ganzes zu einem besseren Ort machen. Wie also konnte er diese Wünsche und Anforderungen miteinander kombinieren? Auf der Suche nach einer Antwort auf diese Frage, stieß er auf eine Anzeige der bayrischen Berg- und Höhlenrettung, die ihn sofort ansprach.
Klettern, Forschen, Leben retten
Gerade bei der Höhlenrettung wurde das Einsatzteam dabei einige Male für extrem heikle Situationen hinzugerufen. So gab es beispielsweise eine Höhlenforscherin, die in einem unterirdischen Höhlenkomplex verunglückte, das mehrere Dutzend Kilometer lang war. Sie schwebte nicht in Lebensgefahr, konnte sich aufgrund eines gebrochenen Beins aber auch nicht mehr selbst befreien. Die Bergungsaktion dauerte dabei insgesamt drei Tage, bis es dem Team gelang, sie in einer Trage über sämtliche Schächte und durch alle Gänge zu bugsieren, die teilweise kaum groß genug waren um hindurch zu kriechen.
Ein anderer Höhlenforscher wurde Opfer eines Einsturzes, der dazu führte, dass er in einem engen Durchgang zwischen Felsen eingeklemmt wurde und stecken blieb. Um ihn zu befreien, blieb den Rettern nichts anderes übrig, als ihn frei zu sprengen. Eine Methode, die natürlich äußerst riskant und rechtlich fragwürdig war, da sie durchaus hätte zum Tod aller beteiligten führen können. Doch außergewöhnliche Situationen erfordern außergewöhnliche Maßnahmen und in diesem Fall war es der einzige Weg, den Mann vor dem sicheren Tod zu bewahren.
Rationalisierung und Zweckentfremdung
Leider währte die Zeit, in der die Berg- und Höhlenretter ihre Freiwilligenarbeit auf diese Weise mit ihrem Hobby verbinden konnten nicht ewig. Wie in allen Bereichen unserer Gesellschaft kam es auch hier zu Einsparungs- und Rationalisierungsmaßnamen. So wurde der Einsatzbereich der Rettungskräfte mit Spezialausbildung schließlich auf den gewöhnlichen Rettungsdienst erweitert. Das bedeutete, dass es von nun an vorbei war, mit der Freizeit und dem privaten Abenteuervergnügen. Stattdessen wurden sie nun zu jedem Herzinfarkt, jedem Autounfall, jedem Unglück im Haushalt und allem, was sonst noch passierte hinzugezogen. Das bedeutete, dass sie nun ihre Zeit überwiegend im Krankenwagen verbrachten und kaum mehr eine Minute für sich hatten. Eine Zeit lang ging das gut, doch da sie noch immer unbezahlte Freiwilligenkräfte waren, die nun jedoch dem Stress von Berufsärzten ausgesetzt waren, zog sich einer nach dem anderen aus dem aktiven Dienst zurück. Und obwohl das Retten, Heilen, Diagnostizieren und Behandeln von Menschen Heikos Leidenschaft war, spürte auch er, dass er diese Aufgabe nicht auf Dauer machen konnte. So kam es, dass sich der Schwerpunkt seines Aufgabenbereichs ein weiteres Mal verlagerte.
Ranger / Tierfilmer
Wie werde ich Tierfotograf?
Schon als kleiner Junge hatte Heiko den großen Traum, einmal ein Tierfotograf und Tierfilmer zu werden. Dementsprechend groß war die Freude über seine erste richtige Kamera, mit der er hinaus in die Wälder laufen und Fotos machen konnte. Er fotografierte alles, was nicht bei drei auf den Bäumen war. Und zur Not fotografierte ich einfach den Baum. Später, als seine Schulzeit zu Ende ging und er sich für einen Ausbildungsberuf entscheiden musste, erfuhr er jedoch eine große Enttäuschung. Eine spezielle Ausbildung zum Tierfotografen gab es nicht. Er blätterte ganze Kataloge mit Jobmöglichkeiten durch, konnte seinen Traumberuf aber nirgendwo entdecken. Es gab weder eine Ausbildung zum Wildlife-Fotografen, noch im Bereich Insektenfotografie, Unterwasserfotografie oder Haustierfotografie. Was also sollte er tun? Soll man sofort die Flinte ins Korn werfen? Natürlich nicht. Stattdessen begann er, sich die Fotografie durch Seminare und Fortbildung wie durch Eigenstudium selbst beizubringen.
Worauf kommt es bei der Tierfotografie an?
Kaum eine Sparte der Fotografie ist so abwechslungsreich und faszinierend, aber auch anspruchsvoll, wie die der Tierfotografie. Zunächst einmal musste Heiko also lernen, welche Softskills für ein gutes Foto von Fuchs, Hase und Co. nötig sind. Denn anders als Menschen, Landschaften oder Gebäude sind die meisten Tiere nicht bereit, sich einfach vor die Linse zu stellen und dort regungslos zu verharren. Die tierischen Models haben ihren eigenen Willen, sind zumeist scheu oder gut getarnt und lassen sich nur selten zu gewünschten Posen überreden.
Man muss also zuallererst herausfinden, wo sie sich überhaupt aufhalten und wann man sie am besten antrifft. Im zweiten Schritt muss man lernen, wie man ihnen begegnen muss, damit sie einen nahe genug an sich heranlassen und lange genug ruhig bleiben, um ein Foto machen zu können. Zudem gibt es einige Tierarten, wie beispielsweise Schlangen, bei denen man auch den passenden Sicherheitsabstand kennen muss. Nur wenn man sich hier richtig verhält, kann man verhindern, dass man sich selbst in Gefahr bringt.
Wenn man dies alles beherrscht, kommt es natürlich im zweiten Schritt darauf an, im richtigen Moment, die passende Fotografie-Technik zu beherrschen. Man muss also wissen, welche Kameraausrüstung für welche Situation geeignet ist. Zudem muss man die Grenzen der Ausrüstung kennen und wissen wie man sie optimal einsetzt.
Die richtige Ausrüstung für gelungene Naturfotos
Bevor Heiko seine ersten faszinierenden Tierfotos machen konnte, musste er auf bittere Weise lernen, dass für die Tier- und Naturfotografie eine gute Fotoausrüstung unerlässlich ist. Je mehr er sich mit dem Bereich Wildnis und Survival beschäftigte, desto besser wurde er im Tarnen, Täuschen und Anschleichen. Auch seine Sinne öffneten sich, sodass er in der Lage war, Tiere nun deutlich früher zu entdecken als früher. So gelangen ihm nun immer mehr Bilder aus nächster Nähe oder aus ungewöhnlichen Perspektiven. Jedes Mal, wenn er spürte, dass ihm ein Schuss gelungen war, war er so voller Vorfreude und Begeisterung, dass er kaum erwarten konnte, das Bild zu entwickeln, bzw. auf dem Computer in groß zu betrachten. Doch immer wieder stellte er fest, dass er zwar den perfekten Moment für sein Tierfoto erwischt hatte, dass das Foto selbst aber unbrauchbar war. Entweder es war unscharf, weil der Autofokus nicht schnell genug reagiert hatte, es war verwischt, verschwommen, oder Pixelig, oder aber es rauschte ohne Ende, da die ISO-Werte zu hoch waren und das Licht zu schwach.
Wie finde ich die optimale Kameraausrüstung für Tierfotografie?
Je länger sich Heiko mit dem Thema Kameraausrüstung befasste, desto mehr erkannte er ein paar grundsätzliche Eigenschaften, die jede Ausrüstung haben sollte, egal was man damit fotografieren will. Klar, die Anforderungen sind ebenso vielfältig wie die Tiere selbst, weshalb pauschale Tipps in diesem Bereich generell schwierig sind. Doch in jedem Fall ist es wichtig, auf die Lichtstärke zu achten, sowohl bei den Objektiven als auch beim Kameragehäuse selbst. Je mehr Licht eine Kamera einfangen kann, desto mehr Möglichkeiten hat man mit ihr. Denn letztlich ist Fotografieren ja nichts anderes, als das Malen mit Licht. Das bedeutet, dass der Wert für die Lichteinbuße, die ein Objektiv mit sich bringt, so gering wie möglich sein sollte, und der ISO-Wert, bis zu dem eine Kamera rauschfrei fotografieren kann, möglichst hoch.
Zudem braucht die Kamera einen guten und leistungsstarken Sensor und sollte vor allem bei der Tierfotografie möglichst schnell reagieren und möglichst viele Bilder in kürzester Zeit machen können. Viele Spezies bevorzugen dunkles Unterholz, Dickicht und Schattenplätze, um sich zu verstecken. Andere sind extrem flink und scheu unterwegs. Und wieder andere lieben sonnenexponierte Plätze, die vielleicht sogar zu lichtdurchflutet sind
Tierfotografie-Ausbildung auf Island
Auch wenn es keine offiziellen Berufsausbildungen im Bereich der Tierfotografie gibt, konnte Heiko doch mithilfe der unterschiedlichsten Mentoren lernen und sich ausbilden lassen.
So traf er auf Island auf zwei ältere Herren, die gerade im Hotspot badeten und sich über die neuste Kameratechnik unterhielten. Heiko beteiligte sich am Gespräch und wurde nach nur wenigen Sätzen gewissermaßen Adoptiert. Die beiden Rentner waren früher berühmte Tierfotografen gewesen und verdienten sich nun ein wenig zusätzliche Rente als Kameratester. Dadurch hatten sie immer die neusten Modelle bei sich, die sie ausprobieren und bewerten durften. Ein Traum für jeden begeisterten Tierfotografen also.
In den kommenden Tagen reiste Heiko immer wieder gemeinsam mit den beiden Männern über die Insel und bekam dabei verschiedenste Lektionen.
Eine Frage der Perspektive
Unter anderem lernte Heiko dabei, dass es auch in der Tierfotografie vor allem um die richtige Perspektive geht. Jeder kann ein Foto von einer Heuschrecke machen. Sie jedoch so zu fotografieren, dass das Foto lebendig wirkt, den Charakter des Tieres einfängt und einem das Gefühl gibt, sie würde einen jeden Moment anspringen, das macht einen echten Fotokünstler aus. Es dauerte eine Weile, bis Heiko verstand, dass man nicht unbedingt die seltensten und exotischsten Tiere brauchte, um schöne, interessante, mystische oder spektakuläre Bilder zu erzeugen. “Ein schlecht fotografierter sibirischer Tiger kann deutlich langweiliger sein, als ein gutes Foto von einer Hauskatze!”, sagte ihm einer seiner Mentoren.
Haustierfotografie als Übungsfeld
Dabei stellte Heiko fest, dass man als Tierfotograf auch die Haustierfotografie nicht unterschätzen durfte. An Ihr kann man sehr gut trainieren, wie Tiere reagieren und welches Verhalten man sich antrainieren muss, um ein guter Wildlife-Fotograf zu werden. Ähnliches galt für Tiere in Tierparks und Zoos. Dabei wurde ihm schnell klar, das nichts so unspektakulär wirkte, wie ein Bild aus der Augenhöhe eines Menschen. Deutlich spannender war es, wenn er die Bilder aus ungewöhnlichen Perspektiven aufnahm. So begab er sich immer häufiger auf die Augenhöhe der Tiere oder sogar noch darunter. Besonders wenn es sich um kleine Tiere wie Eichhörnchen, Enten, Mäuse oder Meerschweinchen handelt. Dadurch machte er nicht nur bessere Bilder, sondern konnte sich auch tiefer in die Tiere einfühlen.
Die Tiere zu Hause besuchen
Mit der Zeit ging er sogar noch einen Schritt weiter und versuchte so sehr das Vertrauen der Tiere zu gewinnen, dass er sie sogar in ihrer Heimat besuchen durfte. Dazu fuhr er beispielsweise bis an die nördlichste Küste von Island und seilte sich in die Vogelfelsen ab. Dort lebte er dann einige Wochen gemeinsam mit den Trottellummen, den Papageientauchern und einigen anderen seltenen Vögeln. Zunächst waren diese natürlich irritiert, das plötzlich ein Zelt mitten in ihrer Brutkolonie stand, doch als sie merkten, dass ihnen der Fremde nichts Böses wollte, akzeptierten sie ihn als einen von ihnen und ließen ihn sogar bei der Fütterung auf wenige Meter an sich herankommen.
Bushcraft Skills helfen auch bei der Tierfotografie
Neben dem Erlernen der verschiedenen Fotografie-Techniken waren es vor allem die Kenntnisse über Bushcraft und Survival, die Heiko als Tierfotografen weiterbrachten. Durch sie erhielt er tiefe Einblicke in das Leben und Verhalten der Tiere. Wenn man es am eigenen Leib ausprobiert, wieder einheimisch in der Natur zu werden, dann wird man schon bald spüren, welche Routinen man annehmen muss und wann welche Dinge zu tun sind. Und ja, genau so geht es den Tieren da draußen auch. Je besser man sich also einfühlen und wieder ein Teil der Natur werden kann, desto näher und lebendiger wird man die Tiere ablichten können. Es ist ein bisschen wie bei der Hochzeitsfotografie. Als außenstehender ist es schwer hier gute Fotos zu machen, weil man nur heimlich und aus großer Entfernung fotografieren kann. Wurde man aber von der Hochzeitsgesellschaft eingeladen, das Brautpaar und die Gäste als Hochzeitsfotograf zu fotografieren, hat man plötzlich unendlich viele Möglichkeiten und kann seine ganze Kreativität entfalten.
Feuershow
Ritueller Feuerkünstler und spektakuläre Feuershows
Schon in seiner Kindheit wurde Heiko Gärtner von Feuer magisch angezogen. Beim Lagerfeuer blickte er stundenlang wie gebannt ins Flammenspiel und wenn er seine Großeltern besuchte, war es kaum möglich, ihm vom Kamin wegzubewegen. Dementsprechend begeistert war er, als er bei einer Neuseelandexpedition zum ersten Mal eine Gruppe von Maori-Kriegern bei ihrem rituellen Feuertanz beobachten durfte. Die jungen Krieger lernten im Spiel mit dem Feuer, die Angst vor den Flammen und vor der Hitze zu verlieren. Nur so konnten sie dann später das Feuer, das sie selber durch Feuerbohren entfachten, groß züchten und kontrollieren. Es ist eine Mischung aus Meditation und Trance, die durch die Musik hervorgerufen wird.
Der Spirit des Feuers
Was Heiko dabei am meisten faszinierte war, dass Feuer für diese Menschen nicht einfach nur eine chemische Reaktion war, bei der Holz unter großer Hitze- und Lichtentwicklung mit Sauerstoff reagierte. Nein, für sie war das Feuer ein eigenständiges Wesen, mit dem man ebenso lernen musste umzugehen, wie mit einem Pferd, einem Wolf oder einer Schlange. Man musste es einladen, wenn man es bei sich haben wollte und man musste es zähmen und bändigen, wenn man verhindern wollte, dass es die Kontrolle übernahm und zerstörerisch wurde. Für dieses Volk, wie auch für alle anderen Urvölker hatte das Feuer eine lebenswichtige Bedeutung, die sich auf vielfältige Weise äußerte. Es war der Koch, der das Essen zubereitete, der Wärmespender in kalten Nächten, die Lichtquelle in der Dunkelheit und das Zentrum ihres Clans bei Versammlungen und Feierlichkeiten. Es war aber auch das Feuer der Wandlung, das die Toten von dieser Welt in die nächste begleitete, das alte, verbrauchte Energien in neue, belebende verwandelte und das Schmerz und Leid in Heilung übergehen ließ, wenn man es richtig anwandte.
Die Bedeutung des Feuers in unserer modernen Welt
Erst später wurde Heiko bewusst, dass das Feuer auch in unserer heutigen, modernen Welt der Zivilisation nichts von seiner Bedeutung verloren hatte. Im Gegenteil, wir nutzten es vielleicht sogar noch viel intensiver und vielseitiger, wenngleich auf andere Weise. Oftmals merken wir es nicht mehr, weil die Flammen nicht mehr sichtbar vor uns leuchten, sondern das Feuer nun im Verborgenen brennt. Aber ohne Feuer hätten wir keine Motoren, keine Materialien, die erst durch Hitze Formbar werden, keine Zentralheizungen, kein Warmwasser, keine Elektrizität, keine Grillabende, keine Mondlandung und kein warmes Essen. Auch wenn wir heute noch so sehr glauben, von der Natur unabhängig geworden zu sein, so sind wir doch heute abhängiger vom Feuer als je zuvor in der Geschichte der Menschheit.
Erlernen des rituellen Feuertanzes
Heikos Faszination für das Flammenspiel blieb den einheimischen Gastgebern der Expeditionsgruppe nicht unbemerkt. So kam es, dass er am zweiten Abend von Maori-Dame auf dieses Thema angesprochen wurde. Der Frau spürte die Flamme, die bereits in Heikos Herzen brannte, und lud ihn ein, ihn in der Kunst des Feuertanzes zu unterrichten. Heiko zögerte keine Sekunde und war so schnell aufgesprungen, dass der alte Mann ihn zunächst einmal wieder beruhigen musste. “Geduld mein Sohn!” sagte er lachend, zunächst musst du die Flammen studieren und dich in ihr Wesen einfühlen. Wenn du hektisch und übereilt bist, verbrennst du dich nur, ohne dass du dich mit ihnen verbinden kannst.
Es fiel Heiko schwer, seine Begeisterung so weit zu drosseln, dass er ruhig und konzentriert bleiben konnte. Nur zu gerne wäre er zu den tanzenden Kriegern gelaufen, hätte sich einen ihrer brennenden Stäbe geschnappt und ihn durch die Luft geschwungen. Doch so weit war er noch nicht. Zunächst musste er die heilige Stille im Feuer erlernen und so seinen eigenen Geist mithilfe der Flammen zum Schweigen bringen. Dadurch konnte er schließlich spüren, wie die Flamme in ihm selber größer wurde und sich mit denen des Feuers im Außen verband. So wurde er eins mit dem Feuer und war damit auch bereit für die ersten praktischen Übungen.
Ein Schüler des Feuers
Wie sich herausstellte, war das Feuer ein guter Lehrmeister. Sobald er den ersten brennenden Stab in der Hand hatte, spürte er, wie ihn die Flammen langsam beruhigten. Zudem gaben sie sofort Bescheid, wenn er wieder hektisch wurde, wenn er aus dem Takt kam oder wenn er sonst einen Fehler machte. Denn dann spürte er sofort den Schmerz, den die lodernden Flammen auf der Haut verursachen konnten.
Feuerkünstler Heiko Gärtner
Bereits nach drei Tagen war es so weit, dass er gemeinsam mit den anderen Feuertänzern am abendlichen Stammesritual teilnehmen konnte. Natürlich fehlte es noch an Präzession und wer verlor an diesem Abend viele Haare an den Augenbrauen, Armen und Beinen, aber die Grundtechnik hatte er verstanden und auch die anderen Krieger waren beeindruckt, von dem was der Neuling bereits jetzt auf die Beine stellen konnte. Damit waren sie nun auch bereit, ihm weitere Tricks zu zeigen, die er später für sich selber üben konnte. Am letzten Abend zeigten sie ihm zudem noch die Grundtechnik des Feuerbohrens, mit der er in der Lage sein würde, sein eigenes Feuer aus dem Nichts heraus entstehen zu lassen. Doch diese Technik brauchte noch viele Stunden der Übung, bis er sie schließlich sicher beherrschte.
Das Feuer der Wandlung
Schließlich war der Abend des Abschieds gekommen und so sehr er seinen Terminplan auch verfluchte, musste er doch nach Deutschland zurückkehren und das Maori-Volk hinter sich lassen. Zum Abschied lächelte ihm sein alter Feuer-Mentor noch einmal zu und meinte nur knapp: “weißt du Heiko, auch das gehört zur Natur des Feuers dazu. Nichts ist beständig, alles ist in ewiger Wandlung begriffen. So kann dir das Feuer nicht nur zeigen, wie man mit Hitze umgeht, sondern dich auch das Loslassen und nach vorne Blicken lehren!” Dann überreichte er ihm als Andenken noch den Feuerstab, mit dem er seine ersten Übungen hatte ausführen dürfen.
Feuer und Tanz
Zu Hause trainierte er weiter so oft er nur konnte. Dabei baute er seine Tanzkünste wie auch die Techniken, mit denen er das Feuer beherrschte immer weiter aus. So konnte er nun immer größere Flammen bändigen und mit ihnen eine kunstvolle und spektakuläre Choreografie ausarbeiten. Einmal wurde er dabei sogar von der Polizei aufgespürt, da ein besorgter Nachbar fürchtete, er könne vielleicht vorhaben, das Haus niederzubrennen. Doch als die Beamten sahen, wie leichtfüßig und spielerisch er mit den Flammen umging, waren sie viel zu fasziniert, um ihn noch aufzuhalten. Rein der Form halber mussten sie ihn natürlich ermahnen und ihn anweisen, sein Training an einem anderen, unbewohnten Ort fortzusetzen. Doch anstatt seine Personalien aufzunehmen, baten sie ihn lediglich um seine Visitenkarte, um ihn für die nächste Weihnachtsfeier zu buchen.
Der Vorfall inspirierte Heiko und er begann nun, seine Feuerkunst immer öfter auch vor Publikum zu praktizieren. Gemeinsam mit seinem besten Freund, mit dem er bereits zuvor mehrere Tanzchoreografien für besondere Anlässe dargeboten hatte, entwickelte er nun eine Show mit einer Kombination aus Feuerkunst und Tanz, mit denen er sogar in ausgewählten Clubs auf Ibiza und Thailand auftreten konnte.
Professionelle Feuershows von Heiko Gärtner
Die Menschen waren von diesen Shows immer wieder aufs neue begeistert und so kamen schließlich die ersten Anfragen für private und öffentliche Veranstaltungen. In den folgenden Jahren trat Heiko Gärtner nun regelmäßig auf Hochzeiten, Weihnachtmärkten, Firmenfeiern, Geburtstagen, Jubiläen, Einweihungen, Kirchenfesten und anderen Veranstaltungen auf. Dadurch wurde die rituelle Feuerkunst zu einem wichtigen Standbein, das es ihm ermöglichte, die noch junge Wildnisschule am Leben zu halten und weiter aufzubauen.
Falkner
Arbeiten als Falkner in der Greifenwarte
Schon als kleiner Junge war Heiko stets fasziniert, wenn er einen Bussard oder einen Falken am Himmel sah. Die majestätischen Greifvögel verkörperten für ihn so etwas wie den Inbegriff der Freiheit. Mit nur einem einzigen Satz konnten sie den Erdboden verlassen und sich weit hinauf in den Himmel erheben. Vor allem im Gebirge fühlte sich Heiko von den Großgreifen wie verzaubert. Hin und wieder entdeckte er einmal eines ihrer Nester auf einer Klippe oder einem Felsvorsprung. Dann konnte er beobachten, wie sie dort oben ihre Kinder versorgten und sich dann einfach in die Tiefe stürzten und mühelos zwischen Bergwänden umher segelten. Spätestens ab diesem Moment war für Heiko klar, dass er einmal Falkner werden wollte, wenn er groß genug war, um eine Falkner Ausbildung zu machen.
Wo kann man eine Ausbildung zum Falkner machen?
Mit der Zeit verwischte dieser Wunsch jedoch immer mehr. Es kamen andere, neue Ideen und Eindrücke hinzu und Falkner war nun einmal kein Beruf, bei dem man einfach ein Schulpraktikum und dann eine Ausbildung machen konnte. Genaugenommen wurde in dem ganzen dicken Wälzer mit möglichen Berufsideen, den die Schüler kurz vor ihrem Abschluss bekamen eine Falkner-Ausbildung nicht einmal im Ansatz erwähnt. So blieb das Beobachten der majestätischen Vögel lange Zeit ein reines Hobby. An die Stelle des Traumberufs rückte eine Lehre zum Vorsicherungsmakler aus der später auch eine Anstellung und dann Selbstständigkeit in diesem Beruf folgte.
Ein Paradies für Ornithologen
Doch die Begeisterung für die Herrscher der Lüfte verschwand nie ganz aus Heikos Bewusstsein. Als er einige Jahre später begann, seinen Arbeitsalltag mit verschiedensten Expeditionen aufzuhellen, die er ein oder zweimal im Jahr machte, wurde auch seine Begeisterung für Vögel wieder lebendig. Dieses Mal waren es jedoch keine Großgreifen, sondern Meeresvögel wie Trottellummen, Papageientaucher und Raubmöwen, die es ihm angetan hatten. Um sie zu besuchen, fuhr Heiko Gärtner mit dem kleinen Auto seiner Mutter nach Dänemark. Von dort aus setzte er dann nach Island über. Auf der faszinierenden Insel auf Feuer und Eis fuhr er dann in den entlegensten Winkel und seilte sich dort von einer Steilklippe über dem Meer ab. Für die nächsten drei Wochen lebte er dann gemeinsam mit den Flugkünstlern direkt im Vogelfelsen.
Es dauerte ein paar Tage, bis ihn seine neuen Mitbewohner akzeptierten, aber als sie merkten, dass er harmlos war und nur mit Kameras um sich schoss, ließen sie ihn sogar an ihrem alltäglichen Leben teilhaben.
Falkner gesucht!
Dass Heiko dann eines Tages doch noch Falkner wurde, verdankte er einer Kette von ungewöhnlichen Ereignissen. Er hatte kurz zuvor seine Karriere bei der Versicherung hingeschissen, um endlich in einem Beruf arbeiten zu können, der ihn wirklich erfüllte. Aus diesem Grund hatte er eine Ausbildung zum Nationalpark-Ranger gemacht und diese sogar mit Auszeichnung als Zweitbester Europas bestanden. Leider war ihm erst danach klar geworden, dass man nur dann einen Job in einem Nationalpark bekam, wenn man Beziehungen hatte und nicht, wenn man über besondere Leistungen verfügte. Doch genau in dem Moment, in dem er gerade so richtig schön frustriert sein wollte, weil ihm die deutsche Bürokratie seinen Traumjob vermiest hatte, stieß er auf eine Anzeige, die ihn aufhorchen ließ. „Falkner gesucht!“, stand dick und fett über einer Berufsbeschreibung auf einer Internetplattform.
Mit einem Schlag waren alle Kindheitserinnerungen wieder wach gerüttelt und die alte Begeisterung flammte von neuem auf. Er zögerte keine Sekunde, packte den Hörer und rief unter der angegebenen Nummer an. Fünf Minuten später hatte er eine Einladung zu einem Vorstellungsgespräch und bereits eine Woche darauf waren alle Papiere unterschrieben.
Arbeiten in der Greifenwarte: Traumberuf oder Sklavenjob?
Nun hatte er doch endlich noch die Gelegenheit, mit den majestätischen Großgreifen zu arbeiten und diese aus nächster Nähe kennen zu lernen. Gleichzeitig konnte er dabei durch diese Arbeit sogar noch zum Erhalt der seltenen Vögel beitragen und somit einen wichtigen Beitrag leisten. Was also wollte man mehr? Da war es dann auch in Ordnung, dass man, wie so oft in diesem Berufsfeld, nahezu kein Geld verdiente, sondern eher eine Art Freiwilligenhelfer war. Erst deutlich später wurde ihm klar, dass dies vor allem im sozialen Bereich eine allseits beliebte Masche war, die man fast als Sklavenfängerei bezeichnen könnte. Es ist doch ein seltsames Phänomen in unserer Gesellschaft, dass man für Berufe, in denen man sich selbst, anderen Menschen oder der Umwelt schadet zumeist eine horrende Summe Geld verdient, während die meisten helfenden und schützenden Berufe eher mit einem Hungerlohn abgegolten werden.
Ausbeuten lassen für einen guten Zweck
Dies liegt daran, dass sich Menschen vor allem mit zwei Ködern fangen lassen. Der erste ist Geld und der zweite ist eine Idee. Wenn wir die Idee bekommen, dass wir mit einer Arbeit entweder einen wichtigen Beitrag für unsere Umwelt oder für unsere Zukunft leisten, dann sind wir bereit, hohe Strapazen auf uns zu nehmen, um immer wieder über unsere eigenen Grenzen zu gehen, ohne dass wir dafür eine direkte messbare Gegenleistung erhalten. Was auf der einen Seite natürlich äußert löblich und anerkennenswert ist, wird auf der anderen Seite leider auch allzu oft ausgenutzt um mit dem guten Willen der Menschen einen großen Profit herauszuschlagen. Fast immer, wenn irgendwo „Hilfe“ draufsteht ist in Wirklichkeit, eine große Portion Eigennutz dahinter. In einigen Fällen stellt sich die vermeintlich gemeinnützige Arbeit letztlich sogar als etwas Negatives heraus.
Sozialer Mantel für profitable Geschäfte
In Heikos Fall beispielsweise brauchte er etwa einen Monat, bis er entdeckte, dass sich hinter der Fassade des armen, harmlosen Tierschutzprojektes „Greifenwarte“, ein knallhartes und gut laufendes Business steckte. Denn was die Besucher nicht wussten war, dass sich jenseits der Schaukäfige noch ein zweiter Vogelzuchtbereich mit deutlich kleineren Käfigen und deutlich mehr Vögeln befand. Hier wurden vor allem Sakerfalken gezüchtet und trainiert, die dann für viel Geld an arabische Ölscheichs verkauft wurden. Dort durften sie dann ein trauriges Leben als Prestige-Objekt in noch kleineren Käfigen fristen. All dies geschah natürlich unter der Hand und hielt niemanden davon ab, das Projekt weiterhin mit Spenden, Fördergeldern und Freiwilligenarbeit am Laufen zu halten, denn das Geld, das über die Ölscheichs generiert wurde, kam nie in der Greifenwarte an.
Miese Arbeitsbedingungen
Anders als er beim Vorstellungsgespräch den Anschein erweckt hatte, entpuppte sich Heikos neuer Chef nicht gerade als Sternchen am Himmel der Gastfreundschaft. Er durfte für ihn arbeiten und dabei vor allem all jene Jobs übernehmen, die normalerweise niemand machen wollte. Mit seinem Wohnbus auf dem Gelände der Greifenwarte zu parken und hier Wasser, Strom und Toiletten zu nutzen war ihm jedoch nicht erlaubt. Ebenso wenig durfte er in der Projekt-Küche kochen oder sich in den Waschräumen duschen.
Früher einmal musste der Leiter der Greifenwarte ein großartiger Mann voller Ideale und mit unbändigem Tatendrang gewesen sein. Ein Mann, der in dieser Welt wirklich etwas verändern wollte. Doch im Laufe der Zeit war er immer mehr und mehr verbittert. Bis jener wütende, geldgierige und menschenverachtende Griesgram aus ihm wurde, den Heiko nun kennenlernen durfte. Wäre er von den Greifvögeln nicht so begeistert gewesen, hätte er den Job wahrscheinlich sofort am ersten Tag wieder hingeschmissen und dem sadistischen Chef seinen Stinkefinger gezeigt. So aber wartete er damit noch einige Monate.
Greifvögel als Mentoren
Die Greifen selbst wurden hingegen zu den wahrscheinlich größten und härtesten Mentoren, die Heiko Gärtner je hatte. Dabei stellte er schon sehr bald fest, dass es zwei unterschiedliche Arten von ihnen gab. Auf der einen Seite waren da die kleineren Greifen, wie etwa die Falken, die man ein bisschen mit wilden Hunden vergleichen konnte. Wuchsen sie in der Natur auf, waren sie wild und unbändig, doch wenn man sie von klein auf dressierte, fraßen sie einem aus der Hand.
Die Gänsegeier und Steinadler hingegen waren da vollkommen anders. Man konnte sie nicht dressieren, egal wie sehr man es auch versuchte. Alles, was man erreichen konnte war, sie mit guten Nahrungs-Deals zur Zusammenarbeit zu überreden. Die Falken lebten in der Greifenwarte, weil es ihr Zuhause war und weil sie sich daran gewöhnt hatten. Die Großgreifen lebten hier, weil es hier bequemer war, als in der Natur. Würden sie bei einer Flugshow auch nur den kleinsten Grund sehen, nicht mehr zurückzukommen, konnte sie nichts und niemand aufhalten.
Hilfsarbeiten statt Greifvogel-Pflege
Leider gehörte die direkte Arbeit mit den Greifvögeln eher zu den Ausnahmen in der Tätigkeitspalette als Falkner. In erster Linie bestanden seine Aufgaben darin, unzählige tote Futterküken von ihren Dottersäcken zu befreien, Zäune zu streichen, Wege zu schottern, Rasen zu mähen und Volieren zu putzen. Wobei das Letztere natürlich schon zu einem direkten Kontakt mit den Greifvögeln führte. Bei dieser Tätigkeit lernte er vielleicht sogar am meisten von ihnen. Die Vögel spürten umgehend, mit welcher Präsenz man ihre Voliere betrat. War man achtsam, selbstbewusst und hatte die Aura eines Meisters, der die Situation und somit auch die Vögel selbst unter Kontrolle hatte, waren sie in der Regel friedlich und respektvoll.
Welche Risiken bringt die Arbeit in der Greifenwarte mit sich?
Erlaubte man sich hingegen eine Millisekunde der Unachtsamkeit, in der man sie nicht vollkommen im Blick hatte, oder strahlte man Unsicherheit oder ein Opferbewusstsein aus, nutzten sie diese Schwäche sofort und fielen einem in den Rücken.
Und das war bei weitem kein Kinderspiel, denn wenn einen ein Steinadler oder ein Gänsegeier mit seinen rasiermesserscharfen Klingen oder seinem Bolzenschneider artigen Schnabel erwischte, konnte das durchaus auch für einen Menschen tödlich enden. Solange Heiko in der Greifenwarte arbeitete, kam es zum Glück zu keinem Todesfall. Es gab aber durchaus Situationen, die nicht viel glimpflicher ausfielen. Dazu zählt auch eine Situation, in der ein Steinadler einen unachtsamen Kollegen am Kopf packte und ihm seine sechs Zentimeter lange Kralle tief in das rechte Auge stieß. Nur mit drei Pfleger-Händen konnten sie die Hand des Adlers öffnen, um das Opfer von seinem Widersacher zu befreien.
Freundschaften zwischen Falkner und Greifvögeln
Trotz der widrigen Umstände fand Heiko unter den Greifvögeln auch ein paar spezielle Freunde und Mentoren, die er nach wenigen Tagen auf die eine oder andere Weise ins Herz geschlossen hatte. Darunter waren ein übermütiger Gänsegeier und ein junger, von der Mutter verstoßener Uhu, den Heiko mit der Hand aufzog. Außerdem übernahm er eine Art Patenschaft, für einen steinalten und vollkommen Blinden Steinadler. Der Greis fraß nur noch dann etwas, wenn man es ihm direkt in den Schnabel legte. Diese drei Vögel waren es vor allem, die Heiko veranlassten, doch noch für mehrere Monate in der Greifenwarte als Falkner zu arbeiten.
Das zweite Grund um die Arbeit fortzusetzen, war der Wunsch, einmal bei einer Auswilderung mit dabei sein zu dürfen. Als kurz darauf jedoch der nächste Schwung Gänsegeier in die spanischen Pyrenäen gebracht werden sollte, wurde klar, dass Heiko darauf vergeblich warten würde. Der alte Falkner hatte erkannt, wie wichtig ihm der Sinn in seiner Arbeit war und es bereitete ihm eine Art teuflisches Vergnügen, ihn genau deshalb von all diesen Aufgaben fernzuhalten. Stattdessen beauftragte er einen Kollegen, die Auswilderung zu leiten. Dieser hatte zuvor darum gebeten, bei der Auswilderungs-Reise nicht mitfahren zu müssen. Für ihn war damit klar, dass seine Zeit in der Greifenwarte beendet war und er ein neues Kapitel beginnen musste.
SURVIVALEXPERTE
Survivalexperte und Survivaltrainer
Survival ist die Kunst des Überlebens. Damit ist natürlich vor allem die Kunst des Überlebens in ungewöhnlichen, schwierigen oder extremen Situationen gemeint und dies wiederum bedeutet heute vor allem “Überleben in der Wildnis”. Eigentlich sollte das für uns kein Problem sein, denn diese Wildnis, die wir heute mit einer Mischung aus Angst und Faszination betrachten, war über viele Jahrtausende hinweg unsere Heimat. Heute jedoch ist uns die Natur so fremd geworden, dass wir es uns kaum mehr vorstellen können, dass man hier ohne technische Hilfe überhaupt überleben kann. Statt auf Bäumen und Felsen klettern wir heute fast nur noch durch Computerspiele und simulieren dort das Abenteuer, das uns in der Natur so fremd geworden ist.
Entfremdung von der Natur
Kaum einer weiß heute noch, wie man in der freien Natur ohne zivilisatorische Hilfe überlebt. Heiko Gärtner jedoch war schon als Kind klar, dass dies für ihn nicht infrage kam. Schon als ihm seine Mutter die ersten Bücher über Huckleberry Finn und andere Abenteurer vorlas, wusste er, dass auch er in der Natur zu Hause war. Später waren es dann Rüdiger Nehberg, Reinhold Messner und Andrea Kieling, die zu seinen Vorbildern wurden, ehe er sich dann als Jugendlicher erstmals mit den Survival Techniken verschiedener Naturvölker in Afrika, Amerika und Australien befasste. Dabei stieß er unter anderem auch auf Stalking Wolf und seinen Schüler Tom Brown. Stalking Wolf war ein Apachen-Scout, der im Alter von zwanzig Jahren von zu Hause aufgebrochen war, um dann für 62 Jahre vollkommen autark durch Nordamerika zu wandern, ohne dabei jemals einen Cent Geld zu benutzen oder in ein Auto einzusteigen. Mit 82 Jahren begann er dann seinen jungen Schüler Tom Brown Jr. zu unterrichten, der später selbst viele Jahre lang alleine in den amerikanischen Urwäldern lebte.
Die “Kunst des Überlebens” oder der “Kampf ums Überleben”?
Während Survival in Deutschland und im übrigen Europa vorwiegend als harter Kampf, Mann gegen die wilde Natur beschrieben und wahrgenommen wurde, bestand die Überlebenskunst der Naturvölker, sowie die von Tom Brown darin, die Natur als den Lebensraum wiederzuentdecken, der er so viele Jahrtausende für uns war. Genau das war es auch, was Heiko Gärtner so sehr an dieser Art des Survival faszinierte. Es ging nicht darum, die Natur als einen Feind zu betrachten, den man besiegen musste, sondern viel mehr zu erkennen, dass man ihr verlorener Sohn war, der sich vor langer Zeit abgewandt hatte und nun in ihre gebenden Hände zurückkehren wollte. Wenn man es ernst nahm und bereit war, die Natur als einen Mentor anzunehmen, dann war Survival ein Weg, der einen ins Paradies zurückführen konnte. In eine Natur, in der man in vollkommenem Wohlstand und Reichtum frei und unbekümmert leben konnte und nicht in eine grüne Hölle, die einem nach dem Leben trachtete.
Die richtigen Fähigkeiten und die richtige Einstellung
So lehrte Tom Brown Jr. stets, dass man zum Überleben in fremden, unbekannten Situationen vor allem zwei Dinge braucht, die er als den Vater und die Mutter des Survival beschrieb: die richtigen Fähigkeiten und die richtigen Einstellungen.
Die Fähigkeiten beziehen sich dabei vor allem auf das Wissen und Können, um sich in der jeweiligen Umgebung zurechtzufinden. Dazu zählt vor allem das Können, sich mit Nahrung und Wasser zu versorgen, sich zu Orientieren und um sich vor Kälte und Gefahren zu schützen. Zudem braucht man das Wissen über mögliche Gefahren, über den eigenen Körper, sowie darüber, wie man ihm im Falle von Krankheiten oder Verletzungen versorgen und heilen kann. Auch die Kenntnis der Vogelsprache und die der heimischen Tiere und Pflanzen, sowie ein grundlegendes Wissen über Wetterphänomene sind nicht selten von überlebenswichtiger Bedeutung.
Zur richtigen Einstellung gehören neben dem Glauben an sich selbst und den Reichtum der Natur, vor allem ein Urvertrauen in das Leben, sowie Dankbarkeit und Demut der Natur gegenüber. Diese Einstellung ist es, die das Survival zu einer Kunst werden lässt und nicht zu einem Kampf. Wer das Überleben als einen Kampf betrachtet wird es sich damit nur unnötig schwer machen.
Survivalprofi und Hüter der Natur
Das war es auch, was Heiko von der ersten Sekunde an in seinen Bann zog. Er wollte keinen erbitterten, lebenslangen Kampf gegen seine gesamte Umgebung führen. Er wollte in der Natur wieder einheimisch werden. So betrachtete er sich auch später stets als Überlebenskünstler und als Survivalexperten also als jemanden, der sich in der Natur auskennt und der daher in den extremsten Situationen überleben kann, weil er stets einen neuen kreativen Weg findet, um sie ihm gestellten Herausforderungen zu meistern. Es nicht als Kampf gegen die Natur, sondern als Leben mit und in ihr zu betrachten, lässt Survivalprofi letztlich auch zu einem Hüter und Pfleger Pflege der Umwelt werden. Leben in der Natur kann nur nach dem Prinzip eines gegenseitigen Gebens und Nehmens funktionieren. Da nehmen immer auch geben heißt, gilt es auf eine Art von der Natur zu nehmen, die sie bestärkt und durch die sie wächst. Nimmt man beispielsweise immer nur bis zu einem Drittel einer Pflanze oder eines Pflanzenbestandes an einem Ort als Nahrung, so reizt man sie dadurch zum Wachstum an und trägt letztlich zur Vergrößerung ihrer Population bei. Nimmt man jedoch mehr verringert sich ihr bestand, was im Extremfall zu ihrem Aussterben führt.
Survival-Extremausbildungen - Übung macht den Meister
Doch bis zu dem Punkt, an dem Heiko den Titel “Survivalexperte” für sich selbst annehmen konnte, war es ein weiter weg. Denn auch wenn es um ein Miteinander im Einklang mit der Natur geht, sind wir ihr doch so fremd geworden, dass es ein knallhartes und erbarmungsloses Training erfordert, bis man an den Punkt gelangt, an dem man sich in der Wildnis wieder heimisch fühlen kann. Es ist nicht anders, wie in jeder anderen Sportdisziplin auch. Wenn man die Techniken beherrscht, dann ist es ein Tanz mit den Elementen, der einem Kraft, Freude und Erfüllung schenkt. Beherrscht man die Techniken nicht, gibt man allenfalls eine erbärmliche Figur ab und wird weder von seinen Gegnern noch von seinen Teamkameraden ernst genommen. Nicht anders ist es auch im Survival.
Sinnesschulung und Training von Körper, Geist und Seele
So verbrachte Heiko zunächst einmal über viele Jahre Hinweg täglich ein oder zwei Stunden im Wald, in denen er nichts anderes tat, als an einem Baum zu sitzen und seine Umgebung, wie auch sich selbst zu beobachten. Zunächst war er frustriert über diese Aufgabe, die er von seinem Mentor gestellt bekommen hatte. Was sollte es bringen, einfach nur dumm in der Landschaft herumzusitzen, wo er doch viel lieber Jagen und Feuermachen lernen wollte? Erst später wurde ihm klar, was er durch diese Übung alles lernen durfte. Nur durch dieses Beobachten bekam er ein Gefühl für die wahre Seele der Natur, wie auch für seine eigene. Er wusste nun, was zu ihm gehörte und was ihm von außen übergestülpt wurde. Er kannte seine Stärken und Schwächen, erkannte seine Gedankenschleifen und wusste, welche Glaubensmuster und Überzeugungen, ihm im Wege standen. Zudem lernte er, ohne es wirklich zu merken, mit welchem Rhythmus sich der Wald über die Jahreszeiten hin veränderte, wie die Tiere auf Gefahren reagierten, wie sich der Gesang der Vögel veränderte und vieles mehr. Gleichzeitig wurde er auch selbst immer mehr ein Teil des Waldes, da er seinen eigenen Lebensrhythmus dem seiner Umgebung anpasste. Je mehr Zeit er auf diese Weise in der Natur verbrachte, desto schärfer wurden seine Sinne und desto mehr begannen nun auch seine mentalen Wahrnehmungsfähigkeiten, sich wieder zu öffnen.
Doch der sogenannte Sitzplatz war natürlich nur ein Element, seiner Survival-Ausbildung. Sein Mentor achtete streng darauf, dass er ein intensives körperliches Training durchlief, bei dem seine Muskelkraft, die Ausdauer, seine Reflexe und seine Präzession, aber auch seine Leidensfähigkeit und Zähigkeit ausgebildet wurden.
Und schließlich brachte er Heiko immer und immer wieder vollkommen unverhofft in scheinbar aussichtslose Situationen oder stellte ihm vertrackte Aufgaben, die er nur dann lösen konnte, wenn er sein bisheriges, oft eingefahrenes Denken noch einmal völlig über den Haufen warf.
Ausbildungen zum Wildnislehrer, Nationalparkranger und Naturheiler
Um ein echter Survivalprofi zu werden brauchte es jedoch weit mehr, als das Lernen der klassischen Überlebensfähigkeiten. So machte Heiko über die Jahre hinweg viele verschiedene Ausbildungen, die alle im Zusammenhang mit der Natur standen und die seine Survival Fähigkeiten wie auch seine mentale Stärke direkt oder indirekt schulten. Über drei Jahre hinweg machte er eine Ausbildung zum Wildnispädagogen und Wildnislehrer. Dann folgten eine Ausbildung zum Nationalparkranger, sowie zum Berg- und Höhlenretter und zum internationalen Fallensteller. Er lernte das Bauen von Bögen und Pfeilen auf traditionelle Weise, machte einen Jagdschein und absolvierte eine Ausbildung zum Rettungsassistenten. Je mehr er dabei in den Kontakt mit Medizinleuten und Mitgliedern verschiedener Naturvölker kam, desto mehr lernte er auch über den heilerischen Aspekt der Natur kennen und tauchte immer tiefer in das Wissen der Schamanen ein.
Survival Urlaub zum Überprüfen des gelernten
Die Ausbildungen alleine reichten Heiko Gärtner jedoch nicht aus. Zwar war er stets davon begeistert, was er hier alles lernen durfte, doch empfand er stets, dass die Ausbildungswelt mit der Realwelt nur wenig gemein hatte. Natürlich war es wichtig, die verschiedenen Techniken erst einmal trocken zu üben, damit man verstand, wie sie funktionierten. Doch wirklich erlernen konnte man sie nur unter Realbedingungen, denn erst dann wusste man, ob man sie auch beherrschte, wenn man ausgehungert, unterkühlt, gestresst und orientierungslos war. So brach Heiko immer wieder zu neuen Survival Touren auf, bei denen er für längere Zeit auf sich alleine gestellt, in einer ihm unbekannten Wildnis überleben musste.
Zweimal reiste er dazu im tiefsten Winter nach Polen, wo die Kälte mit bis zu minus 30 °C sein größter Feind wurde. Später wanderte er 3300 km durch halb Europa, um rein von der Natur zu leben, wobei er nur ein Feuersteinmesser und ein paar Felle bei sich trug.
Der Schüler wird zum Survivaltrainer
Schließlich war Heiko dann so weit, dass er selbst zum Wildnismentor und Survialtrainer werden konnte. So bot er nun ein breites Spektrum an Survival Ausbildungen, Survival Reisen und Extremseminaren an, bei denen er seine Schüler mit der gleichen gnadenlosen Härte unterrichtete, die auch ihn zu dem Profi gemacht hatte, der er nun war. Doch gerade diese Härte war es auch, nach der sich die Teilnehmer sehnten, denn sie spürten ab der ersten Sekunde, dass das, was sie hier taten, kein Spiel war. Es war eine echte und ernstzunehmende Vorbereitung auf den Extremfall, bei dem Heiko Gärtner immer auch individuell auf die persönlichen Lebensthemen, Ängste und Blockaden seiner Teilnehmer einging. Die Mund-zu-Mund-Propaganda arbeitete für sich und ehe er sich versah, hatte sich Heiko einen Namen als härtester Survivaltrainer Deutschlands gemacht. Dies wiederum lockte unter anderem auch Spezialeinheiten vom Militär, von der Polizei und von privaten Sicherheitsdiensten an, die ihre Auszubildenden in Heikos Extremkursen noch einmal auf die Probe stellen wollten.
Vom Survivaltrainer zum Survival Star
Mit der Zeit wurden nun auch die Medien immer stärker auf Heiko Aufmerksam, da seine Survival-Extrem-Seminare durch ihre Härte und Intensität in Deutschland einzigartig waren. So wuchs das Interesse der Reporter, selbst auch an diesen Kursen teilnehmen zu können, oder andere Teilnehmer auf ihrem Weg zu begleiten. Selbst aus Japan kam ein Fernsehteam und beauftragte Heiko damit, eine bekannte, japanische Moderatorin in den Überlebenstechniken zu trainieren und auszubilden.
Vom Survival Künstler zum Lebenskünstler
2013 beschloss Heiko dann, seiner Survival Karriere noch einmal eine neue Wendung zu geben. Bislang hatte er stets in einer Wohnung in einer Kleinstadt, also in der Zivilisation gelebt, und gewissermaßen Ausflüge in die Natur gemacht. Er war also in seinen Augen ein Teilzeit-, Survival-Experte oder Teilzeit-Naturbewohner. Dies wollte er nun ändern, indem er sein sesshaftes Leben aufgab, um von nun an als Nomade zwischen den Welten zu leben. Auf diese Weise wurde Survival in Form vom Leben und Heimisch sein in außergewöhnlichen, unbekannten Situationen nun zu einem Lebenskonzept.
À propos de moi
Enfance et jeunesse
Heiko Gärtner est née le 12 mars 1979 à Neumarkt et a grandi dans un petit village appelé Postbauer-Heng. Dans les premières années qui ont suivi sa naissance, il a exploré le monde qui l'entoure petit à petit et a acquis de nouvelles compétences. En particulier, parler et marcher s'est avéré très pratique. Mais juste au moment où il maîtrisait parfaitement les deux et où il était sûr que plus rien ne faisait obstacle à sa liberté et à son envie d'explorer, il a soudain été déstabilisé. Il a été envoyé dans une institution appelée jardin d'enfants, où tout était soudainement réglementé et prédéterminé. Ici, il ne pouvait plus se contenter de jouer dans la boue quand il voulait jouer dans la boue. Car il y avait désormais des temps et des règles pour tout, ce qui s'est encore accentué avec le passage à l'école. Au lieu de pouvoir explorer le monde et la vie avec tous ses secrets, il a maintenant appris d'autres choses que les adultes pensaient plus importantes pour notre société. Il s'agissait, par exemple, de dire qu'il était bon et important de s'inquiéter. Quand vous vous inquiétiez, vous étiez toujours du bon côté. Et le meilleur, c'est qu'on pouvait en fait s'inquiéter de tout sans risquer de se tromper. Il a appris de certains médecins qu'il était bon de s'inquiéter de savoir si on se développait correctement. Après tout, on peut toujours être trop grand ou trop petit, trop gros ou trop mince pour son âge. Il a appris de sa mère qu'il fallait toujours se préoccuper de savoir si on avait assez à manger, tandis que son père se préoccupait de savoir si on avait toujours assez d'argent. Cela nous amène à la deuxième leçon importante sur laquelle le monde semblait s'accorder : l'argent est important ! Sans argent, rien ne fonctionne ! Même la terre ne tourne pas si nous ne veillons pas à ce qu'elle soit régulièrement payée. L'argent était, si vous voulez, le véritable centre et le sens de la vie. Si vous n'avez pas fait quelque chose pour l'argent, alors autant laisser tomber, car de toute façon, cela ne valait rien. Le plus important était donc d'obtenir un bon diplôme d'études secondaires, avec lequel vous pourriez obtenir un bon emploi, qui vous donnerait le changement nécessaire pour survivre ou pour vivre. De ce point de vue, la vie était en fait assez simple. Il fallait juste faire ce qu'on vous disait, mettre un bon visage sur tout.
Éducation et vie professionnelle
Mais Heiko n'était pas du genre à simplement refouler ses sentiments et à se dire qu'il serait heureux dans un système dont il ne pouvait pas voir le sens. La question de savoir quelle profession il devait choisir le rendait désespéré, car il ne semblait pas y avoir de réponse satisfaisante. Ce n'est que bien plus tard qu'il a appris qu'il n'était pas seul. Des études montrent qu'en Europe et aux États-Unis, environ 85 % des gens sont insatisfaits de leur travail et n'aiment pas, voire détestent leur travail. En Chine et au Japon, ce chiffre atteint 94 %.
Le conflit apparemment insoluble dans sa tête a surchargé ses circuits et il a eu un court-circuit sous forme de méningite. Cela l'a amenéà décider finalement de la seule voie possible qui lui restait et à accepter un apprentissage dans l'agence d'assurance de son père.
Dans les semaines qui ont suivi, alors que son entraînement devenait de plus en plus routinier, il a dû s'avouer qu'il se tenait exactement là où il n'avait jamais voulu se tenir : Il était sur le point d'exercer une profession qu'il n'aimait pas et que je continuerais probablement à exercer jusqu'à ses 65 ans. Comment devrait-il s'y prendre ?
Tout d'abord, il a trouvé deux solutions intermédiaires qui devraient le maintenir à flot pour l'instant. D'une part, il a essayé de réorienter sa vie vers les loisirs et s'est donc lancé dans la vie nocturne. Avec son meilleur ami de l'époque, il sautait de piste en piste, assistait à tous les festivals, même les plus insolites, et arrivait finalement à un point où il gagnait plus d'argent en tant que comédien sur scène qu'il n'en dépensait pour faire la fête. Mais tout cela n'a pas aidé tant qu'il n'a pas pu trouver au moins un peu d'épanouissement dans sa vie professionnelle. Il y est parvenu lorsqu'il a pu, dans le cadre de sa formation, avoir un premier aperçu du service d'évaluation des classes de danger. Il y avait là des experts qui pouvaient prédire exactement quand une personne allait attraper telle ou telle maladie en fonction de caractéristiques extérieures et de certains événements de sa vie. Ainsi, le traqueur intérieur de Heiko a été immédiatement réactivé et est revenu à la vie. Heiko en a appris de plus en plus sur ce sujet et est devenu un expert dans le domaine de l'anamnèse et des diagnostics, qui pouvait lire les gens comme d'autres livres ou magazines. Néanmoins, il y a une chose qui l'a perturbé et qui a conduit au fait qu'il n'a jamais pu absorber complètement ce travail. Son travail consistait à utiliser ses diagnostics pour calculer les tarifs que les personnes concernées devaient payer pour leur assurance maladie. Ses connaissances n'ont donc pas été utilisées pour aider quelqu'un, mais seulement pour lui soutirer plus d'argent. Cela ne pouvait pas être l'objectif. Mais en même temps, Heiko sentait bien que les affaires d'assurance quotidiennes le rendaient malade dans l'ensemble. Les plans d'entreprise à réaliser ont été multipliés par dix en huit ans seulement et le moment est venu où lui-même s'est retrouvé en surmenage et a décidé que les choses ne pouvaient plus continuer ainsi. La sonnette d'alarme des acouphènes résonnait déjà dans sa tête lorsqu'il était prêt à quitter le rocher soi-disant sûr du monde des assurances et à faire le saut vers la liberté.
Dans les années précédentes, il avait déjà rompu avec son quotidien professionnel et avait entrepris divers voyages de longue durée qui l'avaient conduit aux quatre coins du monde. Ainsi, pas à pas, il a pu acquérir de plus en plus d'expérience pour une vie avec et dans la nature. Il a donc passé des mois à faire des voyages de recherche et des expéditions en Islande, a fait des excursions en canoë au Canada et est entré en contact avec les aborigènes en Thaïlande et en Nouvelle-Zélande. La capacitéà vivre de façon autonome dans la nature le fascinait tellement qu'il a finalement suivi une formation à temps partiel en tant que mentor de la nature sauvage et expert en survie. En même temps, il a poursuivi sa passion de photographe animalier et de cinéaste de la nature et a vécu pendant plusieurs semaines entouré de milliers d'oiseaux marins dans une colonie de reproduction.
Se recycler pour l'emploi de vos rêves ?
Pour Heiko, il était désormais clair que sa nouvelle carrière professionnelle devait s'orienter dans une direction complètement différente. Il avait déjà appris à savoir où vous allez quand vous avez un travail qui ne signifie rien pour vous et ne vous donne pas de sens, mais qui rapporte beaucoup d'argent. Il s'agissait maintenant de découvrir comment il pourrait poursuivre sa vocation et exercer une activité qui le comble vraiment.
Au début, la réponse à cette question lui a semblé parfaitement claire, car au moment où il a quitté son emploi à la compagnie d'assurance, il avait déjà obtenu l'un des rares postes de formation de garde-forestiers des parcs nationaux qui existait en Allemagne. Le travail lui semblait parfait, car il pouvait ainsi vivre et travailler dans la nature sans aucun stress et en même temps contribuer à l'environnement et à la préservation d'habitats particuliers. Très motivé, il a terminé sa formation, bien qu'il ait dû vivre dans un bus sur le parking de l'académie pour des raisons financières. Malgré tout, ou peut-être à cause de cela, il a terminé sa formation comme le deuxième meilleur de son année dans toute l'Europe. Cela aurait dû lui ouvrir les portes de tous les parcs nationaux, mais cela n'a malheureusement pas été le cas. Il s'est avéré que ce modèle de carrière ne concernait pas les qualifications ou les récompenses, mais uniquement les relations. En d'autres termes, avant même que la formation ne commence, il était clair qui obtiendrait ou non les postes disponibles dans ce domaine.
Heiko a donc dû chercher une solution alternative et est tombé sur une station de rapaces à l'extrémité sud de l'Allemagne. Ce travail le fascinait pour deux raisons : Tout d'abord, il a eu l'occasion de travailler avec des griffons majestueux et de les connaître de près. D'autre part, par ce travail, il a pu contribuer à la conservation des oiseaux rares et ainsi apporter une contribution importante à la protection des espèces. Pour cette raison, il était également normal pour micihnh que, comme souvent dans ce domaine professionnel, il ne gagne presque pas d'argent, mais qu'il soit plutôt une sorte d'aide bénévole. Mais même là, il ne lui a fallu qu'un mois pour découvrir que derrière la façade du pauvre et désintéressé projet de protection des animaux "Salle de contrôle du Griffin", il y avait une entreprise solide et bien gérée, qui vendait secrètement les faucons sacrés convoités aux cheikhs du pétrole arabes pour beaucoup d'argent. Bien sûr, cela s'est fait de manière sournoise et n'a empêché personne de faire fonctionner le projet grâce à des dons, des subventions et du travail bénévole, car l'argent généré par les cheikhs du pétrole n'est jamais arrivéà l'Observatoire des Griffons. Ce fait, ainsi qu'un certain nombre d'autres impardonnables de la part des patrons, ont fait en sorte que même cet emploi n'était qu'une brève apparition d'invité pour Heiko. Et même si cela l'a déçu, la leçon qu'il en a tirée est importante : la tentative de trouver une profession au sein du système existant qui était aussi sa vocation était vouée à l'échec ! S'il voulait avoir une profession qui le mènerait plus loin et lui donnerait la possibilité d'apporter une réelle contribution à la création, au lieu de soutenir en fin de compte ce qu'il voulait réellement changer, alors il devait le créer pour lui-même.
Mentorat en milieu sauvage et expert en survie
Il a donc décidé de fonder sa propre école de la nature et de la vie sauvage pour créer un lieu où tout le développement qu'il souhaitait pour lui-même et pour le monde pourrait avoir lieu.
Pour que cela réussisse, il a d'abord dû devenir actif à plusieurs niveaux en même temps. D'une part, il avait besoin d'une stratégie de marketing fonctionnelle et efficace qui lui permettrait de ne pas avoir à suivre ses cours tout seul. Ensuite, il a commencéà s'instruire sur tout ce qui, d'une manière ou d'une autre, avait un rapport avec le mentorat dans la nature. Il a appris le tir à l'arc intuitif, a suivi une formation de sauveteur en montagne et en grotte, est devenu formateur en escalade, formateur en parcours de cordes en hauteur, guide de canoë et bien plus encore. Afin de garder la tête hors de l'eau pour la phase d'entrée, il a également commencéà travailler comme formateur indépendant pour d'autres organisations travaillant dans un domaine similaire et, avant de s'en rendre compte, il a parcouru encore plus de kilomètres en voiture pour son nouveau travail que lorsqu'il travaillait sur le terrain pour la compagnie d'assurance.
Les années suivantes ont été remplies d'un éventail coloré de missions différentes réparties dans toute l'Europe. Il a donné des formations d'équipe et du coaching d'entreprise en Basse-Bavière, a travaillé avec des enfants mentalement remarquables dans l'Altmühltal, s'est occupé d'enfants criminels et toxicomanes dans l'Eifel, a donné des séminaires individuels en Pologne, a organisé des formations de survie en Autriche et a dirigé des expéditions en Islande. Au fil du temps, il a de plus en plus assumé le rôle d'une porte de la nature sauvage, mais aussi celui d'un expert en survie.
Deux années de suite, il a passé presque tout le mois de décembre dans le nord-est de la Pologne, où un jeune homme lui avait demandé de le préparer à la vie dans la nature. Pour la première fois, il a pu enseigner comme il l'avait toujours voulu. Non pas selon un manuel et un plan de séminaire, qui réglaient tout et ne laissaient aucune place aux besoins individuels, mais selon l'ancienne méthode indienne d'enseignement du coyote. Avec cette forme particulière d'enseignement, le mentor était là pour guider l'étudiant à travers des questions et des tâches spécifiques afin qu'il découvre tout ce qu'il voulait savoir et soit capable de le faire lui-même. Le coyote est connu pour son imprévisibilité, ses ruses et ses blagues, avec lesquelles il irrite les autres encore et encore et les laisse ainsi toujours se dépasser.
C'était exactement les qualités nécessaires pour être un mentor dans la nature et elles ont donnéà Heiko le plus de plaisir dans son travail. Ainsi, il n'a pas eu à se tenir devant le tableau comme un professeur, mais a pu faire un voyage de découverte avec son élève. Ils se sont construit des igloos pour savoir s'il faisait vraiment chaud en eux, ont testé s'il était possible de traverser les rivières à moitié gelées dans un bateau en herbe, ont suivi les traces des bisons jusqu'à ce qu'ils soient au milieu de leur troupeau et ont essayé de savoir combien de temps on pouvait tenir dans un sac de couchage standard trois saisons à des températures de moins 30 degrés Celsius. Grâce à ces formations à la survie, de façon inattendue les premières années, l'hiver est devenu une période particulièrement aventureuse, tandis que les étés sont devenus de plus en plus routiniers avec des cours pour les enfants et les jeunes.
Travailler comme journaliste de l'extrême
Plus la Wilderness School avait du succès, plus les autres voix de Heiko se faisaient entendre, ce qui l'amena une fois de plus à changer de cap. Montrer à d'autres personnes comment survivre dans certaines situations extrêmes et comment ils peuvent établir un lien plus profond avec la nature, c'était bien beau, mais avec le temps, son propre développement est tombéà l'eau. Ainsi, les "situations extrêmes" dans lesquelles Heiko a pu appliquer ses connaissances en matière de survie n'ont toujours été que des scénarios et des études de cas. Peu importe l'ampleur et l'originalité de ses défis, il s'en tenait toujours au "et si ?
Mais était-on vraiment un vrai expert en survie quand on ne savait même pas si on survivrait dans une situation extrême réelle, réelle ? Cette question a tourmenté Heiko pendant de nombreux mois jusqu'à ce qu'il en ait enfin assez et décide de trouver la réponse. Il a donc préparé sa première grande aventure dans la nature, qui n'avait pas le caractère d'un séminaire, mais qui l'a vraiment envoyé dans le monde réel. Pendant trois mois, il a voulu parcourir 3300 km à travers l'Europe avec rien de plus qu'un équipement de l'âge de pierre et sans un centime d'argent. Un projet audacieux, mais qui a atteint le succès qu'il espérait. Il a pu apprendre à se connaître en tant que professionnel de la survie dans des situations réelles, en explorant ses propres limites et en élargissant ses compétences. Lorsque Franz l'a rejoint quelques mois plus tard et a intégré la Wilderness School dès lors, ils ont commencéà créer des projets encore plus insolites. Ils ont donc parcouru le pays en tant qu'aveugles et ont vécu dans la rue avec des sans-abri, des trafiquants de drogue, des prostituées et d'autres frontaliers. Ils étaient intéressés par leur propre succès d'apprentissage d'une part, et d'autre part par l'information sur les domaines de la vie et de notre société que nous connaissons très peu par ailleurs. Grâce à ce travail, combinéà leurs parcours de survie et de nature sauvage de plus en plus inhabituels et difficiles, la presse a également pris de plus en plus conscience d'eux. Lorsque l'on a appris que Heiko était généralement considéré comme l'entraîneur de survie le plus difficile, il a été invité en tant qu'expert de la nature sauvage à des émissions telles que Gallileo, World of Wonders, TerraXpress et même à une émission documentaire japonaise.
Une formation de médecin et un tour du monde
Cependant, plus ils s'immergeaient dans la vie en tant qu'experts de la survie et mentors de la nature sauvage, et plus ils regardaient derrière les façades de notre société, plus ils prenaient conscience qu'ils ne pouvaient pas continuer à vivre ainsi longtemps. Ils se sont retrouvés dans un système qui ne leur convenait plus et dont ils savaient qu'il les rendrait malades et les détruirait à long terme. Qu'ils quittent la société n'est plus une question de "si" mais seulement de "quand" et de "comment". Car il n'avaient toujours pas d'idée concrète de ce à quoi pourrait ressembler une telle vie alternative. De nombreuses idées ont été émises sur les options possibles, mais pas encore l'étincelle qui a fait démarrer la machine. Quelque part, ils avaient besoin d'un peu d'inspiration. Et elle est venue peu après d'un côté auquel ils s'attendaient le moins.
Quelques semaines après l'achèvement du projet pour aveugles, Heiko a reçu un appel d'un vieil ami et mentor dont il n'avait plus entendu parler depuis longtemps. C'était un médecin de l'Oklahoma, pour lequel Heiko avait écrit un documentaire sur sa vie avec les Aborigènes quelques années auparavant. Il était en train d'organiser une rencontre internationale de guérisseurs en Autriche, où des guérisseurs et des hommes de médecine du monde entier se rencontreraient régulièrement pendant un an dans un alpage isolé pour mettre en commun leurs connaissances en matière de guérison. L'idée était de créer une sorte de point d'acupuncture de guérison dans le monde, à partir duquel les anciennes connaissances pourraient se répandre à nouveau. Le chaman a insisté pour que Heiko vienne également à la réunion et après une courte persuasion, il a également accep-té que Franz l'accompagne.
Plus les deux hommes passaient de temps avec les médecins, plus l'image de la direction qu'ils pouvaient prendre dans leur voyage devenait claire. Sans le dire directement, mais avec une clarté sans équivoque, les gens de la médecine lui ont finalement demandé de se lancer dans une "Medicine-Walk", un voyage de guérison traditionnelle, rassemblant les connaissances médicales du monde entier. Pour que Heiko comprenne ce qu'était un tel voyage, son mentor lui a donné une copie d'un vieux journal intime en cadeau d'adieu. C'était les journaux de Stalking Wolf, un éclaireur apache envoyé par son clan à l'âge de 18 ans pour recueillir les connaissances de toutes les tribus indiennes d'Amérique du Nord. Depuis ce jour, il a erréà pied à travers l'Amérique du Nord pendant 62 ans sans jamais monter dans une voiture ni toucher un seul centime. Il a consigné toutes ses connaissances et expériences dans ces livres. Après tout ce temps, ils ont finalement eu une réponse à la question de savoir comment sortir du système. Ils se lanceront dans une mission médicale, comme l'avait fait Stalking Wolf, afin de rassembler des connaissances longtemps oubliées en tant que chercheurs et découvreurs errants et nomades. Ils deviendront des guérisseurs itinérants et des philosophes mobiles qui explorent la vie elle-même et qui se laissent guider par le flux de la vie pour aider, travailler et changer là où c'est nécessaire.
Mais avant que le véritable départ puisse avoir lieu, il restait encore environ un an à partir de ce moment, qui était caractérisé par des préparatifs, une réorientation, une planification et une organisation. Ils ont trouvé des sponsors, pris des rendez-vous avec la presse, trouvé des projets partenaires avec lesquels travailler, installé leurs premières cannes à pêche, assemblé du matériel et fait en sorte que la Wilderness School puisse continuer sans eux. Plus le jour du départ approchait, plus les tâches semblaient s'ajouter. Au final, ils ont travaillé presque 24 heures d'affilée, échangeant leur sommeil contre un café et un repas devant l'ordinateur. Même les vacances de Noël ont été mises à profit pour installer et tester les nouveaux chariots de pèlerins. Et puis c'est arrivé, le grand jour du départ !
Et depuis lors, ils sont partis, en tant que chercheurs errants, en tant que nomades modernes et numériques, pour voyager et découvrir le monde à pied.
Vita Heiko Gärtner
1979: Naissance
1982: Première tentative d'exploration du monde par lui-même. Les échecs sont dus à la protestation aiguë des parents
1984: Aventures prolongées dans la forêt avec l'oncle Rudi, qui donne également des leçons de construction de tuyaux naturels.
1985-1989: École primaire et premiers projets d'étude en tant que naturaliste dans la forêt locale (au grand dam du bibliothécaire local).
1989-1993: a fréquenté le lycée de Neumarkt
1990: Achèvement du premier baby-foot construit par l'entreprise elle-même
1993: Première rupture majeure du système en raison de l'abandon scolaire précoce et de 6 mois d'"inactivité
1993-1996: Passage à l’école secondaire avec l'obtention du diplôme
1996: Début de la formation chez Allianz / Record du monde non confirmé dans la construction de trombones serpents
1997: Début d'une carrière à temps partiel comme danseur de spectacle et organisateur d'événements
1999-2003: Formation et perfectionnement en interne sur le langage corporel, les gestes et les expressions faciales, la lecture de micro gestes et de signes de fourmis, le profilage et la recherche comportementale de Samy Molcho et Hans D. Schittly, entre autres.
2000: Voyage en Thaïlande et première rencontre avec des moines Shaolin et des naturopathes
2001: Expédition en Nouvelle-Zélande avec visite des Maoris. Apprentissage de la danse rituelle du feu des Maoris et ensuite début d'une carrière à temps partiel comme artiste du feu
2002: Première expédition au Canada comprenant une excursion en canoë sur le territoire de Youkon Teslon et une randonnée à travers l'une des plus grandes zones de glace du monde.
Printemps 2003: Début de la formation extra-professionnelle d'éducateur et d'enseignant en milieu naturel
Été 2003: Première expédition photo en Islande avec un séjour de 14 jours dans les rochers à oiseaux
2004-2006: Nouvelles expéditions en Islande
Automne 2005: Certification en tant qu'enseignant et éducateur de la nature sauvage
2005: Double vie de spécialiste en assurance le jour et d'homme des forêts la nuit.
Automne 2006: il quitte Allianz et cède sa propre agence générale à son partenaire. Début de la formation de protection de la nature et des paysages et de garde forestier dans les parcs nationaux.
Été 2007: Achèvement de la formation de protection de la nature et des paysages avec la distinction de troisième meilleur diplômé de l'année au niveau européen, y compris l'époussetage d'une poignée de main humide du ministre des affaires étrangères Joschka Fischer.
Printemps 2008: Travailler comme fauconnier dans une station de griffons.
Été 2008: Premier emploi en tant qu'enseignant en milieu sauvage et responsable de séminaire / développement de l'école en milieu sauvage Heiko Gärtner
Été 2008 à l'été 2009: plusieurs voyages d'expédition en Islande en tant que chef d'expédition
Août 2008: Formation de guide de tir à l'arc avec certificat
Automne 2008: Formation et certification en tant que chasseur et trappeur
2008-2009: Formation de sauveteur en montagne et en grotte et travail bénévole au sein du service de sauvetage en montagne de la Suisse franconienne
Hiver 2008: Premier camp d'hiver extrême en Pologne à -30 °C
Hiver 2009: Mise en place du deuxième camp d'hiver extrême en Pologne à -30 °C
Printemps 2010: Premier travail commun avec Franz Bujor
Été 2010: Premier projet journalistique extrême : un homme de l'âge de pierre marche 3300 km jusqu'en Espagne pour tester ses capacités d'expert en survie.
De 2011 à aujourd'hui: Expert en survie télévisuelle pour NDR, Pro7 Gallileo, Welt der Wunder, Nippon-TV, Terra-X-press et autres
Janvier 2012: "La vie dans la rue" - un projet pour les sans-abris en tant que journaliste extrême
2012-2013: Participation à des réunions internationales régulières de professionnels de la médecine et formation à la spécialité de guérisseur énergétique "Presence Healing" sous la direction de Darrel Combs.
Juillet 2012: "S'accorder ! Projet pour les aveugles en tant que journalistes de l'extrême
Été 2013: Formation non officielle d'infusionniste de sauna en Hongrie
Octobre 2013: Publication du livre "Détecter les maladies en un coup d'œil".
Novembre 2013: Transfert de la Wilderness School Heiko Gärtner entre les mains compétentes d'une équipe de formateurs autodidactes
Janvier 2014: Début de la vie nomade et des cinq années de migration à pied et sans argent à travers l'Europe
Octobre 2016: Publication du livre "Le pouvoir de guérison naturel des arbres
Depuis janvier 2019: Deuxième phase de la "plus longue marche de charité du monde" et tentative de parcourir à pied tous les pays et continents de cette première.
10 questions à Heiko Gärtner
Pourquoi avez-vous renoncéà votre vie sociale ?
Même enfant, j'ai remarqué que le cœur d'un rebelle battait en moi, un rebelle qui n'aimait pas être catalogué dans un tiroir où il n'avait pas sa place. Pour moi, l'école a toujours été avant tout un lieu qui m'empêchait d'apprendre et de faire des recherches. Je ne comprenais pas pourquoi je devais rester assis ici pendant des heures sur une chaise en bois inconfortable, àécouter les paroles soporifiques de mes professeurs, alors qu'il y avait un monde plein d'énigmes, de merveilles et de secrets, qui voulaient tous être découverts et explorés. Dès que la cloche de l'école a sonné, je me suis précipité dans les bois et j'ai scruté tout ce qui m'était inconnu. D'innombrables fois, j'ai attrapé des vers, des coléoptères, des champignons ou des plantes et j'ai piétiné avec mes bottes boueuses dans la petite bibliothèque du coin. Le bibliothécaire regardait avec horreur ma table, sur laquelle les habitants de la forêt rampaient, pendant que je cherchais des livres pour savoir qui ils étaient.
Mais plus je vieillissais, plus l'emprise qui me tenait en place et me poussait dans un schéma social qui ne me convenait pas. Dans mon cas, cependant, c'est toujours mon corps qui m'a montré en premier lieu que j'allais dans une direction qui ne me conduisait pas là où je voulais aller. Quand j'étais à l'école, je ressentais déjà cela à travers la méningite et la colique néphrétique. La première a conduit au fait qu'après avoir obtenu mon diplôme, je suis resté là sans aucun espoir d'apprentissage. Si je suis honnête, c'est exactement ce que je voulais réaliser. Je ne voulais pas apprendre un métier que je savais déjà que je n'aimerais pas et qui ne me rendrait pas heureux. Bien sûr, je ne pouvais pas me l'avouer à l'époque, car après tout, il fallait avoir un emploi sûr.
Par sens du devoir, je n'ai pas cédéà la pression et j'ai réfléchi à ce que la vie pourrait me réserver si elle m'empêchait délibérément d'avoir un emploi "normal". Au lieu de cela, j'ai pris la voie de la moindre résistance et j'ai accepté le seul emploi que j'ai pu obtenir sans problème malgré la méningite. Je suis donc devenu apprenti dans l'agence d'assurance de mon père. J'ai terminé l'apprentissage, je suis devenu un employé permanent et j'ai même fini par reprendre la direction en coopération avec mon partenaire. Ce faisant, j'ai découvert que même si je n'aimais pas le métier en tant que tel, j'étais quand même un très bon vendeur. J'ai découvert deux talents qui me rendent la vie facile malgré cette aberration. Le premier était mon pouvoir d'observation. C'était ma capacitéàvoir tous les petits détails que la plupart des gens négligent tout simplement. Cela m'a permis de lire chaque personne comme un livre, parce que nous montrons toujours notre véritable noyau avec des micro-gestes et des signes anti-intrusions, même si nous aimons le cacher.
La seconde était la capacitéà expliquer les choses de façon vivante, vivante et plausible, de sorte qu'elles deviennent compréhensibles et paraissent plausibles à tout le monde. Grâce à cela, j'ai pu, d'une part, donner à chaque personne tout ce que je voulais. Les compagnies d'assurance, par exemple. Parce que je pouvais d'abord reconnaître ce dont une personne avait besoin ou ce qu'elle voulait, et ensuite je pouvais lui expliquer mon produit de manière à ce qu'il corresponde exactement à ces besoins. D'autre part, j'étais également en mesure d'aider les personnes souffrant de soucis, de problèmes, de peurs ou de maladies de manière vraiment durable, car je pouvais tout d'abord reconnaître ce qui leur manquait et je pouvais aussi leur expliquer clairement quelles étaient les voies de sortie. Cependant, tant que j'ai travaillé dans le secteur des assurances, la première option a inévitablement prévalu et une partie importante de moi ne voulait pas que mon talent soit utiliséà mauvais escient de cette manière. Et comme la première maladie comme panneau indicateur n'avait pas apporté le succès escompté, j'ai maintenant reçu un autre indice sous la forme d'un acouphène qui m'a fait comprendre qu'il était temps de donner un sens à ma vie, qui consistait à faire plus que gagner de l'argent et faire la fête.
Cette relation de l'horloge intérieure, qui m'a fait comprendre à maintes reprises avec la souffrance, la maladie ou la douleur que je m'étais écarté de mon chemin ou que j'agissais contre mon propre cœur, est restée à partir de ce moment. J'ai donc fait des pas de plus en plus petits et de plus en plus grands, ce qui m'a rapproché de plus en plus de ce qui signifiait pour moi une véritable liberté et un sens réel. J'ai quitté mon emploi chez Allianz pour devenir garde forestier dans un parc national, puis j'ai fondé ma propre école de la nature et j'ai travaillé comme expert de la nature et des zones sauvages pour différentes chaînes de télévision. Mais plus j'essayais de trouver ma propre place dans la société sans me laisser faire, plus je me rendais compte que ce n'était pas possible. Il fallait que je prenne une décision. Voulais-je continuer à vivre en société et payer les avantages qu'elle m'offrait au prix de mon honnêteté, de ma santé et de mon but dans la vie, ou voulais-je être moi-même et accepter que je puisse devoir laisser derrière moi tout ce qui avait dominé ma vie ? La réponse que j'ai choisie est bien connue.
Pourquoi ne plus exercer une profession ?
Notre mot "profession" est en fait dérivéà l'origine de "vocation" et devrait donc être l'activité laquelle on se sent "appelé". Notre vocation est celle où notre cœur se réjouit au plus haut point ! C'est ce qui nous fait nous lever tôt le matin plein d'enthousiasme, ce qui nous touche, dans lequel nous pouvons nous renfrogner, qui nous excite et réveille notre joie de vivre. Malheureusement, cette idée d'une activité en tant que vocation s'est probablement perdue à un certain moment de l'histoire de l'humanité et s'est transformée en son contraire. Nos vocations actuelles sont pour la plupart des activités compulsives qui nous apportent peu ou pas de joie, que nous ne ferions pas si nous n'avions pas besoin de l'argent que nous obtenons pour elles et qui souvent nous épuisent, nous rendent malades, nous ennuient ou nous font vomir. En outre, la plupart des professions nuisent non seulement à nous-mêmes, mais aussi à toute notre planète et à tous ses habitants. Presque tout ce que nous produisons aujourd'hui est fabriquéà l'aide de produits chimiques et de toxines qui polluent notre environnement et donc nous-mêmes. Nous en sommes maintenant au point où nous consommons en moyenne environ un kilogramme et demi de poison pur par an par le biais de la nourriture, de l'eau, de l'air et du contact avec la peau. Et bien sûr, nous nous attendons à ce que la même quantité soit ingérée par les animaux.
Une enquête menée aux États-Unis a montré qu'environ 85 % des personnes ne peuvent pas supporter leur emploi et ont déjà démissionné. Il ne m'a pas fallu longtemps pour me sentir à l'intérieur de moi-même et réaliser que j'avais clairement ma place. J'ai donc décidé de retourner à la source et de me demander quelle est ma véritable vocation. Dans mon cas, il s'agit de promouvoir la guérison et le développement, ainsi que d'explorer et de découvrir des liens de toutes sortes.
Pourquoi une vie indépendante du lieu est-elle si importante pour vous ?
La liberté a toujours joué un grand rôle dans ma vie. Je n'aime pas être enfermé, que ce soit sur le plan spatial, émotionnel, mental ou spirituel. Le monde est sans limites et je veux ressentir cette infinité dans ma vie quotidienne. En outre, notre monde est bien trop beau et trop polyvalent pour ne pas le regarder. En tant que webnomade, j'ai l'occasion de percevoir notre planète dans son ensemble, avec tous ses côtés beaux et désagréables. Si quelque chose me plaît, rien ne m'empêche de rester un moment et de tout explorer en détail. Cependant, si je me rends dans des régions ou des endroits que je n'aime pas, je sais que je vais passer à autre chose au bout d'une journée et que je finirai probablement par me retrouver dans des endroits plus beaux. Encore plus ! Il arrive même que nous refusions les invitations aux hôtels ou aux châteaux et que nous passions à autre chose si nous n'aimons pas l'endroit, par exemple parce qu'il est trop bruyant ou parce que les gens n'y sont pas sympathiques. Si vous êtes fermement attachéà un lieu, vous êtes toujours obligé de faire des compromis, du moins dans notre société actuelle. En tant que nomade, personne ne me force à le faire. Je peux les faire si je le veux et si je sens que cela me fait du bien. Mais je peux aussi toujours choisir de partir tout simplement et de passer quelques jours dans ma tente en forêt, par exemple. Il m'est ainsi beaucoup plus facile de reconnaître ce qui est vraiment bon pour moi et ce qui est mauvais pour moi que si je suis intégré dans une structure sociale fixe.
Mais ce n'est qu'un aspect.
Lorsque je reste plus longtemps au même endroit, j'ai toujours l'impression de stagner et de marcher plus ou moins sur l'eau. En marchant, nous avons une routine quotidienne fixe qui nous permet de toujours avoir au moins deux ou trois heures par jour pour nous vider l'esprit. De cette façon, nous pouvons laisser les choses fonctionner simplement et prendre une distance saine par rapport à tout. Cela nous a déjà aidés à prendre de nombreuses décisions difficiles et à résoudre des situations délicates. Il s'avère souvent qu'une situation n'est pas aussi compliquée que vous le pensez au début et que vous créez vous-même la plupart des problèmes dans votre propre tête.
Pourquoi avez-vous renoncéà la sédentarité ?
À un moment donné de ma vie, je me suis rendu compte qu'il y a deux sortes de personnes. On pourrait appeler cela un placeholder. Ils se sentent particulièrement à l'aise lorsqu'ils sont autorisés à séjourner dans un endroit qui leur manque généralement déjà lorsqu'ils partent en vacances pour quelques jours. Ils aiment construire une maison confortable et ont souvent une relation personnelle avec les plantes, les animaux, les personnes mais aussi avec les objets et les lieux qui les entourent. D'une certaine manière, ils créent un petit monde autour de leur maison, dans lequel se reflète le grand monde entier.
Ces personnes sont sédentaires du plus profond de leur âme et cela leur brise le cœur quand on les oblige à se déplacer dans un endroit éloigné. Ils surveillent, protègent et gardent le lieu où ils vivent comme s'il en faisait partie et veillent ainsi à ce qu'il grandisse et s'épanouisse. C'est leur façon d'étendre l'amour.
Mais il y a aussi des gens qui ont l'impression, même lorsqu'ils sont petits, d'être appelés dans l'inconnu par une voix intérieure. Ils aiment explorer de nouvelles choses et aimeraient être ailleurs chaque jour. Les garder plus longtemps au même endroit, sans qu'ils puissent aller explorer au moins entre les deux, leur donne l'impression d'être en prison et ils ont toujours le sentiment qu'ils n'ont qu'à en sortir.
Ces gens sont nomades dans l'âme et ils trouvent le travail de leur vie dans la recherche et l'acquisition de nouvelles connaissances, qui sont ensuite approfondies et développées par les populations sédentaires.
Dans notre société, il y a malheureusement peu de place pour les nomades et nous avons même souvent le sentiment que les deux types doivent être ennemis ou ne peuvent pas se comprendre. Mais ils vivent en fait en parfaite symbiose, car chacun a besoin de l'autre pour grandir et se développer. Le nomade, que de nombreux peuples primitifs appellent aussi l'homme du vent, court le risque de se perdre sans le sédentaire et de devenir complètement instable, désorienté et agité. Sans le nomade, le sédentaire, qu'on peut aussi appeler terrien, risque toujours de stagner et de s'enliser dans des schémas anciens et figés.
Aucun des deux types n'est meilleur ou pire que l'autre, et aucune des deux voies de la vie n'est bonne ou mauvaise. Mais la question décisive qu'il faut se poser et à laquelle il faut répondre honnêtement est : "À quel type d'homme appartient-on ? Ce n'est que lorsque vous le savez que vous pouvez prendre une décision ferme et incontestable pour votre chemin de vie. Dans mon cas, je me suis rendu compte par moi-même que je suis sans aucun doute un homme du vent, c'est-à-dire un nomade, qui serait liéà un endroit pendant longtemps. Cela n'a pas seulement été le cas récemment, mais m'a accompagné toute ma vie. Enfant, j'étais constamment sur la route avec mes tournois de judo. Par la suite, j'ai travaillé au service extérieur de la compagnie d'assurance et j'ai parcouru plusieurs milliers de kilomètres par an dans toute la Bavière. J'ai ensuite vécu dans un Bulli pendant mes études supérieures et, en tant que directeur d'une école en pleine nature, j'étais plus sur la route que chez moi. Toutes ces décisions n'étaient pas conscientes, c'est juste arrivé parce que quelque chose en moi voulait toujours vivre de façon nomade. Si vous regardez votre propre vie jusqu'à présent, vous pouvez rechercher des schémas similaires qui vous indiquent si vous êtes nomade ou sédentaire. Si vous le savez, vous n'avez qu'à vivre avec et vous vous rendrez compte que cela seul changera beaucoup de choses.
Qu'est-ce qui vous a motivée changer votre vie de façon aussi radicale ?
L'une des principales raisons pour lesquelles nous choisissons souvent de ne pas vivre notre rêve mais de nous en tenir à certaines solutions de compromis est notre inertie. Nous, les humains, avons tendance à rester dans l'état où nous sommes. Si nous savons que nous aimerions vivre au bord de la mer, mais que nous vivons dans une ville à l'intérieur des terres, nous ne nous déplaçons souvent pas parce que nous ne savons pas à quoi nous attendre. Nous avons peur de l'inconnu et préférons donc la souffrance connue à une perspective incertaine de bonheur et de joie. Des pensées comme : "Au moins ici, je connais mon chemin ! Et si la situation s'aggrave là-bas ? Je n'ai même pas d'amis là-bas" nous empêchent souvent de prendre les décisions les plus importantes de la vie. C'est ce qui m'est arrivé. Une partie de moi s'était depuis longtemps liée d'amitié avec un emploi bien rémunéré la compagnie d'assurance et avait orienté sa vie vers des activités de loisirs, ou plus tard vers un travail de mentor dans la nature. Cependant, j'ai toujours eu une motivation intérieure qui me disait immédiatement quand je quittais mon chemin de vie ou que j'agissais contre moi. Dans mon cas, il s'agissait d'un corps de souffrance sous forme d'acouphènes et d'autres maladies, ou de limitations, qui devenaient visibles chaque fois que je me rendais au confort et que la voix de mon cœur agissait donc à l'encontre de mon intuition.
En théorie, chacun a une telle motivation intérieure, mais nous l'avons parfois enfouie si profondément en nous qu'elle ne réagit plus guère, de sorte que nous pouvons parfois courir dans la mauvaise direction pendant des décennies avant de nous en apercevoir. Ou bien nous ne comprenons pas le dénonciateur et nous pensons que notre souffrance est quelque chose de mal ou d'arbitraire qui nous frappe de l'extérieur sans que nous ayons aucun lien avec elle. Dans les deux cas, il est souvent difficile de se sortir d'une situation désagréable, il est donc souvent utile de trouver un partenaire qui prendra en charge cette partie.
Pourquoi voulez-vous être à pied d'œuvre ?
Pour moi, voyager signifie avant tout percevoir le monde sous différents angles. Lorsque je suis assis dans une voiture ou même sur un vélo, et que je roule à toute allure dans le paysage, je passe à côté de nombreux détails importants qui m'aident à voir les liens. À mes yeux, monter dans une voiture est un peu comme regarder un film en appuyant sur le bouton d'avance rapide. Bien sûr, c'est pratique parce que vous gagnez beaucoup de temps et pouvez compresser un film qui prendrait normalement deux heures à seulement 15 minutes. Et bien sûr, on a aussi une impression de ce dont parle le film quand on avance rapidement. Vous pouvez voir les personnages, savoir si c'est plutôt un film d'amour ou un thriller d'action et vous savez probablement même comment ça se termine. Mais quand même, vous avez manqué beaucoup de ce qui fait le film en tant que tel. Pour vraiment le connaître, pour suivre le déroulement de l'histoire et le développement des personnages et pour ressentir la tension, il faut juste du temps. Et je prends ce temps quand je fais de la randonnée.
Pourquoi vivez-vous sans argent ?
Pendant de nombreuses années avant notre voyage autour du monde, la question s'est posée à maintes reprises de savoir s'il ne serait pas plus facile et plus agréable de laisser simplement de côté ce papier ennuyeux, que vous ne pouvez ni manger ni boire et qui ne brûle même pas assez bien pour vous tenir chaud en hiver, et de vivre votre vie sans lui. Quand on considère que nous avons fait de l'argent une sorte de Dieu dans notre société, auquel nous sommes asservis et pour lequel nous sommes prêts à nous faire du mal et à en faire aux autres, voire à tuer, alors il doit y avoir quelque chose de très libérateur, n'est-ce pas ? Dans ma vie, j'ai passé de nombreuses heures dans les bois, à observer toutes sortes d'animaux. Aucun d'entre eux n'a jamais été stressé, inquiet ou craignant pour l'avenir ou pour assurer son existence. Dans les rochers islandais, des milliers d'oiseaux avaient vécu paisiblement côte à côte dans l'espace le plus étroit des grottes de la falaise et pas un seul d'entre eux n'avait eu à payer de loyer. Aucun écureuil ne s'est jamais inquiété de ne pas retrouver toutes ses noisettes enterrées, car son travail ne serait alors plus financièrement viable. Aucun renard ne s'inquiète de savoir s'il a gagné assez d'argent pour pouvoir s'offrir une souris juteuse le soir.
Si vous deviez donner un pourboire d'un milliard d'euros au milieu d'une forêt et inviter chaque créature individuelle à prendre autant qu'elle le souhaite, vous trouveriez l'argent largement inchangé même après des mois. Peut-être que le vent l'aurait un peu aspergé et peut-être que certains oiseaux auraient pris quelques billets comme matériel de nidification, mais sinon personne ne serait intéressé. Nous sommes les seuls à le convoiter avec une avidité qui pourrait même nous faire poignarder de sang froid nos meilleurs amis si nous courions le risque de partir à vide. N'est-ce pas complètement absurde ? Notre monde serait-il plus facile si nous revenions au même système qui permettait aux animaux de la forêt de vivre ensemble dans la paix ?
Plus j'y pensais, plus il me semblait judicieux d'abandonner nos moyens de paiement modernes et nous avons donc finalement décidé de faire un essai. Et je peux dire que nous avons eu de très bonnes expériences avec elle, que je ne peux que recommander à tout le monde. Il ne s'agit pas tant de boycotter complètement l'argent, mais plutôt de faire l'expérience de beaucoup plus que l'on ne meurt pas même si l'on n'en a pas. Cette expérience nous a aidés à remettre la valeur de l'argent dans la bonne position. Il y a eu des moments dans ma vie où je courais après l'argent comme un junkie qui court après son prochain coup pour lui offrir le salut. Et puis il y a eu des phases où je l'ai diabolisée et lui ai imputé tous les maux de ce monde. Mais la vérité est que ce n'est ni l'un ni l'autre. C'est un moyen de paiement, rien de plus. C'est un outil avec lequel on peut à la fois créer et détruire, tout comme avec un couteau ou un marteau. Il vous suffit de décider comment l'utiliser. Et vous devez vous rendre compte que, contrairement à ce que nous espérons souvent, elle ne peut jamais vous apporter la sécurité. S'il y a une chose dont nous avons pris conscience, c'est qu'une personne ayant beaucoup d'argent peut se retrouver dans la rue aussi rapidement qu'un sans-abri ayant peu d'argent. Ce qu'il vous donne, c'est la liberté. C'est un outil qui ouvre les portes à de nouvelles possibilités dans notre société dont nous ne disposons pas souvent sans lui. C'est pourquoi je pense qu'il est si important de clarifier et d'assainir votre relation intérieure avec l'outil "argent". Et pendant un certain temps ou pour que l'un ou l'autre vive sans elle, elle est très utile et précieuse.
À quoi ressemble une "journée type" dans votre pays ?
L'avantage d'être totalement libre de voyager et de n'avoir aucune obligation est que vous pouvez vous poser cette question chaque jour à nouveau et y répondre différemment. Bien sûr, nous avons certaines routines et certains rituels que nous essayons de garder chaque jour. Il s'agit de notre randonnée quotidienne, de notre entraînement, de notre temps de création, au cours duquel nous travaillons sur des livres, des projets ou des sujets de recherche, de nos cérémonies de repas, de la soirée cinéma ou série, du temps de massage et de relaxation et des phases de méditation et de visualisation. Mais nous faisons tout cela parce que nous le voulons et non parce que nous sommes obligés de le faire. Si une journée semble différente et qu'il y a quelque chose d'excitant à découvrir, par exemple, alors peut-être que l'une ou l'autre des routines s'effondrera et sera remplacée par quelque chose de spontané. Il peut s'agir de spéléologie dans les Balkans, d'une excursion dans une station de ski, d'une visite à une station thermale ou simplement d'un après-midi à la plage ou sur une prairie fleurie. Ou peut-être s'agit-il simplement d'un drôle de ver de terre iridescent au bord du chemin que vous invitez à une séance photo de plusieurs heures. Chaque jour est nouveau et chacun apporte sa propre qualité. Mais cela ne veut pas dire que les jours qui sont complètement calmes et absolument "typiques" ne peuvent pas être particulièrement beaux.
Comment décririez-vous votre relation avec Shania ?
Au début de notre relation, Shania et moi avons décidé de conclure un partenariat miroir dans lequel nous nous faisons mutuellement progresser dans nos processus de développement. Notre relation permet de réaliser que tout est un, que je suis Shania et qu'elle est Heiko. Cela concerne tous les domaines, aussi bien dans la vie quotidienne que dans la sexualité et l'intimité. Pour que cela fonctionne, nous avons des règles claires. Cela inclut, entre autres, le fait de dire la vérité. Cela signifie que nous sommes toujours et dans chaque relation absolument honnêtes l'un envers l'autre et que nous nous racontons tous nos sentiments, pensées, inquiétudes, doutes et craintes, aussi ridicules ou absurdes soient-ils. Parce que tout ce qui se passe en nous est important pour la relation ainsi que pour nous et peut être un indice important qui rend possible une grande étape de développement.
Un autre facteur important pour une "relation sainte" dans laquelle les deux partenaires fusionnent et se conduisent ainsi l'un l'autre vers l'illumination, est que chacun accepte et vit ses propres qualités. Dans notre société, nous avons tendance à ne voir le genre que comme une sorte d'étiquette qui n'a plus de sens pour nous. Nous essayons donc de faire en sorte que les hommes et les femmes deviennent égaux et donc neutres. À mes yeux, c'est l'un des plus grands tueurs de relations de notre époque. Parce que les hommes et les femmes sont complètement différents dans leur biologie ainsi que dans leur plexus de l'âme, leurs émotions et leur corps énergétique. Ce sont deux pôles qui se complètent, ce qu'ils ne peuvent faire que lorsque l'un est complètement dans sa masculinité et l'autre est complètement dans sa féminité. Les qualités de la partie masculine sont celles de l'actif, donnant, activant, tandis que celles de la partie féminine sont celles du passif, recevant, permettant. Ce n'est que collectivement que quelque chose peut en ressortir.
Quelles sont les craintes qui vous ont empêché de partir ?
Les choses qui m'ont le plus bloqué et m'ont empêché de partir beaucoup plus tôt étaient principalement des peurs existentielles, des peurs de l'échec et des sentiments de culpabilité. Pourrais-je vraiment vivre librement en tant que nomade ? Mes capacités étaient-elles suffisantes pour cela ? Que se passe-t-il si je tombe malade et que je n'ai pas d'argent pour me faire soigner ou me faire ramener à la maison ? Comment mes parents réagiraient-ils à mon départ ? Pourrais-je vraiment leur faire ça ? Ces doutes et bien d'autres encore étaient presque toujours présents dans mon esprit. Curieusement, l'une de mes principales craintes était de ne plus avoir de système médical à ma disposition. Pour une raison quelconque, la médecine blanche m'avait fait croire trop profondément que je ne pouvais pas vivre sans elle. Comment avait-elle fait cela ? Dès mon assurance, j'ai su qu'un Allemand sur deux meurt des conséquences de maladies cardiovasculaires et qu'un Allemand sur quatre meurt d'un cancer. Dans le monde, une personne meurt du diabète toutes les 10 secondes. Comment pourrais-je donc vivre sans médicaments ? D'une part, je savais bien sûr que c'était le stress de la vie professionnelle et les structures sociales éprouvantes qui ont déclenché ces décès. Et pourtant, j'avais peur que cela me frappe à cause de mon évasion. J'ai donc souscrit à l'avance une assurance maladie de voyage de cinq ans. Mieux vaut prévenir que guérir. Après tout, tout peut arriver ! Il est intéressant de noter que c'est l'assurance maladie de voyage elle-même qui m'a rassuré et m'a dit que j'avais beaucoup trop de soucis à me faire. Étonnamment, l'assurance maladie, qui n'était destinée qu'aux voyageurs de longue durée, ne coûtait qu'un dixième de ce que je payais auparavant pour mon assurance maladie ordinaire. Comment cette différence a-t-elle été possible alors que les opérateurs d'assurance ne savaient pas exactement quels facteurs étaient responsables des maladies les plus courantes et que celles-ci étaient presque toujours désactivées pour les voyageurs, de sorte que le risque de maladie était environ dix fois plus faible. En outre, je n'avais pas vraiment confiance dans le système médical conventionnel, car je savais de première main que les méthodes utilisées ici étaient dans la plupart des cas purement symptomatiques, ce qui à long terme n'apportait pas de guérison mais plutôt une aggravation.
Mais aussi la peur de la faim, de la soif, du froid et de la solitude se trouvent comme d'énormes pierres sur mon chemin. C'est pourquoi il était si important pour moi de commencer lentement et de faire un pas après l'autre. Le fait de vivre en Pologne pendant un mois et de pouvoir braver le froid a eu un effet calmant énorme. Tout comme mes trois mois de pèlerinage à l'âge de pierre. Lorsque nous avons réalisé, pendant la tournée des sans-abris, qu'il était impossible de mourir de faim dans notre société si l'on ne combattait pas les nombreuses offres avec une tapette à mouches, il m'est apparu clairement que j'étais maintenant lentement prêt pour le très grand pas vers la liberté.
Comment vous êtes-vous préparé au voyage ?
Il est important pour une vie de nomade numérique que vous ne vous cassiez pas n'importe quoi au-dessus du genou, mais que vous preniez suffisamment de temps pour vous préparer et planifier. Car tout ce que vous pouvez accumuler pendant ce temps de préparation vous facilitera la vie plus tard. Beaucoup des trucs et astuces avec lesquels vous pouvez créer une entreprise en ligne en tant que webnomade nous étaient totalement inconnus lorsque nous avons commencé notre voyage. Sinon, nous aurions abordé la question différemment et nous aurions à nouveau facilité les choses. Ainsi, grâce au temps que j'ai passé avec la compagnie d'assurance et à l'école de la nature qui existe toujours, j'ai pu constituer un coussin de sécurité financière pour nous, qui a été alimenté par la location de mon ancien appartement et de l'école de la nature. C'était un coussin que nous n'avons pas touché, mais sur lequel nous aurions toujours pu retomber en cas d'urgence. Mais au-delà de cela, nous avons commencé notre nouvelle vie de manière relativement naïve. Le blog que nous avons créé n'était à l'époque qu'un pur journal de voyage lu par nos amis et nos parents. Mais elle ne nous a apporté ni argent ni autres avantages. D'autre part, nous avons bénéficié de ma réputation d'expert en survie, ce qui nous a permis de gagner un certain nombre de sponsors pour nous et les projets sociaux. Pour résumer, nous avons abordé certains points juste avant notre voyage et avons complètement ignoré d'autres points importants.
Il était important d'établir une coopération avec les projets d'aide afin de donner un sens et un caractère officiel à notre voyage. Grâce à cela et à notre présence dans les médias, nous avons pu obtenir des sponsors à bord qui, entre autres, nous ont fourni une grande partie de notre matériel de voyage.
Ce qui aurait été encore plus important pour pouvoir voyager avec encore plus de facilité en tant que nomade du web, c'est de développer dès le départ un concept judicieux de présence en ligne, qui devrait également inclure la question de savoir comment gagner de l'argent avec une telle page d'accueil. Nous avons eu une expérience particulièrement bonne en matière de marketing d'affiliation et de rédaction d'articles payants.
En outre, il était important de terminer les anciens projets, de s'occuper d'une assurance maladie de voyage bon marché, d'annuler tous les anciens contrats inutiles, d'obtenir une carte de crédit et un compte courant gratuits et surtout de bien planifier et structurer l'équipement de voyage.
Mes tâches
Au sein de notre troupeau, Franz assumera les tâches suivantes :
- Navigateur et chercheur d'itinéraire
- Organisateur de lieux de couchage
- Responsable des achats alimentaires
- Blog reporter
- Créateur du rapport du blog
- Coordinateur de l'équipe de programmation
- Questions complexes - compréhensibles - faire
- Lave-vaisselle et lave-linge
- Sangles de sac à dos d'appareil photo
- Chauffeurs sponsorsr
- Interprètes espagnols et français
- Remplisseur de la liste Aventure Galaxy
- Scintillement des vêtements
- Pétrisseur de pâte à pizza
- Cuisinière et rôtissoire à viande
- Pousseur de matelas gonflable
Livres et films:
DYNAMIQUE DE GROUPE POUR LES GENS STUPIDES
En 2011, Gärtner et son co-auteur ont eu l'idée d'écrire un dossier d'apprentissage comme matériel pédagogique pour les enseignants. Dans ce travail, ses nombreuses années d'expérience en tant que formateur d'équipe, pédagogue de l'aventure et entraîneur de groupe ont été mises à profit. Plus tard, ils ont révisé une nouvelle fois ce dossier d'apprentissage et l'ont converti en livre. Il est maintenant disponible pour le grand public et vous pouvez l'obtenir ici sur le site web sous le titre "Group Dynamics for Blödies" sous forme de livre électronique contre un don. La particularité de ce livre est qu'il est adapté au processus d'apprentissage et de croissance d'un groupe. Du début à la fin, le niveau de difficulté des exercices augmente dans la mesure où ils renforcent également les qualités et la cohésion du groupe, ainsi que les capacités de chaque individu. Il en résulte un fil rouge qui peut être utilisé pour guider votre groupe de manière ciblée afin que chacun reconnaisse son propre potentiel et sache comment l'utiliser pour lui-même et pour la communauté du groupe.
À L'EXTÉRIEUR : DES RAPPORTS EN MARGE DE LA SOCIÉTÉ
Le livre "Draußen" est une anthologie dans laquelle divers auteurs et journalistes relatent leurs expériences avec des groupes sociaux marginaux. Il s'agit toujours de l'expérience directe de domaines de la vie qui sont généralement cachés à la plupart des gens et qu'il nous est difficile de mettre en avant. Outre Heiko Gärtner et Tobias Krüger, qui racontent ici leurs expériences dans le cadre du projet 2012 pour les sans-abri, Günther Wallraff et Detlef Vetten, entre autres, ont également écrit un article sur le sujet. Le livre a été publié par REDLINE-Verlag en 2012.
100 CHOSES À FAIRE AVANT D'AVOIR 18 ANS
En 2012, l'auteur à succès de livres pour les jeunes, Katharina Weiß, a publié le livre "100 choses à faire avant d'avoir 18 ans", qui s'adresse spécifiquement aux adolescents. Avec sa plus proche amie Marie Michalke, elle élabore un plan avec toutes les idées quotidiennes et folles que les adolescents de notre société ont normalement en tête. Heiko Gärtner est consultée en tant qu'experte en survie et formatrice en milieu sauvage, et l'auteur et ses amis se rendent à un week-end extrême en milieu sauvage. Le chapitre correspondant décrit donc un week-end de survie en forêt du point de vue d'un adolescent qui a normalement tendance à voir la nature de loin.
DÉTECTION DES MALADIES EN UN COUP D'oïl
Le livre "Recognizing Diseases at a Glance", publié par le mvg-Verlag en 2013, est un ouvrage de base sur le diagnostic du visage et le diagnostic corporel. Heiko Gärtner, avec le soutien de Tobias Krüger, y résume toutes les connaissances sur les formes de diagnostic les plus diverses qu'il a pu acquérir auprès de différentes cultures du monde au cours des 12 dernières années. Les auteurs ne se concentrent pas seulement sur la reconnaissance des maladies elles-mêmes, mais aussi sur la détection et la résolution de la cause de la maladie. Ainsi, le livre permet au lecteur de prendre davantage de responsabilités dans son propre processus de guérison. Il s'adresse aussi bien aux profanes pour l'auto-guérison et le soutien de la famille et des amis, qu'aux thérapeutes et aux médecins pour l'anamnèse et la consultation de leurs patients.
Le pouvoir de guérison naturel des arbres
Avec le livre "Le pouvoir naturel de guérison des arbres", Heiko Gärtner décrit pour la première fois ses expériences en tant qu'étudiant de différents peuples primitifs et mentors de la nature sauvage. Le livre offre un aperçu de la philosophie et de la vision du monde des cultures indigènes et constitue également un guide pour devenir lui-même un étudiant de la nature. Le lecteur se glisse dans le rôle d'un jeune enfant indien et peut ainsi faire les premiers pas d'apprentissage pour devenir guérisseur et chaman. Il s'agit de la première formation pour les médecins hommes et femmes sous forme de livre, qui a été développée dans le monde germanophone jusqu'à présent.
Ma vision
Chaque être dans l'univers doit remplir une certaine tâche, qui lui a été donnée par la création pour donner un sens à sa vie. Par cette loi fondamentale de la Terre-Mère, chacun contribue à l'ensemble, ou plus précisément à l'expansion de l'amour. Ainsi, toutes les écritures saintes ainsi que notre physique quantique moderne ont reconnu que notre monde n'est constitué que d'une seule énergie et d'une seule conscience. Certains l'appellent Dieu, d'autres l'amour, la conscience totale ou l'énergie primordiale. Mais quel que soit le nom que nous voulons utiliser, nous nous rendrons toujours compte que leur plus grande aspiration est de s'agrandir et de se développer en permanence, et donc le paradis. Ma vision pour notre société de civilisation est donc que nous reconnaissions que tout est amour et que nous ne faisons qu'un avec tout. Ce n'est qu'alors que nous pourrons cesser de jouer le rôle du destructeur, qui se fait constamment du mal parce qu'il croit être séparé de tout le reste. Nous croyons que nous sommes le corps dans lequel nous sommes et comment nous nous identifions aux pensées qui hantent notre esprit. Le vrai bonheur, cependant, signifie reconnaître que ce n'est pas la vérité. Ce n'est qu'une réalité de rêve que nous acceptons afin de pouvoir élargir l'amour. Si tout est un, alors inévitablement tout est aussi Dieu, ce qui fait que nous faisons nous-mêmes partie de Dieu également. Nous ne pouvons donc ni mourir ni souffrir, car la mort et la souffrance ne sont qu'une partie de l'histoire que nous jouons. Lorsque nous réalisons que nous sommes en réalité l'auteur qui écrit le livre de la vie et non les personnages qu'il y dessine, à partir de ce moment nous arrivons à l'illumination et pouvons être complètement libres et insouciants. Par ce biais, nous étendons ensuite l'amour. Ma vision est que de plus en plus de gens réalisent qui ils sont vraiment, et par ce biais, passent du statut de destructeur à celui d'élargisseur d'amour.
Mes souhaits
Je souhaite une vie en toute liberté, légèreté et agilité, où je me sens un avec tout et où je peux profiter de chaque jour avec joie et accepter chaque défi comme une opportunité de croissance avec gratitude.
Concrètement, cela signifie que je voyagerai avec mon troupeau de voyageurs dans un grand véhicule d'expédition confortable et insonorisée travers tous les pays du monde. Nous continuerons à marcher et à explorer cette belle planète lentement à chaque pas, mais nous aurons aussi une station de base sous la forme de notre mobile avec nous, de sorte que nous aurons toujours notre retraite où nous pourrons faire de la recherche et du développement, mais aussi nous détendre et récupérer. Nous aurons avec nous un sauna et une cabine infrarouge, où nous pourrons nous détendre et simplement profiter de la vie, mais aussi nous désintoxiquer et nous soigner.
Nous aurons également du matériel photo et vidéo avec nous, avec lequel nous pourrons documenter la beauté de ce monde, ainsi que l'abstrusité et les particularités. Cela comprend un drone et une caméra d'action avec Steady pour voir le monde une fois de plus sous un angle complètement nouveau.
Mon souhait est que nos livres et nos pages Internet connaissent un succès croissant chaque jour et qu'ils touchent et inspirent de plus en plus de personnes, afin que tous les résultats de nos recherches servent non seulement à nous, mais aussi à l'humanité tout entière. Les ressources telles que la nourriture, l'argent, l'électricité, l'eau et la chaleur circuleront toujours de telle manière que nous n'aurons pas à nous en soucier, mais que nous pourrons toujours sentir et utiliser la richesse et l'abondance naturelles de la Terre Mère sans lui nuire.
Nous allons explorer les coins les plus reculés de notre planète et apprendre à connaître les animaux et les plantes les plus extraordinaires. Chaque jour, nous pourrons utiliser davantage notre pouvoir, en devenant plus agiles, plus forts, plus flexibles et plus sages à la seconde près, afin que nos corps douloureux comme les acouphènes, les douleurs de hanche et nos tensions puissent se dissoudre naturellement.
Falkner
Arbeiten als Falkner in der Greifenwarte
Schon als kleiner Junge war Heiko stets fasziniert, wenn er einen Bussard oder einen Falken am Himmel sah. Die majestätischen Greifvögel verkörperten für ihn so etwas wie den Inbegriff der Freiheit. Mit nur einem einzigen Satz konnten sie den Erdboden verlassen und sich weit hinauf in den Himmel erheben. Vor allem im Gebirge fühlte sich Heiko von den Großgreifen wie verzaubert. Hin und wieder entdeckte er einmal eines ihrer Nester auf einer Klippe oder einem Felsvorsprung. Dann konnte er beobachten, wie sie dort oben ihre Kinder versorgten und sich dann einfach in die Tiefe stürzten und mühelos zwischen Bergwänden umher segelten. Spätestens ab diesem Moment war für Heiko klar, dass er einmal Falkner werden wollte, wenn er groß genug war, um eine Falkner Ausbildung zu machen.
Wo kann man eine Ausbildung zum Falkner machen?
Mit der Zeit verwischte dieser Wunsch jedoch immer mehr. Es kamen andere, neue Ideen und Eindrücke hinzu und Falkner war nun einmal kein Beruf, bei dem man einfach ein Schulpraktikum und dann eine Ausbildung machen konnte. Genaugenommen wurde in dem ganzen dicken Wälzer mit möglichen Berufsideen, den die Schüler kurz vor ihrem Abschluss bekamen eine Falkner-Ausbildung nicht einmal im Ansatz erwähnt. So blieb das Beobachten der majestätischen Vögel lange Zeit ein reines Hobby. An die Stelle des Traumberufs rückte eine Lehre zum Vorsicherungsmakler aus der später auch eine Anstellung und dann Selbstständigkeit in diesem Beruf folgte.
Ein Paradies für Ornithologen
Doch die Begeisterung für die Herrscher der Lüfte verschwand nie ganz aus Heikos Bewusstsein. Als er einige Jahre später begann, seinen Arbeitsalltag mit verschiedensten Expeditionen aufzuhellen, die er ein oder zweimal im Jahr machte, wurde auch seine Begeisterung für Vögel wieder lebendig. Dieses Mal waren es jedoch keine Großgreifen, sondern Meeresvögel wie Trottellummen, Papageientaucher und Raubmöwen, die es ihm angetan hatten. Um sie zu besuchen, fuhr Heiko Gärtner mit dem kleinen Auto seiner Mutter nach Dänemark. Von dort aus setzte er dann nach Island über. Auf der faszinierenden Insel auf Feuer und Eis fuhr er dann in den entlegensten Winkel und seilte sich dort von einer Steilklippe über dem Meer ab. Für die nächsten drei Wochen lebte er dann gemeinsam mit den Flugkünstlern direkt im Vogelfelsen.
Es dauerte ein paar Tage, bis ihn seine neuen Mitbewohner akzeptierten, aber als sie merkten, dass er harmlos war und nur mit Kameras um sich schoss, ließen sie ihn sogar an ihrem alltäglichen Leben teilhaben.
Falkner gesucht!
Dass Heiko dann eines Tages doch noch Falkner wurde, verdankte er einer Kette von ungewöhnlichen Ereignissen. Er hatte kurz zuvor seine Karriere bei der Versicherung hingeschissen, um endlich in einem Beruf arbeiten zu können, der ihn wirklich erfüllte. Aus diesem Grund hatte er eine Ausbildung zum Nationalpark-Ranger gemacht und diese sogar mit Auszeichnung als Zweitbester Europas bestanden. Leider war ihm erst danach klar geworden, dass man nur dann einen Job in einem Nationalpark bekam, wenn man Beziehungen hatte und nicht, wenn man über besondere Leistungen verfügte. Doch genau in dem Moment, in dem er gerade so richtig schön frustriert sein wollte, weil ihm die deutsche Bürokratie seinen Traumjob vermiest hatte, stieß er auf eine Anzeige, die ihn aufhorchen ließ. „Falkner gesucht!“, stand dick und fett über einer Berufsbeschreibung auf einer Internetplattform.
Mit einem Schlag waren alle Kindheitserinnerungen wieder wach gerüttelt und die alte Begeisterung flammte von neuem auf. Er zögerte keine Sekunde, packte den Hörer und rief unter der angegebenen Nummer an. Fünf Minuten später hatte er eine Einladung zu einem Vorstellungsgespräch und bereits eine Woche darauf waren alle Papiere unterschrieben.
Arbeiten in der Greifenwarte: Traumberuf oder Sklavenjob?
Nun hatte er doch endlich noch die Gelegenheit, mit den majestätischen Großgreifen zu arbeiten und diese aus nächster Nähe kennen zu lernen. Gleichzeitig konnte er dabei durch diese Arbeit sogar noch zum Erhalt der seltenen Vögel beitragen und somit einen wichtigen Beitrag leisten. Was also wollte man mehr? Da war es dann auch in Ordnung, dass man, wie so oft in diesem Berufsfeld, nahezu kein Geld verdiente, sondern eher eine Art Freiwilligenhelfer war. Erst deutlich später wurde ihm klar, dass dies vor allem im sozialen Bereich eine allseits beliebte Masche war, die man fast als Sklavenfängerei bezeichnen könnte. Es ist doch ein seltsames Phänomen in unserer Gesellschaft, dass man für Berufe, in denen man sich selbst, anderen Menschen oder der Umwelt schadet zumeist eine horrende Summe Geld verdient, während die meisten helfenden und schützenden Berufe eher mit einem Hungerlohn abgegolten werden.
Ausbeuten lassen für einen guten Zweck
Dies liegt daran, dass sich Menschen vor allem mit zwei Ködern fangen lassen. Der erste ist Geld und der zweite ist eine Idee. Wenn wir die Idee bekommen, dass wir mit einer Arbeit entweder einen wichtigen Beitrag für unsere Umwelt oder für unsere Zukunft leisten, dann sind wir bereit, hohe Strapazen auf uns zu nehmen, um immer wieder über unsere eigenen Grenzen zu gehen, ohne dass wir dafür eine direkte messbare Gegenleistung erhalten. Was auf der einen Seite natürlich äußert löblich und anerkennenswert ist, wird auf der anderen Seite leider auch allzu oft ausgenutzt um mit dem guten Willen der Menschen einen großen Profit herauszuschlagen. Fast immer, wenn irgendwo „Hilfe“ draufsteht ist in Wirklichkeit, eine große Portion Eigennutz dahinter. In einigen Fällen stellt sich die vermeintlich gemeinnützige Arbeit letztlich sogar als etwas Negatives heraus.
Sozialer Mantel für profitable Geschäfte
In Heikos Fall beispielsweise brauchte er etwa einen Monat, bis er entdeckte, dass sich hinter der Fassade des armen, harmlosen Tierschutzprojektes „Greifenwarte“, ein knallhartes und gut laufendes Business steckte. Denn was die Besucher nicht wussten war, dass sich jenseits der Schaukäfige noch ein zweiter Vogelzuchtbereich mit deutlich kleineren Käfigen und deutlich mehr Vögeln befand. Hier wurden vor allem Sakerfalken gezüchtet und trainiert, die dann für viel Geld an arabische Ölscheichs verkauft wurden. Dort durften sie dann ein trauriges Leben als Prestige-Objekt in noch kleineren Käfigen fristen. All dies geschah natürlich unter der Hand und hielt niemanden davon ab, das Projekt weiterhin mit Spenden, Fördergeldern und Freiwilligenarbeit am Laufen zu halten, denn das Geld, das über die Ölscheichs generiert wurde, kam nie in der Greifenwarte an.
Miese Arbeitsbedingungen
Anders als er beim Vorstellungsgespräch den Anschein erweckt hatte, entpuppte sich Heikos neuer Chef nicht gerade als Sternchen am Himmel der Gastfreundschaft. Er durfte für ihn arbeiten und dabei vor allem all jene Jobs übernehmen, die normalerweise niemand machen wollte. Mit seinem Wohnbus auf dem Gelände der Greifenwarte zu parken und hier Wasser, Strom und Toiletten zu nutzen war ihm jedoch nicht erlaubt. Ebenso wenig durfte er in der Projekt-Küche kochen oder sich in den Waschräumen duschen.
Früher einmal musste der Leiter der Greifenwarte ein großartiger Mann voller Ideale und mit unbändigem Tatendrang gewesen sein. Ein Mann, der in dieser Welt wirklich etwas verändern wollte. Doch im Laufe der Zeit war er immer mehr und mehr verbittert. Bis jener wütende, geldgierige und menschenverachtende Griesgram aus ihm wurde, den Heiko nun kennenlernen durfte. Wäre er von den Greifvögeln nicht so begeistert gewesen, hätte er den Job wahrscheinlich sofort am ersten Tag wieder hingeschmissen und dem sadistischen Chef seinen Stinkefinger gezeigt. So aber wartete er damit noch einige Monate.
Greifvögel als Mentoren
Die Greifen selbst wurden hingegen zu den wahrscheinlich größten und härtesten Mentoren, die Heiko Gärtner je hatte. Dabei stellte er schon sehr bald fest, dass es zwei unterschiedliche Arten von ihnen gab. Auf der einen Seite waren da die kleineren Greifen, wie etwa die Falken, die man ein bisschen mit wilden Hunden vergleichen konnte. Wuchsen sie in der Natur auf, waren sie wild und unbändig, doch wenn man sie von klein auf dressierte, fraßen sie einem aus der Hand.
Die Gänsegeier und Steinadler hingegen waren da vollkommen anders. Man konnte sie nicht dressieren, egal wie sehr man es auch versuchte. Alles, was man erreichen konnte war, sie mit guten Nahrungs-Deals zur Zusammenarbeit zu überreden. Die Falken lebten in der Greifenwarte, weil es ihr Zuhause war und weil sie sich daran gewöhnt hatten. Die Großgreifen lebten hier, weil es hier bequemer war, als in der Natur. Würden sie bei einer Flugshow auch nur den kleinsten Grund sehen, nicht mehr zurückzukommen, konnte sie nichts und niemand aufhalten.
Hilfsarbeiten statt Greifvogel-Pflege
Leider gehörte die direkte Arbeit mit den Greifvögeln eher zu den Ausnahmen in der Tätigkeitspalette als Falkner. In erster Linie bestanden seine Aufgaben darin, unzählige tote Futterküken von ihren Dottersäcken zu befreien, Zäune zu streichen, Wege zu schottern, Rasen zu mähen und Volieren zu putzen. Wobei das Letztere natürlich schon zu einem direkten Kontakt mit den Greifvögeln führte. Bei dieser Tätigkeit lernte er vielleicht sogar am meisten von ihnen. Die Vögel spürten umgehend, mit welcher Präsenz man ihre Voliere betrat. War man achtsam, selbstbewusst und hatte die Aura eines Meisters, der die Situation und somit auch die Vögel selbst unter Kontrolle hatte, waren sie in der Regel friedlich und respektvoll.
Welche Risiken bringt die Arbeit in der Greifenwarte mit sich?
Erlaubte man sich hingegen eine Millisekunde der Unachtsamkeit, in der man sie nicht vollkommen im Blick hatte, oder strahlte man Unsicherheit oder ein Opferbewusstsein aus, nutzten sie diese Schwäche sofort und fielen einem in den Rücken.
Und das war bei weitem kein Kinderspiel, denn wenn einen ein Steinadler oder ein Gänsegeier mit seinen rasiermesserscharfen Klingen oder seinem Bolzenschneider artigen Schnabel erwischte, konnte das durchaus auch für einen Menschen tödlich enden. Solange Heiko in der Greifenwarte arbeitete, kam es zum Glück zu keinem Todesfall. Es gab aber durchaus Situationen, die nicht viel glimpflicher ausfielen. Dazu zählt auch eine Situation, in der ein Steinadler einen unachtsamen Kollegen am Kopf packte und ihm seine sechs Zentimeter lange Kralle tief in das rechte Auge stieß. Nur mit drei Pfleger-Händen konnten sie die Hand des Adlers öffnen, um das Opfer von seinem Widersacher zu befreien.
Freundschaften zwischen Falkner und Greifvögeln
Trotz der widrigen Umstände fand Heiko unter den Greifvögeln auch ein paar spezielle Freunde und Mentoren, die er nach wenigen Tagen auf die eine oder andere Weise ins Herz geschlossen hatte. Darunter waren ein übermütiger Gänsegeier und ein junger, von der Mutter verstoßener Uhu, den Heiko mit der Hand aufzog. Außerdem übernahm er eine Art Patenschaft, für einen steinalten und vollkommen Blinden Steinadler. Der Greis fraß nur noch dann etwas, wenn man es ihm direkt in den Schnabel legte. Diese drei Vögel waren es vor allem, die Heiko veranlassten, doch noch für mehrere Monate in der Greifenwarte als Falkner zu arbeiten.
Das zweite Grund um die Arbeit fortzusetzen, war der Wunsch, einmal bei einer Auswilderung mit dabei sein zu dürfen. Als kurz darauf jedoch der nächste Schwung Gänsegeier in die spanischen Pyrenäen gebracht werden sollte, wurde klar, dass Heiko darauf vergeblich warten würde. Der alte Falkner hatte erkannt, wie wichtig ihm der Sinn in seiner Arbeit war und es bereitete ihm eine Art teuflisches Vergnügen, ihn genau deshalb von all diesen Aufgaben fernzuhalten. Stattdessen beauftragte er einen Kollegen, die Auswilderung zu leiten. Dieser hatte zuvor darum gebeten, bei der Auswilderungs-Reise nicht mitfahren zu müssen. Für ihn war damit klar, dass seine Zeit in der Greifenwarte beendet war und er ein neues Kapitel beginnen musste.
Steinzeitpilger
Arbeiten als Falkner in der Greifenwarte
Schon als kleiner Junge war Heiko stets fasziniert, wenn er einen Bussard oder einen Falken am Himmel sah. Die majestätischen Greifvögel verkörperten für ihn so etwas wie den Inbegriff der Freiheit. Mit nur einem einzigen Satz konnten sie den Erdboden verlassen und sich weit hinauf in den Himmel erheben. Vor allem im Gebirge fühlte sich Heiko von den Großgreifen wie verzaubert. Hin und wieder entdeckte er einmal eines ihrer Nester auf einer Klippe oder einem Felsvorsprung. Dann konnte er beobachten, wie sie dort oben ihre Kinder versorgten und sich dann einfach in die Tiefe stürzten und mühelos zwischen Bergwänden umher segelten. Spätestens ab diesem Moment war für Heiko klar, dass er einmal Falkner werden wollte, wenn er groß genug war, um eine Falkner Ausbildung zu machen.
Wo kann man eine Ausbildung zum Falkner machen?
Mit der Zeit verwischte dieser Wunsch jedoch immer mehr. Es kamen andere, neue Ideen und Eindrücke hinzu und Falkner war nun einmal kein Beruf, bei dem man einfach ein Schulpraktikum und dann eine Ausbildung machen konnte. Genaugenommen wurde in dem ganzen dicken Wälzer mit möglichen Berufsideen, den die Schüler kurz vor ihrem Abschluss bekamen eine Falkner-Ausbildung nicht einmal im Ansatz erwähnt. So blieb das Beobachten der majestätischen Vögel lange Zeit ein reines Hobby. An die Stelle des Traumberufs rückte eine Lehre zum Vorsicherungsmakler aus der später auch eine Anstellung und dann Selbstständigkeit in diesem Beruf folgte.
Ein Paradies für Ornithologen
Doch die Begeisterung für die Herrscher der Lüfte verschwand nie ganz aus Heikos Bewusstsein. Als er einige Jahre später begann, seinen Arbeitsalltag mit verschiedensten Expeditionen aufzuhellen, die er ein oder zweimal im Jahr machte, wurde auch seine Begeisterung für Vögel wieder lebendig. Dieses Mal waren es jedoch keine Großgreifen, sondern Meeresvögel wie Trottellummen, Papageientaucher und Raubmöwen, die es ihm angetan hatten. Um sie zu besuchen, fuhr Heiko Gärtner mit dem kleinen Auto seiner Mutter nach Dänemark. Von dort aus setzte er dann nach Island über. Auf der faszinierenden Insel auf Feuer und Eis fuhr er dann in den entlegensten Winkel und seilte sich dort von einer Steilklippe über dem Meer ab. Für die nächsten drei Wochen lebte er dann gemeinsam mit den Flugkünstlern direkt im Vogelfelsen.
Es dauerte ein paar Tage, bis ihn seine neuen Mitbewohner akzeptierten, aber als sie merkten, dass er harmlos war und nur mit Kameras um sich schoss, ließen sie ihn sogar an ihrem alltäglichen Leben teilhaben.
Falkner gesucht!
Dass Heiko dann eines Tages doch noch Falkner wurde, verdankte er einer Kette von ungewöhnlichen Ereignissen. Er hatte kurz zuvor seine Karriere bei der Versicherung hingeschissen, um endlich in einem Beruf arbeiten zu können, der ihn wirklich erfüllte. Aus diesem Grund hatte er eine Ausbildung zum Nationalpark-Ranger gemacht und diese sogar mit Auszeichnung als Zweitbester Europas bestanden. Leider war ihm erst danach klar geworden, dass man nur dann einen Job in einem Nationalpark bekam, wenn man Beziehungen hatte und nicht, wenn man über besondere Leistungen verfügte. Doch genau in dem Moment, in dem er gerade so richtig schön frustriert sein wollte, weil ihm die deutsche Bürokratie seinen Traumjob vermiest hatte, stieß er auf eine Anzeige, die ihn aufhorchen ließ. „Falkner gesucht!“, stand dick und fett über einer Berufsbeschreibung auf einer Internetplattform.
Mit einem Schlag waren alle Kindheitserinnerungen wieder wach gerüttelt und die alte Begeisterung flammte von neuem auf. Er zögerte keine Sekunde, packte den Hörer und rief unter der angegebenen Nummer an. Fünf Minuten später hatte er eine Einladung zu einem Vorstellungsgespräch und bereits eine Woche darauf waren alle Papiere unterschrieben.
Arbeiten in der Greifenwarte: Traumberuf oder Sklavenjob?
Nun hatte er doch endlich noch die Gelegenheit, mit den majestätischen Großgreifen zu arbeiten und diese aus nächster Nähe kennen zu lernen. Gleichzeitig konnte er dabei durch diese Arbeit sogar noch zum Erhalt der seltenen Vögel beitragen und somit einen wichtigen Beitrag leisten. Was also wollte man mehr? Da war es dann auch in Ordnung, dass man, wie so oft in diesem Berufsfeld, nahezu kein Geld verdiente, sondern eher eine Art Freiwilligenhelfer war. Erst deutlich später wurde ihm klar, dass dies vor allem im sozialen Bereich eine allseits beliebte Masche war, die man fast als Sklavenfängerei bezeichnen könnte. Es ist doch ein seltsames Phänomen in unserer Gesellschaft, dass man für Berufe, in denen man sich selbst, anderen Menschen oder der Umwelt schadet zumeist eine horrende Summe Geld verdient, während die meisten helfenden und schützenden Berufe eher mit einem Hungerlohn abgegolten werden.
Ausbeuten lassen für einen guten Zweck
Dies liegt daran, dass sich Menschen vor allem mit zwei Ködern fangen lassen. Der erste ist Geld und der zweite ist eine Idee. Wenn wir die Idee bekommen, dass wir mit einer Arbeit entweder einen wichtigen Beitrag für unsere Umwelt oder für unsere Zukunft leisten, dann sind wir bereit, hohe Strapazen auf uns zu nehmen, um immer wieder über unsere eigenen Grenzen zu gehen, ohne dass wir dafür eine direkte messbare Gegenleistung erhalten. Was auf der einen Seite natürlich äußert löblich und anerkennenswert ist, wird auf der anderen Seite leider auch allzu oft ausgenutzt um mit dem guten Willen der Menschen einen großen Profit herauszuschlagen. Fast immer, wenn irgendwo „Hilfe“ draufsteht ist in Wirklichkeit, eine große Portion Eigennutz dahinter. In einigen Fällen stellt sich die vermeintlich gemeinnützige Arbeit letztlich sogar als etwas Negatives heraus.
Sozialer Mantel für profitable Geschäfte
In Heikos Fall beispielsweise brauchte er etwa einen Monat, bis er entdeckte, dass sich hinter der Fassade des armen, harmlosen Tierschutzprojektes „Greifenwarte“, ein knallhartes und gut laufendes Business steckte. Denn was die Besucher nicht wussten war, dass sich jenseits der Schaukäfige noch ein zweiter Vogelzuchtbereich mit deutlich kleineren Käfigen und deutlich mehr Vögeln befand. Hier wurden vor allem Sakerfalken gezüchtet und trainiert, die dann für viel Geld an arabische Ölscheichs verkauft wurden. Dort durften sie dann ein trauriges Leben als Prestige-Objekt in noch kleineren Käfigen fristen. All dies geschah natürlich unter der Hand und hielt niemanden davon ab, das Projekt weiterhin mit Spenden, Fördergeldern und Freiwilligenarbeit am Laufen zu halten, denn das Geld, das über die Ölscheichs generiert wurde, kam nie in der Greifenwarte an.
Miese Arbeitsbedingungen
Anders als er beim Vorstellungsgespräch den Anschein erweckt hatte, entpuppte sich Heikos neuer Chef nicht gerade als Sternchen am Himmel der Gastfreundschaft. Er durfte für ihn arbeiten und dabei vor allem all jene Jobs übernehmen, die normalerweise niemand machen wollte. Mit seinem Wohnbus auf dem Gelände der Greifenwarte zu parken und hier Wasser, Strom und Toiletten zu nutzen war ihm jedoch nicht erlaubt. Ebenso wenig durfte er in der Projekt-Küche kochen oder sich in den Waschräumen duschen.
Früher einmal musste der Leiter der Greifenwarte ein großartiger Mann voller Ideale und mit unbändigem Tatendrang gewesen sein. Ein Mann, der in dieser Welt wirklich etwas verändern wollte. Doch im Laufe der Zeit war er immer mehr und mehr verbittert. Bis jener wütende, geldgierige und menschenverachtende Griesgram aus ihm wurde, den Heiko nun kennenlernen durfte. Wäre er von den Greifvögeln nicht so begeistert gewesen, hätte er den Job wahrscheinlich sofort am ersten Tag wieder hingeschmissen und dem sadistischen Chef seinen Stinkefinger gezeigt. So aber wartete er damit noch einige Monate.
Greifvögel als Mentoren
Die Greifen selbst wurden hingegen zu den wahrscheinlich größten und härtesten Mentoren, die Heiko Gärtner je hatte. Dabei stellte er schon sehr bald fest, dass es zwei unterschiedliche Arten von ihnen gab. Auf der einen Seite waren da die kleineren Greifen, wie etwa die Falken, die man ein bisschen mit wilden Hunden vergleichen konnte. Wuchsen sie in der Natur auf, waren sie wild und unbändig, doch wenn man sie von klein auf dressierte, fraßen sie einem aus der Hand.
Die Gänsegeier und Steinadler hingegen waren da vollkommen anders. Man konnte sie nicht dressieren, egal wie sehr man es auch versuchte. Alles, was man erreichen konnte war, sie mit guten Nahrungs-Deals zur Zusammenarbeit zu überreden. Die Falken lebten in der Greifenwarte, weil es ihr Zuhause war und weil sie sich daran gewöhnt hatten. Die Großgreifen lebten hier, weil es hier bequemer war, als in der Natur. Würden sie bei einer Flugshow auch nur den kleinsten Grund sehen, nicht mehr zurückzukommen, konnte sie nichts und niemand aufhalten.
Hilfsarbeiten statt Greifvogel-Pflege
Leider gehörte die direkte Arbeit mit den Greifvögeln eher zu den Ausnahmen in der Tätigkeitspalette als Falkner. In erster Linie bestanden seine Aufgaben darin, unzählige tote Futterküken von ihren Dottersäcken zu befreien, Zäune zu streichen, Wege zu schottern, Rasen zu mähen und Volieren zu putzen. Wobei das Letztere natürlich schon zu einem direkten Kontakt mit den Greifvögeln führte. Bei dieser Tätigkeit lernte er vielleicht sogar am meisten von ihnen. Die Vögel spürten umgehend, mit welcher Präsenz man ihre Voliere betrat. War man achtsam, selbstbewusst und hatte die Aura eines Meisters, der die Situation und somit auch die Vögel selbst unter Kontrolle hatte, waren sie in der Regel friedlich und respektvoll.
Welche Risiken bringt die Arbeit in der Greifenwarte mit sich?
Erlaubte man sich hingegen eine Millisekunde der Unachtsamkeit, in der man sie nicht vollkommen im Blick hatte, oder strahlte man Unsicherheit oder ein Opferbewusstsein aus, nutzten sie diese Schwäche sofort und fielen einem in den Rücken.
Und das war bei weitem kein Kinderspiel, denn wenn einen ein Steinadler oder ein Gänsegeier mit seinen rasiermesserscharfen Klingen oder seinem Bolzenschneider artigen Schnabel erwischte, konnte das durchaus auch für einen Menschen tödlich enden. Solange Heiko in der Greifenwarte arbeitete, kam es zum Glück zu keinem Todesfall. Es gab aber durchaus Situationen, die nicht viel glimpflicher ausfielen. Dazu zählt auch eine Situation, in der ein Steinadler einen unachtsamen Kollegen am Kopf packte und ihm seine sechs Zentimeter lange Kralle tief in das rechte Auge stieß. Nur mit drei Pfleger-Händen konnten sie die Hand des Adlers öffnen, um das Opfer von seinem Widersacher zu befreien.
Freundschaften zwischen Falkner und Greifvögeln
Trotz der widrigen Umstände fand Heiko unter den Greifvögeln auch ein paar spezielle Freunde und Mentoren, die er nach wenigen Tagen auf die eine oder andere Weise ins Herz geschlossen hatte. Darunter waren ein übermütiger Gänsegeier und ein junger, von der Mutter verstoßener Uhu, den Heiko mit der Hand aufzog. Außerdem übernahm er eine Art Patenschaft, für einen steinalten und vollkommen Blinden Steinadler. Der Greis fraß nur noch dann etwas, wenn man es ihm direkt in den Schnabel legte. Diese drei Vögel waren es vor allem, die Heiko veranlassten, doch noch für mehrere Monate in der Greifenwarte als Falkner zu arbeiten.
Das zweite Grund um die Arbeit fortzusetzen, war der Wunsch, einmal bei einer Auswilderung mit dabei sein zu dürfen. Als kurz darauf jedoch der nächste Schwung Gänsegeier in die spanischen Pyrenäen gebracht werden sollte, wurde klar, dass Heiko darauf vergeblich warten würde. Der alte Falkner hatte erkannt, wie wichtig ihm der Sinn in seiner Arbeit war und es bereitete ihm eine Art teuflisches Vergnügen, ihn genau deshalb von all diesen Aufgaben fernzuhalten. Stattdessen beauftragte er einen Kollegen, die Auswilderung zu leiten. Dieser hatte zuvor darum gebeten, bei der Auswilderungs-Reise nicht mitfahren zu müssen. Für ihn war damit klar, dass seine Zeit in der Greifenwarte beendet war und er ein neues Kapitel beginnen musste.
Berg - und Höhlenretter
Arbeiten als Falkner in der Greifenwarte
Schon als kleiner Junge war Heiko stets fasziniert, wenn er einen Bussard oder einen Falken am Himmel sah. Die majestätischen Greifvögel verkörperten für ihn so etwas wie den Inbegriff der Freiheit. Mit nur einem einzigen Satz konnten sie den Erdboden verlassen und sich weit hinauf in den Himmel erheben. Vor allem im Gebirge fühlte sich Heiko von den Großgreifen wie verzaubert. Hin und wieder entdeckte er einmal eines ihrer Nester auf einer Klippe oder einem Felsvorsprung. Dann konnte er beobachten, wie sie dort oben ihre Kinder versorgten und sich dann einfach in die Tiefe stürzten und mühelos zwischen Bergwänden umher segelten. Spätestens ab diesem Moment war für Heiko klar, dass er einmal Falkner werden wollte, wenn er groß genug war, um eine Falkner Ausbildung zu machen.
Wo kann man eine Ausbildung zum Falkner machen?
Mit der Zeit verwischte dieser Wunsch jedoch immer mehr. Es kamen andere, neue Ideen und Eindrücke hinzu und Falkner war nun einmal kein Beruf, bei dem man einfach ein Schulpraktikum und dann eine Ausbildung machen konnte. Genaugenommen wurde in dem ganzen dicken Wälzer mit möglichen Berufsideen, den die Schüler kurz vor ihrem Abschluss bekamen eine Falkner-Ausbildung nicht einmal im Ansatz erwähnt. So blieb das Beobachten der majestätischen Vögel lange Zeit ein reines Hobby. An die Stelle des Traumberufs rückte eine Lehre zum Vorsicherungsmakler aus der später auch eine Anstellung und dann Selbstständigkeit in diesem Beruf folgte.
Ein Paradies für Ornithologen
Doch die Begeisterung für die Herrscher der Lüfte verschwand nie ganz aus Heikos Bewusstsein. Als er einige Jahre später begann, seinen Arbeitsalltag mit verschiedensten Expeditionen aufzuhellen, die er ein oder zweimal im Jahr machte, wurde auch seine Begeisterung für Vögel wieder lebendig. Dieses Mal waren es jedoch keine Großgreifen, sondern Meeresvögel wie Trottellummen, Papageientaucher und Raubmöwen, die es ihm angetan hatten. Um sie zu besuchen, fuhr Heiko Gärtner mit dem kleinen Auto seiner Mutter nach Dänemark. Von dort aus setzte er dann nach Island über. Auf der faszinierenden Insel auf Feuer und Eis fuhr er dann in den entlegensten Winkel und seilte sich dort von einer Steilklippe über dem Meer ab. Für die nächsten drei Wochen lebte er dann gemeinsam mit den Flugkünstlern direkt im Vogelfelsen.
Es dauerte ein paar Tage, bis ihn seine neuen Mitbewohner akzeptierten, aber als sie merkten, dass er harmlos war und nur mit Kameras um sich schoss, ließen sie ihn sogar an ihrem alltäglichen Leben teilhaben.
Falkner gesucht!
Dass Heiko dann eines Tages doch noch Falkner wurde, verdankte er einer Kette von ungewöhnlichen Ereignissen. Er hatte kurz zuvor seine Karriere bei der Versicherung hingeschissen, um endlich in einem Beruf arbeiten zu können, der ihn wirklich erfüllte. Aus diesem Grund hatte er eine Ausbildung zum Nationalpark-Ranger gemacht und diese sogar mit Auszeichnung als Zweitbester Europas bestanden. Leider war ihm erst danach klar geworden, dass man nur dann einen Job in einem Nationalpark bekam, wenn man Beziehungen hatte und nicht, wenn man über besondere Leistungen verfügte. Doch genau in dem Moment, in dem er gerade so richtig schön frustriert sein wollte, weil ihm die deutsche Bürokratie seinen Traumjob vermiest hatte, stieß er auf eine Anzeige, die ihn aufhorchen ließ. „Falkner gesucht!“, stand dick und fett über einer Berufsbeschreibung auf einer Internetplattform.
Mit einem Schlag waren alle Kindheitserinnerungen wieder wach gerüttelt und die alte Begeisterung flammte von neuem auf. Er zögerte keine Sekunde, packte den Hörer und rief unter der angegebenen Nummer an. Fünf Minuten später hatte er eine Einladung zu einem Vorstellungsgespräch und bereits eine Woche darauf waren alle Papiere unterschrieben.
Arbeiten in der Greifenwarte: Traumberuf oder Sklavenjob?
Nun hatte er doch endlich noch die Gelegenheit, mit den majestätischen Großgreifen zu arbeiten und diese aus nächster Nähe kennen zu lernen. Gleichzeitig konnte er dabei durch diese Arbeit sogar noch zum Erhalt der seltenen Vögel beitragen und somit einen wichtigen Beitrag leisten. Was also wollte man mehr? Da war es dann auch in Ordnung, dass man, wie so oft in diesem Berufsfeld, nahezu kein Geld verdiente, sondern eher eine Art Freiwilligenhelfer war. Erst deutlich später wurde ihm klar, dass dies vor allem im sozialen Bereich eine allseits beliebte Masche war, die man fast als Sklavenfängerei bezeichnen könnte. Es ist doch ein seltsames Phänomen in unserer Gesellschaft, dass man für Berufe, in denen man sich selbst, anderen Menschen oder der Umwelt schadet zumeist eine horrende Summe Geld verdient, während die meisten helfenden und schützenden Berufe eher mit einem Hungerlohn abgegolten werden.
Ausbeuten lassen für einen guten Zweck
Dies liegt daran, dass sich Menschen vor allem mit zwei Ködern fangen lassen. Der erste ist Geld und der zweite ist eine Idee. Wenn wir die Idee bekommen, dass wir mit einer Arbeit entweder einen wichtigen Beitrag für unsere Umwelt oder für unsere Zukunft leisten, dann sind wir bereit, hohe Strapazen auf uns zu nehmen, um immer wieder über unsere eigenen Grenzen zu gehen, ohne dass wir dafür eine direkte messbare Gegenleistung erhalten. Was auf der einen Seite natürlich äußert löblich und anerkennenswert ist, wird auf der anderen Seite leider auch allzu oft ausgenutzt um mit dem guten Willen der Menschen einen großen Profit herauszuschlagen. Fast immer, wenn irgendwo „Hilfe“ draufsteht ist in Wirklichkeit, eine große Portion Eigennutz dahinter. In einigen Fällen stellt sich die vermeintlich gemeinnützige Arbeit letztlich sogar als etwas Negatives heraus.
Sozialer Mantel für profitable Geschäfte
In Heikos Fall beispielsweise brauchte er etwa einen Monat, bis er entdeckte, dass sich hinter der Fassade des armen, harmlosen Tierschutzprojektes „Greifenwarte“, ein knallhartes und gut laufendes Business steckte. Denn was die Besucher nicht wussten war, dass sich jenseits der Schaukäfige noch ein zweiter Vogelzuchtbereich mit deutlich kleineren Käfigen und deutlich mehr Vögeln befand. Hier wurden vor allem Sakerfalken gezüchtet und trainiert, die dann für viel Geld an arabische Ölscheichs verkauft wurden. Dort durften sie dann ein trauriges Leben als Prestige-Objekt in noch kleineren Käfigen fristen. All dies geschah natürlich unter der Hand und hielt niemanden davon ab, das Projekt weiterhin mit Spenden, Fördergeldern und Freiwilligenarbeit am Laufen zu halten, denn das Geld, das über die Ölscheichs generiert wurde, kam nie in der Greifenwarte an.
Miese Arbeitsbedingungen
Anders als er beim Vorstellungsgespräch den Anschein erweckt hatte, entpuppte sich Heikos neuer Chef nicht gerade als Sternchen am Himmel der Gastfreundschaft. Er durfte für ihn arbeiten und dabei vor allem all jene Jobs übernehmen, die normalerweise niemand machen wollte. Mit seinem Wohnbus auf dem Gelände der Greifenwarte zu parken und hier Wasser, Strom und Toiletten zu nutzen war ihm jedoch nicht erlaubt. Ebenso wenig durfte er in der Projekt-Küche kochen oder sich in den Waschräumen duschen.
Früher einmal musste der Leiter der Greifenwarte ein großartiger Mann voller Ideale und mit unbändigem Tatendrang gewesen sein. Ein Mann, der in dieser Welt wirklich etwas verändern wollte. Doch im Laufe der Zeit war er immer mehr und mehr verbittert. Bis jener wütende, geldgierige und menschenverachtende Griesgram aus ihm wurde, den Heiko nun kennenlernen durfte. Wäre er von den Greifvögeln nicht so begeistert gewesen, hätte er den Job wahrscheinlich sofort am ersten Tag wieder hingeschmissen und dem sadistischen Chef seinen Stinkefinger gezeigt. So aber wartete er damit noch einige Monate.
Greifvögel als Mentoren
Die Greifen selbst wurden hingegen zu den wahrscheinlich größten und härtesten Mentoren, die Heiko Gärtner je hatte. Dabei stellte er schon sehr bald fest, dass es zwei unterschiedliche Arten von ihnen gab. Auf der einen Seite waren da die kleineren Greifen, wie etwa die Falken, die man ein bisschen mit wilden Hunden vergleichen konnte. Wuchsen sie in der Natur auf, waren sie wild und unbändig, doch wenn man sie von klein auf dressierte, fraßen sie einem aus der Hand.
Die Gänsegeier und Steinadler hingegen waren da vollkommen anders. Man konnte sie nicht dressieren, egal wie sehr man es auch versuchte. Alles, was man erreichen konnte war, sie mit guten Nahrungs-Deals zur Zusammenarbeit zu überreden. Die Falken lebten in der Greifenwarte, weil es ihr Zuhause war und weil sie sich daran gewöhnt hatten. Die Großgreifen lebten hier, weil es hier bequemer war, als in der Natur. Würden sie bei einer Flugshow auch nur den kleinsten Grund sehen, nicht mehr zurückzukommen, konnte sie nichts und niemand aufhalten.
Hilfsarbeiten statt Greifvogel-Pflege
Leider gehörte die direkte Arbeit mit den Greifvögeln eher zu den Ausnahmen in der Tätigkeitspalette als Falkner. In erster Linie bestanden seine Aufgaben darin, unzählige tote Futterküken von ihren Dottersäcken zu befreien, Zäune zu streichen, Wege zu schottern, Rasen zu mähen und Volieren zu putzen. Wobei das Letztere natürlich schon zu einem direkten Kontakt mit den Greifvögeln führte. Bei dieser Tätigkeit lernte er vielleicht sogar am meisten von ihnen. Die Vögel spürten umgehend, mit welcher Präsenz man ihre Voliere betrat. War man achtsam, selbstbewusst und hatte die Aura eines Meisters, der die Situation und somit auch die Vögel selbst unter Kontrolle hatte, waren sie in der Regel friedlich und respektvoll.
Welche Risiken bringt die Arbeit in der Greifenwarte mit sich?
Erlaubte man sich hingegen eine Millisekunde der Unachtsamkeit, in der man sie nicht vollkommen im Blick hatte, oder strahlte man Unsicherheit oder ein Opferbewusstsein aus, nutzten sie diese Schwäche sofort und fielen einem in den Rücken.
Und das war bei weitem kein Kinderspiel, denn wenn einen ein Steinadler oder ein Gänsegeier mit seinen rasiermesserscharfen Klingen oder seinem Bolzenschneider artigen Schnabel erwischte, konnte das durchaus auch für einen Menschen tödlich enden. Solange Heiko in der Greifenwarte arbeitete, kam es zum Glück zu keinem Todesfall. Es gab aber durchaus Situationen, die nicht viel glimpflicher ausfielen. Dazu zählt auch eine Situation, in der ein Steinadler einen unachtsamen Kollegen am Kopf packte und ihm seine sechs Zentimeter lange Kralle tief in das rechte Auge stieß. Nur mit drei Pfleger-Händen konnten sie die Hand des Adlers öffnen, um das Opfer von seinem Widersacher zu befreien.
Freundschaften zwischen Falkner und Greifvögeln
Trotz der widrigen Umstände fand Heiko unter den Greifvögeln auch ein paar spezielle Freunde und Mentoren, die er nach wenigen Tagen auf die eine oder andere Weise ins Herz geschlossen hatte. Darunter waren ein übermütiger Gänsegeier und ein junger, von der Mutter verstoßener Uhu, den Heiko mit der Hand aufzog. Außerdem übernahm er eine Art Patenschaft, für einen steinalten und vollkommen Blinden Steinadler. Der Greis fraß nur noch dann etwas, wenn man es ihm direkt in den Schnabel legte. Diese drei Vögel waren es vor allem, die Heiko veranlassten, doch noch für mehrere Monate in der Greifenwarte als Falkner zu arbeiten.
Das zweite Grund um die Arbeit fortzusetzen, war der Wunsch, einmal bei einer Auswilderung mit dabei sein zu dürfen. Als kurz darauf jedoch der nächste Schwung Gänsegeier in die spanischen Pyrenäen gebracht werden sollte, wurde klar, dass Heiko darauf vergeblich warten würde. Der alte Falkner hatte erkannt, wie wichtig ihm der Sinn in seiner Arbeit war und es bereitete ihm eine Art teuflisches Vergnügen, ihn genau deshalb von all diesen Aufgaben fernzuhalten. Stattdessen beauftragte er einen Kollegen, die Auswilderung zu leiten. Dieser hatte zuvor darum gebeten, bei der Auswilderungs-Reise nicht mitfahren zu müssen. Für ihn war damit klar, dass seine Zeit in der Greifenwarte beendet war und er ein neues Kapitel beginnen musste.
Ranger / Tierfilmer
Arbeiten als Falkner in der Greifenwarte
Schon als kleiner Junge war Heiko stets fasziniert, wenn er einen Bussard oder einen Falken am Himmel sah. Die majestätischen Greifvögel verkörperten für ihn so etwas wie den Inbegriff der Freiheit. Mit nur einem einzigen Satz konnten sie den Erdboden verlassen und sich weit hinauf in den Himmel erheben. Vor allem im Gebirge fühlte sich Heiko von den Großgreifen wie verzaubert. Hin und wieder entdeckte er einmal eines ihrer Nester auf einer Klippe oder einem Felsvorsprung. Dann konnte er beobachten, wie sie dort oben ihre Kinder versorgten und sich dann einfach in die Tiefe stürzten und mühelos zwischen Bergwänden umher segelten. Spätestens ab diesem Moment war für Heiko klar, dass er einmal Falkner werden wollte, wenn er groß genug war, um eine Falkner Ausbildung zu machen.
Wo kann man eine Ausbildung zum Falkner machen?
Mit der Zeit verwischte dieser Wunsch jedoch immer mehr. Es kamen andere, neue Ideen und Eindrücke hinzu und Falkner war nun einmal kein Beruf, bei dem man einfach ein Schulpraktikum und dann eine Ausbildung machen konnte. Genaugenommen wurde in dem ganzen dicken Wälzer mit möglichen Berufsideen, den die Schüler kurz vor ihrem Abschluss bekamen eine Falkner-Ausbildung nicht einmal im Ansatz erwähnt. So blieb das Beobachten der majestätischen Vögel lange Zeit ein reines Hobby. An die Stelle des Traumberufs rückte eine Lehre zum Vorsicherungsmakler aus der später auch eine Anstellung und dann Selbstständigkeit in diesem Beruf folgte.
Ein Paradies für Ornithologen
Doch die Begeisterung für die Herrscher der Lüfte verschwand nie ganz aus Heikos Bewusstsein. Als er einige Jahre später begann, seinen Arbeitsalltag mit verschiedensten Expeditionen aufzuhellen, die er ein oder zweimal im Jahr machte, wurde auch seine Begeisterung für Vögel wieder lebendig. Dieses Mal waren es jedoch keine Großgreifen, sondern Meeresvögel wie Trottellummen, Papageientaucher und Raubmöwen, die es ihm angetan hatten. Um sie zu besuchen, fuhr Heiko Gärtner mit dem kleinen Auto seiner Mutter nach Dänemark. Von dort aus setzte er dann nach Island über. Auf der faszinierenden Insel auf Feuer und Eis fuhr er dann in den entlegensten Winkel und seilte sich dort von einer Steilklippe über dem Meer ab. Für die nächsten drei Wochen lebte er dann gemeinsam mit den Flugkünstlern direkt im Vogelfelsen.
Es dauerte ein paar Tage, bis ihn seine neuen Mitbewohner akzeptierten, aber als sie merkten, dass er harmlos war und nur mit Kameras um sich schoss, ließen sie ihn sogar an ihrem alltäglichen Leben teilhaben.
Falkner gesucht!
Dass Heiko dann eines Tages doch noch Falkner wurde, verdankte er einer Kette von ungewöhnlichen Ereignissen. Er hatte kurz zuvor seine Karriere bei der Versicherung hingeschissen, um endlich in einem Beruf arbeiten zu können, der ihn wirklich erfüllte. Aus diesem Grund hatte er eine Ausbildung zum Nationalpark-Ranger gemacht und diese sogar mit Auszeichnung als Zweitbester Europas bestanden. Leider war ihm erst danach klar geworden, dass man nur dann einen Job in einem Nationalpark bekam, wenn man Beziehungen hatte und nicht, wenn man über besondere Leistungen verfügte. Doch genau in dem Moment, in dem er gerade so richtig schön frustriert sein wollte, weil ihm die deutsche Bürokratie seinen Traumjob vermiest hatte, stieß er auf eine Anzeige, die ihn aufhorchen ließ. „Falkner gesucht!“, stand dick und fett über einer Berufsbeschreibung auf einer Internetplattform.
Mit einem Schlag waren alle Kindheitserinnerungen wieder wach gerüttelt und die alte Begeisterung flammte von neuem auf. Er zögerte keine Sekunde, packte den Hörer und rief unter der angegebenen Nummer an. Fünf Minuten später hatte er eine Einladung zu einem Vorstellungsgespräch und bereits eine Woche darauf waren alle Papiere unterschrieben.
Arbeiten in der Greifenwarte: Traumberuf oder Sklavenjob?
Nun hatte er doch endlich noch die Gelegenheit, mit den majestätischen Großgreifen zu arbeiten und diese aus nächster Nähe kennen zu lernen. Gleichzeitig konnte er dabei durch diese Arbeit sogar noch zum Erhalt der seltenen Vögel beitragen und somit einen wichtigen Beitrag leisten. Was also wollte man mehr? Da war es dann auch in Ordnung, dass man, wie so oft in diesem Berufsfeld, nahezu kein Geld verdiente, sondern eher eine Art Freiwilligenhelfer war. Erst deutlich später wurde ihm klar, dass dies vor allem im sozialen Bereich eine allseits beliebte Masche war, die man fast als Sklavenfängerei bezeichnen könnte. Es ist doch ein seltsames Phänomen in unserer Gesellschaft, dass man für Berufe, in denen man sich selbst, anderen Menschen oder der Umwelt schadet zumeist eine horrende Summe Geld verdient, während die meisten helfenden und schützenden Berufe eher mit einem Hungerlohn abgegolten werden.
Ausbeuten lassen für einen guten Zweck
Dies liegt daran, dass sich Menschen vor allem mit zwei Ködern fangen lassen. Der erste ist Geld und der zweite ist eine Idee. Wenn wir die Idee bekommen, dass wir mit einer Arbeit entweder einen wichtigen Beitrag für unsere Umwelt oder für unsere Zukunft leisten, dann sind wir bereit, hohe Strapazen auf uns zu nehmen, um immer wieder über unsere eigenen Grenzen zu gehen, ohne dass wir dafür eine direkte messbare Gegenleistung erhalten. Was auf der einen Seite natürlich äußert löblich und anerkennenswert ist, wird auf der anderen Seite leider auch allzu oft ausgenutzt um mit dem guten Willen der Menschen einen großen Profit herauszuschlagen. Fast immer, wenn irgendwo „Hilfe“ draufsteht ist in Wirklichkeit, eine große Portion Eigennutz dahinter. In einigen Fällen stellt sich die vermeintlich gemeinnützige Arbeit letztlich sogar als etwas Negatives heraus.
Sozialer Mantel für profitable Geschäfte
In Heikos Fall beispielsweise brauchte er etwa einen Monat, bis er entdeckte, dass sich hinter der Fassade des armen, harmlosen Tierschutzprojektes „Greifenwarte“, ein knallhartes und gut laufendes Business steckte. Denn was die Besucher nicht wussten war, dass sich jenseits der Schaukäfige noch ein zweiter Vogelzuchtbereich mit deutlich kleineren Käfigen und deutlich mehr Vögeln befand. Hier wurden vor allem Sakerfalken gezüchtet und trainiert, die dann für viel Geld an arabische Ölscheichs verkauft wurden. Dort durften sie dann ein trauriges Leben als Prestige-Objekt in noch kleineren Käfigen fristen. All dies geschah natürlich unter der Hand und hielt niemanden davon ab, das Projekt weiterhin mit Spenden, Fördergeldern und Freiwilligenarbeit am Laufen zu halten, denn das Geld, das über die Ölscheichs generiert wurde, kam nie in der Greifenwarte an.
Miese Arbeitsbedingungen
Anders als er beim Vorstellungsgespräch den Anschein erweckt hatte, entpuppte sich Heikos neuer Chef nicht gerade als Sternchen am Himmel der Gastfreundschaft. Er durfte für ihn arbeiten und dabei vor allem all jene Jobs übernehmen, die normalerweise niemand machen wollte. Mit seinem Wohnbus auf dem Gelände der Greifenwarte zu parken und hier Wasser, Strom und Toiletten zu nutzen war ihm jedoch nicht erlaubt. Ebenso wenig durfte er in der Projekt-Küche kochen oder sich in den Waschräumen duschen.
Früher einmal musste der Leiter der Greifenwarte ein großartiger Mann voller Ideale und mit unbändigem Tatendrang gewesen sein. Ein Mann, der in dieser Welt wirklich etwas verändern wollte. Doch im Laufe der Zeit war er immer mehr und mehr verbittert. Bis jener wütende, geldgierige und menschenverachtende Griesgram aus ihm wurde, den Heiko nun kennenlernen durfte. Wäre er von den Greifvögeln nicht so begeistert gewesen, hätte er den Job wahrscheinlich sofort am ersten Tag wieder hingeschmissen und dem sadistischen Chef seinen Stinkefinger gezeigt. So aber wartete er damit noch einige Monate.
Greifvögel als Mentoren
Die Greifen selbst wurden hingegen zu den wahrscheinlich größten und härtesten Mentoren, die Heiko Gärtner je hatte. Dabei stellte er schon sehr bald fest, dass es zwei unterschiedliche Arten von ihnen gab. Auf der einen Seite waren da die kleineren Greifen, wie etwa die Falken, die man ein bisschen mit wilden Hunden vergleichen konnte. Wuchsen sie in der Natur auf, waren sie wild und unbändig, doch wenn man sie von klein auf dressierte, fraßen sie einem aus der Hand.
Die Gänsegeier und Steinadler hingegen waren da vollkommen anders. Man konnte sie nicht dressieren, egal wie sehr man es auch versuchte. Alles, was man erreichen konnte war, sie mit guten Nahrungs-Deals zur Zusammenarbeit zu überreden. Die Falken lebten in der Greifenwarte, weil es ihr Zuhause war und weil sie sich daran gewöhnt hatten. Die Großgreifen lebten hier, weil es hier bequemer war, als in der Natur. Würden sie bei einer Flugshow auch nur den kleinsten Grund sehen, nicht mehr zurückzukommen, konnte sie nichts und niemand aufhalten.
Hilfsarbeiten statt Greifvogel-Pflege
Leider gehörte die direkte Arbeit mit den Greifvögeln eher zu den Ausnahmen in der Tätigkeitspalette als Falkner. In erster Linie bestanden seine Aufgaben darin, unzählige tote Futterküken von ihren Dottersäcken zu befreien, Zäune zu streichen, Wege zu schottern, Rasen zu mähen und Volieren zu putzen. Wobei das Letztere natürlich schon zu einem direkten Kontakt mit den Greifvögeln führte. Bei dieser Tätigkeit lernte er vielleicht sogar am meisten von ihnen. Die Vögel spürten umgehend, mit welcher Präsenz man ihre Voliere betrat. War man achtsam, selbstbewusst und hatte die Aura eines Meisters, der die Situation und somit auch die Vögel selbst unter Kontrolle hatte, waren sie in der Regel friedlich und respektvoll.
Welche Risiken bringt die Arbeit in der Greifenwarte mit sich?
Erlaubte man sich hingegen eine Millisekunde der Unachtsamkeit, in der man sie nicht vollkommen im Blick hatte, oder strahlte man Unsicherheit oder ein Opferbewusstsein aus, nutzten sie diese Schwäche sofort und fielen einem in den Rücken.
Und das war bei weitem kein Kinderspiel, denn wenn einen ein Steinadler oder ein Gänsegeier mit seinen rasiermesserscharfen Klingen oder seinem Bolzenschneider artigen Schnabel erwischte, konnte das durchaus auch für einen Menschen tödlich enden. Solange Heiko in der Greifenwarte arbeitete, kam es zum Glück zu keinem Todesfall. Es gab aber durchaus Situationen, die nicht viel glimpflicher ausfielen. Dazu zählt auch eine Situation, in der ein Steinadler einen unachtsamen Kollegen am Kopf packte und ihm seine sechs Zentimeter lange Kralle tief in das rechte Auge stieß. Nur mit drei Pfleger-Händen konnten sie die Hand des Adlers öffnen, um das Opfer von seinem Widersacher zu befreien.
Freundschaften zwischen Falkner und Greifvögeln
Trotz der widrigen Umstände fand Heiko unter den Greifvögeln auch ein paar spezielle Freunde und Mentoren, die er nach wenigen Tagen auf die eine oder andere Weise ins Herz geschlossen hatte. Darunter waren ein übermütiger Gänsegeier und ein junger, von der Mutter verstoßener Uhu, den Heiko mit der Hand aufzog. Außerdem übernahm er eine Art Patenschaft, für einen steinalten und vollkommen Blinden Steinadler. Der Greis fraß nur noch dann etwas, wenn man es ihm direkt in den Schnabel legte. Diese drei Vögel waren es vor allem, die Heiko veranlassten, doch noch für mehrere Monate in der Greifenwarte als Falkner zu arbeiten.
Das zweite Grund um die Arbeit fortzusetzen, war der Wunsch, einmal bei einer Auswilderung mit dabei sein zu dürfen. Als kurz darauf jedoch der nächste Schwung Gänsegeier in die spanischen Pyrenäen gebracht werden sollte, wurde klar, dass Heiko darauf vergeblich warten würde. Der alte Falkner hatte erkannt, wie wichtig ihm der Sinn in seiner Arbeit war und es bereitete ihm eine Art teuflisches Vergnügen, ihn genau deshalb von all diesen Aufgaben fernzuhalten. Stattdessen beauftragte er einen Kollegen, die Auswilderung zu leiten. Dieser hatte zuvor darum gebeten, bei der Auswilderungs-Reise nicht mitfahren zu müssen. Für ihn war damit klar, dass seine Zeit in der Greifenwarte beendet war und er ein neues Kapitel beginnen musste.
Feuershow
Arbeiten als Falkner in der Greifenwarte
Schon als kleiner Junge war Heiko stets fasziniert, wenn er einen Bussard oder einen Falken am Himmel sah. Die majestätischen Greifvögel verkörperten für ihn so etwas wie den Inbegriff der Freiheit. Mit nur einem einzigen Satz konnten sie den Erdboden verlassen und sich weit hinauf in den Himmel erheben. Vor allem im Gebirge fühlte sich Heiko von den Großgreifen wie verzaubert. Hin und wieder entdeckte er einmal eines ihrer Nester auf einer Klippe oder einem Felsvorsprung. Dann konnte er beobachten, wie sie dort oben ihre Kinder versorgten und sich dann einfach in die Tiefe stürzten und mühelos zwischen Bergwänden umher segelten. Spätestens ab diesem Moment war für Heiko klar, dass er einmal Falkner werden wollte, wenn er groß genug war, um eine Falkner Ausbildung zu machen.
Wo kann man eine Ausbildung zum Falkner machen?
Mit der Zeit verwischte dieser Wunsch jedoch immer mehr. Es kamen andere, neue Ideen und Eindrücke hinzu und Falkner war nun einmal kein Beruf, bei dem man einfach ein Schulpraktikum und dann eine Ausbildung machen konnte. Genaugenommen wurde in dem ganzen dicken Wälzer mit möglichen Berufsideen, den die Schüler kurz vor ihrem Abschluss bekamen eine Falkner-Ausbildung nicht einmal im Ansatz erwähnt. So blieb das Beobachten der majestätischen Vögel lange Zeit ein reines Hobby. An die Stelle des Traumberufs rückte eine Lehre zum Vorsicherungsmakler aus der später auch eine Anstellung und dann Selbstständigkeit in diesem Beruf folgte.
Ein Paradies für Ornithologen
Doch die Begeisterung für die Herrscher der Lüfte verschwand nie ganz aus Heikos Bewusstsein. Als er einige Jahre später begann, seinen Arbeitsalltag mit verschiedensten Expeditionen aufzuhellen, die er ein oder zweimal im Jahr machte, wurde auch seine Begeisterung für Vögel wieder lebendig. Dieses Mal waren es jedoch keine Großgreifen, sondern Meeresvögel wie Trottellummen, Papageientaucher und Raubmöwen, die es ihm angetan hatten. Um sie zu besuchen, fuhr Heiko Gärtner mit dem kleinen Auto seiner Mutter nach Dänemark. Von dort aus setzte er dann nach Island über. Auf der faszinierenden Insel auf Feuer und Eis fuhr er dann in den entlegensten Winkel und seilte sich dort von einer Steilklippe über dem Meer ab. Für die nächsten drei Wochen lebte er dann gemeinsam mit den Flugkünstlern direkt im Vogelfelsen.
Es dauerte ein paar Tage, bis ihn seine neuen Mitbewohner akzeptierten, aber als sie merkten, dass er harmlos war und nur mit Kameras um sich schoss, ließen sie ihn sogar an ihrem alltäglichen Leben teilhaben.
Falkner gesucht!
Dass Heiko dann eines Tages doch noch Falkner wurde, verdankte er einer Kette von ungewöhnlichen Ereignissen. Er hatte kurz zuvor seine Karriere bei der Versicherung hingeschissen, um endlich in einem Beruf arbeiten zu können, der ihn wirklich erfüllte. Aus diesem Grund hatte er eine Ausbildung zum Nationalpark-Ranger gemacht und diese sogar mit Auszeichnung als Zweitbester Europas bestanden. Leider war ihm erst danach klar geworden, dass man nur dann einen Job in einem Nationalpark bekam, wenn man Beziehungen hatte und nicht, wenn man über besondere Leistungen verfügte. Doch genau in dem Moment, in dem er gerade so richtig schön frustriert sein wollte, weil ihm die deutsche Bürokratie seinen Traumjob vermiest hatte, stieß er auf eine Anzeige, die ihn aufhorchen ließ. „Falkner gesucht!“, stand dick und fett über einer Berufsbeschreibung auf einer Internetplattform.
Mit einem Schlag waren alle Kindheitserinnerungen wieder wach gerüttelt und die alte Begeisterung flammte von neuem auf. Er zögerte keine Sekunde, packte den Hörer und rief unter der angegebenen Nummer an. Fünf Minuten später hatte er eine Einladung zu einem Vorstellungsgespräch und bereits eine Woche darauf waren alle Papiere unterschrieben.
Arbeiten in der Greifenwarte: Traumberuf oder Sklavenjob?
Nun hatte er doch endlich noch die Gelegenheit, mit den majestätischen Großgreifen zu arbeiten und diese aus nächster Nähe kennen zu lernen. Gleichzeitig konnte er dabei durch diese Arbeit sogar noch zum Erhalt der seltenen Vögel beitragen und somit einen wichtigen Beitrag leisten. Was also wollte man mehr? Da war es dann auch in Ordnung, dass man, wie so oft in diesem Berufsfeld, nahezu kein Geld verdiente, sondern eher eine Art Freiwilligenhelfer war. Erst deutlich später wurde ihm klar, dass dies vor allem im sozialen Bereich eine allseits beliebte Masche war, die man fast als Sklavenfängerei bezeichnen könnte. Es ist doch ein seltsames Phänomen in unserer Gesellschaft, dass man für Berufe, in denen man sich selbst, anderen Menschen oder der Umwelt schadet zumeist eine horrende Summe Geld verdient, während die meisten helfenden und schützenden Berufe eher mit einem Hungerlohn abgegolten werden.
Ausbeuten lassen für einen guten Zweck
Dies liegt daran, dass sich Menschen vor allem mit zwei Ködern fangen lassen. Der erste ist Geld und der zweite ist eine Idee. Wenn wir die Idee bekommen, dass wir mit einer Arbeit entweder einen wichtigen Beitrag für unsere Umwelt oder für unsere Zukunft leisten, dann sind wir bereit, hohe Strapazen auf uns zu nehmen, um immer wieder über unsere eigenen Grenzen zu gehen, ohne dass wir dafür eine direkte messbare Gegenleistung erhalten. Was auf der einen Seite natürlich äußert löblich und anerkennenswert ist, wird auf der anderen Seite leider auch allzu oft ausgenutzt um mit dem guten Willen der Menschen einen großen Profit herauszuschlagen. Fast immer, wenn irgendwo „Hilfe“ draufsteht ist in Wirklichkeit, eine große Portion Eigennutz dahinter. In einigen Fällen stellt sich die vermeintlich gemeinnützige Arbeit letztlich sogar als etwas Negatives heraus.
Sozialer Mantel für profitable Geschäfte
In Heikos Fall beispielsweise brauchte er etwa einen Monat, bis er entdeckte, dass sich hinter der Fassade des armen, harmlosen Tierschutzprojektes „Greifenwarte“, ein knallhartes und gut laufendes Business steckte. Denn was die Besucher nicht wussten war, dass sich jenseits der Schaukäfige noch ein zweiter Vogelzuchtbereich mit deutlich kleineren Käfigen und deutlich mehr Vögeln befand. Hier wurden vor allem Sakerfalken gezüchtet und trainiert, die dann für viel Geld an arabische Ölscheichs verkauft wurden. Dort durften sie dann ein trauriges Leben als Prestige-Objekt in noch kleineren Käfigen fristen. All dies geschah natürlich unter der Hand und hielt niemanden davon ab, das Projekt weiterhin mit Spenden, Fördergeldern und Freiwilligenarbeit am Laufen zu halten, denn das Geld, das über die Ölscheichs generiert wurde, kam nie in der Greifenwarte an.
Miese Arbeitsbedingungen
Anders als er beim Vorstellungsgespräch den Anschein erweckt hatte, entpuppte sich Heikos neuer Chef nicht gerade als Sternchen am Himmel der Gastfreundschaft. Er durfte für ihn arbeiten und dabei vor allem all jene Jobs übernehmen, die normalerweise niemand machen wollte. Mit seinem Wohnbus auf dem Gelände der Greifenwarte zu parken und hier Wasser, Strom und Toiletten zu nutzen war ihm jedoch nicht erlaubt. Ebenso wenig durfte er in der Projekt-Küche kochen oder sich in den Waschräumen duschen.
Früher einmal musste der Leiter der Greifenwarte ein großartiger Mann voller Ideale und mit unbändigem Tatendrang gewesen sein. Ein Mann, der in dieser Welt wirklich etwas verändern wollte. Doch im Laufe der Zeit war er immer mehr und mehr verbittert. Bis jener wütende, geldgierige und menschenverachtende Griesgram aus ihm wurde, den Heiko nun kennenlernen durfte. Wäre er von den Greifvögeln nicht so begeistert gewesen, hätte er den Job wahrscheinlich sofort am ersten Tag wieder hingeschmissen und dem sadistischen Chef seinen Stinkefinger gezeigt. So aber wartete er damit noch einige Monate.
Greifvögel als Mentoren
Die Greifen selbst wurden hingegen zu den wahrscheinlich größten und härtesten Mentoren, die Heiko Gärtner je hatte. Dabei stellte er schon sehr bald fest, dass es zwei unterschiedliche Arten von ihnen gab. Auf der einen Seite waren da die kleineren Greifen, wie etwa die Falken, die man ein bisschen mit wilden Hunden vergleichen konnte. Wuchsen sie in der Natur auf, waren sie wild und unbändig, doch wenn man sie von klein auf dressierte, fraßen sie einem aus der Hand.
Die Gänsegeier und Steinadler hingegen waren da vollkommen anders. Man konnte sie nicht dressieren, egal wie sehr man es auch versuchte. Alles, was man erreichen konnte war, sie mit guten Nahrungs-Deals zur Zusammenarbeit zu überreden. Die Falken lebten in der Greifenwarte, weil es ihr Zuhause war und weil sie sich daran gewöhnt hatten. Die Großgreifen lebten hier, weil es hier bequemer war, als in der Natur. Würden sie bei einer Flugshow auch nur den kleinsten Grund sehen, nicht mehr zurückzukommen, konnte sie nichts und niemand aufhalten.
Hilfsarbeiten statt Greifvogel-Pflege
Leider gehörte die direkte Arbeit mit den Greifvögeln eher zu den Ausnahmen in der Tätigkeitspalette als Falkner. In erster Linie bestanden seine Aufgaben darin, unzählige tote Futterküken von ihren Dottersäcken zu befreien, Zäune zu streichen, Wege zu schottern, Rasen zu mähen und Volieren zu putzen. Wobei das Letztere natürlich schon zu einem direkten Kontakt mit den Greifvögeln führte. Bei dieser Tätigkeit lernte er vielleicht sogar am meisten von ihnen. Die Vögel spürten umgehend, mit welcher Präsenz man ihre Voliere betrat. War man achtsam, selbstbewusst und hatte die Aura eines Meisters, der die Situation und somit auch die Vögel selbst unter Kontrolle hatte, waren sie in der Regel friedlich und respektvoll.
Welche Risiken bringt die Arbeit in der Greifenwarte mit sich?
Erlaubte man sich hingegen eine Millisekunde der Unachtsamkeit, in der man sie nicht vollkommen im Blick hatte, oder strahlte man Unsicherheit oder ein Opferbewusstsein aus, nutzten sie diese Schwäche sofort und fielen einem in den Rücken.
Und das war bei weitem kein Kinderspiel, denn wenn einen ein Steinadler oder ein Gänsegeier mit seinen rasiermesserscharfen Klingen oder seinem Bolzenschneider artigen Schnabel erwischte, konnte das durchaus auch für einen Menschen tödlich enden. Solange Heiko in der Greifenwarte arbeitete, kam es zum Glück zu keinem Todesfall. Es gab aber durchaus Situationen, die nicht viel glimpflicher ausfielen. Dazu zählt auch eine Situation, in der ein Steinadler einen unachtsamen Kollegen am Kopf packte und ihm seine sechs Zentimeter lange Kralle tief in das rechte Auge stieß. Nur mit drei Pfleger-Händen konnten sie die Hand des Adlers öffnen, um das Opfer von seinem Widersacher zu befreien.
Freundschaften zwischen Falkner und Greifvögeln
Trotz der widrigen Umstände fand Heiko unter den Greifvögeln auch ein paar spezielle Freunde und Mentoren, die er nach wenigen Tagen auf die eine oder andere Weise ins Herz geschlossen hatte. Darunter waren ein übermütiger Gänsegeier und ein junger, von der Mutter verstoßener Uhu, den Heiko mit der Hand aufzog. Außerdem übernahm er eine Art Patenschaft, für einen steinalten und vollkommen Blinden Steinadler. Der Greis fraß nur noch dann etwas, wenn man es ihm direkt in den Schnabel legte. Diese drei Vögel waren es vor allem, die Heiko veranlassten, doch noch für mehrere Monate in der Greifenwarte als Falkner zu arbeiten.
Das zweite Grund um die Arbeit fortzusetzen, war der Wunsch, einmal bei einer Auswilderung mit dabei sein zu dürfen. Als kurz darauf jedoch der nächste Schwung Gänsegeier in die spanischen Pyrenäen gebracht werden sollte, wurde klar, dass Heiko darauf vergeblich warten würde. Der alte Falkner hatte erkannt, wie wichtig ihm der Sinn in seiner Arbeit war und es bereitete ihm eine Art teuflisches Vergnügen, ihn genau deshalb von all diesen Aufgaben fernzuhalten. Stattdessen beauftragte er einen Kollegen, die Auswilderung zu leiten. Dieser hatte zuvor darum gebeten, bei der Auswilderungs-Reise nicht mitfahren zu müssen. Für ihn war damit klar, dass seine Zeit in der Greifenwarte beendet war und er ein neues Kapitel beginnen musste.
Expeditionleiter
Arbeiten als Falkner in der Greifenwarte
Schon als kleiner Junge war Heiko stets fasziniert, wenn er einen Bussard oder einen Falken am Himmel sah. Die majestätischen Greifvögel verkörperten für ihn so etwas wie den Inbegriff der Freiheit. Mit nur einem einzigen Satz konnten sie den Erdboden verlassen und sich weit hinauf in den Himmel erheben. Vor allem im Gebirge fühlte sich Heiko von den Großgreifen wie verzaubert. Hin und wieder entdeckte er einmal eines ihrer Nester auf einer Klippe oder einem Felsvorsprung. Dann konnte er beobachten, wie sie dort oben ihre Kinder versorgten und sich dann einfach in die Tiefe stürzten und mühelos zwischen Bergwänden umher segelten. Spätestens ab diesem Moment war für Heiko klar, dass er einmal Falkner werden wollte, wenn er groß genug war, um eine Falkner Ausbildung zu machen.
Wo kann man eine Ausbildung zum Falkner machen?
Mit der Zeit verwischte dieser Wunsch jedoch immer mehr. Es kamen andere, neue Ideen und Eindrücke hinzu und Falkner war nun einmal kein Beruf, bei dem man einfach ein Schulpraktikum und dann eine Ausbildung machen konnte. Genaugenommen wurde in dem ganzen dicken Wälzer mit möglichen Berufsideen, den die Schüler kurz vor ihrem Abschluss bekamen eine Falkner-Ausbildung nicht einmal im Ansatz erwähnt. So blieb das Beobachten der majestätischen Vögel lange Zeit ein reines Hobby. An die Stelle des Traumberufs rückte eine Lehre zum Vorsicherungsmakler aus der später auch eine Anstellung und dann Selbstständigkeit in diesem Beruf folgte.
Ein Paradies für Ornithologen
Doch die Begeisterung für die Herrscher der Lüfte verschwand nie ganz aus Heikos Bewusstsein. Als er einige Jahre später begann, seinen Arbeitsalltag mit verschiedensten Expeditionen aufzuhellen, die er ein oder zweimal im Jahr machte, wurde auch seine Begeisterung für Vögel wieder lebendig. Dieses Mal waren es jedoch keine Großgreifen, sondern Meeresvögel wie Trottellummen, Papageientaucher und Raubmöwen, die es ihm angetan hatten. Um sie zu besuchen, fuhr Heiko Gärtner mit dem kleinen Auto seiner Mutter nach Dänemark. Von dort aus setzte er dann nach Island über. Auf der faszinierenden Insel auf Feuer und Eis fuhr er dann in den entlegensten Winkel und seilte sich dort von einer Steilklippe über dem Meer ab. Für die nächsten drei Wochen lebte er dann gemeinsam mit den Flugkünstlern direkt im Vogelfelsen.
Es dauerte ein paar Tage, bis ihn seine neuen Mitbewohner akzeptierten, aber als sie merkten, dass er harmlos war und nur mit Kameras um sich schoss, ließen sie ihn sogar an ihrem alltäglichen Leben teilhaben.
Falkner gesucht!
Dass Heiko dann eines Tages doch noch Falkner wurde, verdankte er einer Kette von ungewöhnlichen Ereignissen. Er hatte kurz zuvor seine Karriere bei der Versicherung hingeschissen, um endlich in einem Beruf arbeiten zu können, der ihn wirklich erfüllte. Aus diesem Grund hatte er eine Ausbildung zum Nationalpark-Ranger gemacht und diese sogar mit Auszeichnung als Zweitbester Europas bestanden. Leider war ihm erst danach klar geworden, dass man nur dann einen Job in einem Nationalpark bekam, wenn man Beziehungen hatte und nicht, wenn man über besondere Leistungen verfügte. Doch genau in dem Moment, in dem er gerade so richtig schön frustriert sein wollte, weil ihm die deutsche Bürokratie seinen Traumjob vermiest hatte, stieß er auf eine Anzeige, die ihn aufhorchen ließ. „Falkner gesucht!“, stand dick und fett über einer Berufsbeschreibung auf einer Internetplattform.
Mit einem Schlag waren alle Kindheitserinnerungen wieder wach gerüttelt und die alte Begeisterung flammte von neuem auf. Er zögerte keine Sekunde, packte den Hörer und rief unter der angegebenen Nummer an. Fünf Minuten später hatte er eine Einladung zu einem Vorstellungsgespräch und bereits eine Woche darauf waren alle Papiere unterschrieben.
Arbeiten in der Greifenwarte: Traumberuf oder Sklavenjob?
Nun hatte er doch endlich noch die Gelegenheit, mit den majestätischen Großgreifen zu arbeiten und diese aus nächster Nähe kennen zu lernen. Gleichzeitig konnte er dabei durch diese Arbeit sogar noch zum Erhalt der seltenen Vögel beitragen und somit einen wichtigen Beitrag leisten. Was also wollte man mehr? Da war es dann auch in Ordnung, dass man, wie so oft in diesem Berufsfeld, nahezu kein Geld verdiente, sondern eher eine Art Freiwilligenhelfer war. Erst deutlich später wurde ihm klar, dass dies vor allem im sozialen Bereich eine allseits beliebte Masche war, die man fast als Sklavenfängerei bezeichnen könnte. Es ist doch ein seltsames Phänomen in unserer Gesellschaft, dass man für Berufe, in denen man sich selbst, anderen Menschen oder der Umwelt schadet zumeist eine horrende Summe Geld verdient, während die meisten helfenden und schützenden Berufe eher mit einem Hungerlohn abgegolten werden.
Ausbeuten lassen für einen guten Zweck
Dies liegt daran, dass sich Menschen vor allem mit zwei Ködern fangen lassen. Der erste ist Geld und der zweite ist eine Idee. Wenn wir die Idee bekommen, dass wir mit einer Arbeit entweder einen wichtigen Beitrag für unsere Umwelt oder für unsere Zukunft leisten, dann sind wir bereit, hohe Strapazen auf uns zu nehmen, um immer wieder über unsere eigenen Grenzen zu gehen, ohne dass wir dafür eine direkte messbare Gegenleistung erhalten. Was auf der einen Seite natürlich äußert löblich und anerkennenswert ist, wird auf der anderen Seite leider auch allzu oft ausgenutzt um mit dem guten Willen der Menschen einen großen Profit herauszuschlagen. Fast immer, wenn irgendwo „Hilfe“ draufsteht ist in Wirklichkeit, eine große Portion Eigennutz dahinter. In einigen Fällen stellt sich die vermeintlich gemeinnützige Arbeit letztlich sogar als etwas Negatives heraus.
Sozialer Mantel für profitable Geschäfte
In Heikos Fall beispielsweise brauchte er etwa einen Monat, bis er entdeckte, dass sich hinter der Fassade des armen, harmlosen Tierschutzprojektes „Greifenwarte“, ein knallhartes und gut laufendes Business steckte. Denn was die Besucher nicht wussten war, dass sich jenseits der Schaukäfige noch ein zweiter Vogelzuchtbereich mit deutlich kleineren Käfigen und deutlich mehr Vögeln befand. Hier wurden vor allem Sakerfalken gezüchtet und trainiert, die dann für viel Geld an arabische Ölscheichs verkauft wurden. Dort durften sie dann ein trauriges Leben als Prestige-Objekt in noch kleineren Käfigen fristen. All dies geschah natürlich unter der Hand und hielt niemanden davon ab, das Projekt weiterhin mit Spenden, Fördergeldern und Freiwilligenarbeit am Laufen zu halten, denn das Geld, das über die Ölscheichs generiert wurde, kam nie in der Greifenwarte an.
Miese Arbeitsbedingungen
Anders als er beim Vorstellungsgespräch den Anschein erweckt hatte, entpuppte sich Heikos neuer Chef nicht gerade als Sternchen am Himmel der Gastfreundschaft. Er durfte für ihn arbeiten und dabei vor allem all jene Jobs übernehmen, die normalerweise niemand machen wollte. Mit seinem Wohnbus auf dem Gelände der Greifenwarte zu parken und hier Wasser, Strom und Toiletten zu nutzen war ihm jedoch nicht erlaubt. Ebenso wenig durfte er in der Projekt-Küche kochen oder sich in den Waschräumen duschen.
Früher einmal musste der Leiter der Greifenwarte ein großartiger Mann voller Ideale und mit unbändigem Tatendrang gewesen sein. Ein Mann, der in dieser Welt wirklich etwas verändern wollte. Doch im Laufe der Zeit war er immer mehr und mehr verbittert. Bis jener wütende, geldgierige und menschenverachtende Griesgram aus ihm wurde, den Heiko nun kennenlernen durfte. Wäre er von den Greifvögeln nicht so begeistert gewesen, hätte er den Job wahrscheinlich sofort am ersten Tag wieder hingeschmissen und dem sadistischen Chef seinen Stinkefinger gezeigt. So aber wartete er damit noch einige Monate.
Greifvögel als Mentoren
Die Greifen selbst wurden hingegen zu den wahrscheinlich größten und härtesten Mentoren, die Heiko Gärtner je hatte. Dabei stellte er schon sehr bald fest, dass es zwei unterschiedliche Arten von ihnen gab. Auf der einen Seite waren da die kleineren Greifen, wie etwa die Falken, die man ein bisschen mit wilden Hunden vergleichen konnte. Wuchsen sie in der Natur auf, waren sie wild und unbändig, doch wenn man sie von klein auf dressierte, fraßen sie einem aus der Hand.
Die Gänsegeier und Steinadler hingegen waren da vollkommen anders. Man konnte sie nicht dressieren, egal wie sehr man es auch versuchte. Alles, was man erreichen konnte war, sie mit guten Nahrungs-Deals zur Zusammenarbeit zu überreden. Die Falken lebten in der Greifenwarte, weil es ihr Zuhause war und weil sie sich daran gewöhnt hatten. Die Großgreifen lebten hier, weil es hier bequemer war, als in der Natur. Würden sie bei einer Flugshow auch nur den kleinsten Grund sehen, nicht mehr zurückzukommen, konnte sie nichts und niemand aufhalten.
Hilfsarbeiten statt Greifvogel-Pflege
Leider gehörte die direkte Arbeit mit den Greifvögeln eher zu den Ausnahmen in der Tätigkeitspalette als Falkner. In erster Linie bestanden seine Aufgaben darin, unzählige tote Futterküken von ihren Dottersäcken zu befreien, Zäune zu streichen, Wege zu schottern, Rasen zu mähen und Volieren zu putzen. Wobei das Letztere natürlich schon zu einem direkten Kontakt mit den Greifvögeln führte. Bei dieser Tätigkeit lernte er vielleicht sogar am meisten von ihnen. Die Vögel spürten umgehend, mit welcher Präsenz man ihre Voliere betrat. War man achtsam, selbstbewusst und hatte die Aura eines Meisters, der die Situation und somit auch die Vögel selbst unter Kontrolle hatte, waren sie in der Regel friedlich und respektvoll.
Welche Risiken bringt die Arbeit in der Greifenwarte mit sich?
Erlaubte man sich hingegen eine Millisekunde der Unachtsamkeit, in der man sie nicht vollkommen im Blick hatte, oder strahlte man Unsicherheit oder ein Opferbewusstsein aus, nutzten sie diese Schwäche sofort und fielen einem in den Rücken.
Und das war bei weitem kein Kinderspiel, denn wenn einen ein Steinadler oder ein Gänsegeier mit seinen rasiermesserscharfen Klingen oder seinem Bolzenschneider artigen Schnabel erwischte, konnte das durchaus auch für einen Menschen tödlich enden. Solange Heiko in der Greifenwarte arbeitete, kam es zum Glück zu keinem Todesfall. Es gab aber durchaus Situationen, die nicht viel glimpflicher ausfielen. Dazu zählt auch eine Situation, in der ein Steinadler einen unachtsamen Kollegen am Kopf packte und ihm seine sechs Zentimeter lange Kralle tief in das rechte Auge stieß. Nur mit drei Pfleger-Händen konnten sie die Hand des Adlers öffnen, um das Opfer von seinem Widersacher zu befreien.
Freundschaften zwischen Falkner und Greifvögeln
Trotz der widrigen Umstände fand Heiko unter den Greifvögeln auch ein paar spezielle Freunde und Mentoren, die er nach wenigen Tagen auf die eine oder andere Weise ins Herz geschlossen hatte. Darunter waren ein übermütiger Gänsegeier und ein junger, von der Mutter verstoßener Uhu, den Heiko mit der Hand aufzog. Außerdem übernahm er eine Art Patenschaft, für einen steinalten und vollkommen Blinden Steinadler. Der Greis fraß nur noch dann etwas, wenn man es ihm direkt in den Schnabel legte. Diese drei Vögel waren es vor allem, die Heiko veranlassten, doch noch für mehrere Monate in der Greifenwarte als Falkner zu arbeiten.
Das zweite Grund um die Arbeit fortzusetzen, war der Wunsch, einmal bei einer Auswilderung mit dabei sein zu dürfen. Als kurz darauf jedoch der nächste Schwung Gänsegeier in die spanischen Pyrenäen gebracht werden sollte, wurde klar, dass Heiko darauf vergeblich warten würde. Der alte Falkner hatte erkannt, wie wichtig ihm der Sinn in seiner Arbeit war und es bereitete ihm eine Art teuflisches Vergnügen, ihn genau deshalb von all diesen Aufgaben fernzuhalten. Stattdessen beauftragte er einen Kollegen, die Auswilderung zu leiten. Dieser hatte zuvor darum gebeten, bei der Auswilderungs-Reise nicht mitfahren zu müssen. Für ihn war damit klar, dass seine Zeit in der Greifenwarte beendet war und er ein neues Kapitel beginnen musste.
Survivalexperte
Arbeiten als Falkner in der Greifenwarte
Schon als kleiner Junge war Heiko stets fasziniert, wenn er einen Bussard oder einen Falken am Himmel sah. Die majestätischen Greifvögel verkörperten für ihn so etwas wie den Inbegriff der Freiheit. Mit nur einem einzigen Satz konnten sie den Erdboden verlassen und sich weit hinauf in den Himmel erheben. Vor allem im Gebirge fühlte sich Heiko von den Großgreifen wie verzaubert. Hin und wieder entdeckte er einmal eines ihrer Nester auf einer Klippe oder einem Felsvorsprung. Dann konnte er beobachten, wie sie dort oben ihre Kinder versorgten und sich dann einfach in die Tiefe stürzten und mühelos zwischen Bergwänden umher segelten. Spätestens ab diesem Moment war für Heiko klar, dass er einmal Falkner werden wollte, wenn er groß genug war, um eine Falkner Ausbildung zu machen.
Wo kann man eine Ausbildung zum Falkner machen?
Mit der Zeit verwischte dieser Wunsch jedoch immer mehr. Es kamen andere, neue Ideen und Eindrücke hinzu und Falkner war nun einmal kein Beruf, bei dem man einfach ein Schulpraktikum und dann eine Ausbildung machen konnte. Genaugenommen wurde in dem ganzen dicken Wälzer mit möglichen Berufsideen, den die Schüler kurz vor ihrem Abschluss bekamen eine Falkner-Ausbildung nicht einmal im Ansatz erwähnt. So blieb das Beobachten der majestätischen Vögel lange Zeit ein reines Hobby. An die Stelle des Traumberufs rückte eine Lehre zum Vorsicherungsmakler aus der später auch eine Anstellung und dann Selbstständigkeit in diesem Beruf folgte.
Ein Paradies für Ornithologen
Doch die Begeisterung für die Herrscher der Lüfte verschwand nie ganz aus Heikos Bewusstsein. Als er einige Jahre später begann, seinen Arbeitsalltag mit verschiedensten Expeditionen aufzuhellen, die er ein oder zweimal im Jahr machte, wurde auch seine Begeisterung für Vögel wieder lebendig. Dieses Mal waren es jedoch keine Großgreifen, sondern Meeresvögel wie Trottellummen, Papageientaucher und Raubmöwen, die es ihm angetan hatten. Um sie zu besuchen, fuhr Heiko Gärtner mit dem kleinen Auto seiner Mutter nach Dänemark. Von dort aus setzte er dann nach Island über. Auf der faszinierenden Insel auf Feuer und Eis fuhr er dann in den entlegensten Winkel und seilte sich dort von einer Steilklippe über dem Meer ab. Für die nächsten drei Wochen lebte er dann gemeinsam mit den Flugkünstlern direkt im Vogelfelsen.
Es dauerte ein paar Tage, bis ihn seine neuen Mitbewohner akzeptierten, aber als sie merkten, dass er harmlos war und nur mit Kameras um sich schoss, ließen sie ihn sogar an ihrem alltäglichen Leben teilhaben.
Falkner gesucht!
Dass Heiko dann eines Tages doch noch Falkner wurde, verdankte er einer Kette von ungewöhnlichen Ereignissen. Er hatte kurz zuvor seine Karriere bei der Versicherung hingeschissen, um endlich in einem Beruf arbeiten zu können, der ihn wirklich erfüllte. Aus diesem Grund hatte er eine Ausbildung zum Nationalpark-Ranger gemacht und diese sogar mit Auszeichnung als Zweitbester Europas bestanden. Leider war ihm erst danach klar geworden, dass man nur dann einen Job in einem Nationalpark bekam, wenn man Beziehungen hatte und nicht, wenn man über besondere Leistungen verfügte. Doch genau in dem Moment, in dem er gerade so richtig schön frustriert sein wollte, weil ihm die deutsche Bürokratie seinen Traumjob vermiest hatte, stieß er auf eine Anzeige, die ihn aufhorchen ließ. „Falkner gesucht!“, stand dick und fett über einer Berufsbeschreibung auf einer Internetplattform.
Mit einem Schlag waren alle Kindheitserinnerungen wieder wach gerüttelt und die alte Begeisterung flammte von neuem auf. Er zögerte keine Sekunde, packte den Hörer und rief unter der angegebenen Nummer an. Fünf Minuten später hatte er eine Einladung zu einem Vorstellungsgespräch und bereits eine Woche darauf waren alle Papiere unterschrieben.
Arbeiten in der Greifenwarte: Traumberuf oder Sklavenjob?
Nun hatte er doch endlich noch die Gelegenheit, mit den majestätischen Großgreifen zu arbeiten und diese aus nächster Nähe kennen zu lernen. Gleichzeitig konnte er dabei durch diese Arbeit sogar noch zum Erhalt der seltenen Vögel beitragen und somit einen wichtigen Beitrag leisten. Was also wollte man mehr? Da war es dann auch in Ordnung, dass man, wie so oft in diesem Berufsfeld, nahezu kein Geld verdiente, sondern eher eine Art Freiwilligenhelfer war. Erst deutlich später wurde ihm klar, dass dies vor allem im sozialen Bereich eine allseits beliebte Masche war, die man fast als Sklavenfängerei bezeichnen könnte. Es ist doch ein seltsames Phänomen in unserer Gesellschaft, dass man für Berufe, in denen man sich selbst, anderen Menschen oder der Umwelt schadet zumeist eine horrende Summe Geld verdient, während die meisten helfenden und schützenden Berufe eher mit einem Hungerlohn abgegolten werden.
Ausbeuten lassen für einen guten Zweck
Dies liegt daran, dass sich Menschen vor allem mit zwei Ködern fangen lassen. Der erste ist Geld und der zweite ist eine Idee. Wenn wir die Idee bekommen, dass wir mit einer Arbeit entweder einen wichtigen Beitrag für unsere Umwelt oder für unsere Zukunft leisten, dann sind wir bereit, hohe Strapazen auf uns zu nehmen, um immer wieder über unsere eigenen Grenzen zu gehen, ohne dass wir dafür eine direkte messbare Gegenleistung erhalten. Was auf der einen Seite natürlich äußert löblich und anerkennenswert ist, wird auf der anderen Seite leider auch allzu oft ausgenutzt um mit dem guten Willen der Menschen einen großen Profit herauszuschlagen. Fast immer, wenn irgendwo „Hilfe“ draufsteht ist in Wirklichkeit, eine große Portion Eigennutz dahinter. In einigen Fällen stellt sich die vermeintlich gemeinnützige Arbeit letztlich sogar als etwas Negatives heraus.
Sozialer Mantel für profitable Geschäfte
In Heikos Fall beispielsweise brauchte er etwa einen Monat, bis er entdeckte, dass sich hinter der Fassade des armen, harmlosen Tierschutzprojektes „Greifenwarte“, ein knallhartes und gut laufendes Business steckte. Denn was die Besucher nicht wussten war, dass sich jenseits der Schaukäfige noch ein zweiter Vogelzuchtbereich mit deutlich kleineren Käfigen und deutlich mehr Vögeln befand. Hier wurden vor allem Sakerfalken gezüchtet und trainiert, die dann für viel Geld an arabische Ölscheichs verkauft wurden. Dort durften sie dann ein trauriges Leben als Prestige-Objekt in noch kleineren Käfigen fristen. All dies geschah natürlich unter der Hand und hielt niemanden davon ab, das Projekt weiterhin mit Spenden, Fördergeldern und Freiwilligenarbeit am Laufen zu halten, denn das Geld, das über die Ölscheichs generiert wurde, kam nie in der Greifenwarte an.
Miese Arbeitsbedingungen
Anders als er beim Vorstellungsgespräch den Anschein erweckt hatte, entpuppte sich Heikos neuer Chef nicht gerade als Sternchen am Himmel der Gastfreundschaft. Er durfte für ihn arbeiten und dabei vor allem all jene Jobs übernehmen, die normalerweise niemand machen wollte. Mit seinem Wohnbus auf dem Gelände der Greifenwarte zu parken und hier Wasser, Strom und Toiletten zu nutzen war ihm jedoch nicht erlaubt. Ebenso wenig durfte er in der Projekt-Küche kochen oder sich in den Waschräumen duschen.
Früher einmal musste der Leiter der Greifenwarte ein großartiger Mann voller Ideale und mit unbändigem Tatendrang gewesen sein. Ein Mann, der in dieser Welt wirklich etwas verändern wollte. Doch im Laufe der Zeit war er immer mehr und mehr verbittert. Bis jener wütende, geldgierige und menschenverachtende Griesgram aus ihm wurde, den Heiko nun kennenlernen durfte. Wäre er von den Greifvögeln nicht so begeistert gewesen, hätte er den Job wahrscheinlich sofort am ersten Tag wieder hingeschmissen und dem sadistischen Chef seinen Stinkefinger gezeigt. So aber wartete er damit noch einige Monate.
Greifvögel als Mentoren
Die Greifen selbst wurden hingegen zu den wahrscheinlich größten und härtesten Mentoren, die Heiko Gärtner je hatte. Dabei stellte er schon sehr bald fest, dass es zwei unterschiedliche Arten von ihnen gab. Auf der einen Seite waren da die kleineren Greifen, wie etwa die Falken, die man ein bisschen mit wilden Hunden vergleichen konnte. Wuchsen sie in der Natur auf, waren sie wild und unbändig, doch wenn man sie von klein auf dressierte, fraßen sie einem aus der Hand.
Die Gänsegeier und Steinadler hingegen waren da vollkommen anders. Man konnte sie nicht dressieren, egal wie sehr man es auch versuchte. Alles, was man erreichen konnte war, sie mit guten Nahrungs-Deals zur Zusammenarbeit zu überreden. Die Falken lebten in der Greifenwarte, weil es ihr Zuhause war und weil sie sich daran gewöhnt hatten. Die Großgreifen lebten hier, weil es hier bequemer war, als in der Natur. Würden sie bei einer Flugshow auch nur den kleinsten Grund sehen, nicht mehr zurückzukommen, konnte sie nichts und niemand aufhalten.
Hilfsarbeiten statt Greifvogel-Pflege
Leider gehörte die direkte Arbeit mit den Greifvögeln eher zu den Ausnahmen in der Tätigkeitspalette als Falkner. In erster Linie bestanden seine Aufgaben darin, unzählige tote Futterküken von ihren Dottersäcken zu befreien, Zäune zu streichen, Wege zu schottern, Rasen zu mähen und Volieren zu putzen. Wobei das Letztere natürlich schon zu einem direkten Kontakt mit den Greifvögeln führte. Bei dieser Tätigkeit lernte er vielleicht sogar am meisten von ihnen. Die Vögel spürten umgehend, mit welcher Präsenz man ihre Voliere betrat. War man achtsam, selbstbewusst und hatte die Aura eines Meisters, der die Situation und somit auch die Vögel selbst unter Kontrolle hatte, waren sie in der Regel friedlich und respektvoll.
Welche Risiken bringt die Arbeit in der Greifenwarte mit sich?
Erlaubte man sich hingegen eine Millisekunde der Unachtsamkeit, in der man sie nicht vollkommen im Blick hatte, oder strahlte man Unsicherheit oder ein Opferbewusstsein aus, nutzten sie diese Schwäche sofort und fielen einem in den Rücken.
Und das war bei weitem kein Kinderspiel, denn wenn einen ein Steinadler oder ein Gänsegeier mit seinen rasiermesserscharfen Klingen oder seinem Bolzenschneider artigen Schnabel erwischte, konnte das durchaus auch für einen Menschen tödlich enden. Solange Heiko in der Greifenwarte arbeitete, kam es zum Glück zu keinem Todesfall. Es gab aber durchaus Situationen, die nicht viel glimpflicher ausfielen. Dazu zählt auch eine Situation, in der ein Steinadler einen unachtsamen Kollegen am Kopf packte und ihm seine sechs Zentimeter lange Kralle tief in das rechte Auge stieß. Nur mit drei Pfleger-Händen konnten sie die Hand des Adlers öffnen, um das Opfer von seinem Widersacher zu befreien.
Freundschaften zwischen Falkner und Greifvögeln
Trotz der widrigen Umstände fand Heiko unter den Greifvögeln auch ein paar spezielle Freunde und Mentoren, die er nach wenigen Tagen auf die eine oder andere Weise ins Herz geschlossen hatte. Darunter waren ein übermütiger Gänsegeier und ein junger, von der Mutter verstoßener Uhu, den Heiko mit der Hand aufzog. Außerdem übernahm er eine Art Patenschaft, für einen steinalten und vollkommen Blinden Steinadler. Der Greis fraß nur noch dann etwas, wenn man es ihm direkt in den Schnabel legte. Diese drei Vögel waren es vor allem, die Heiko veranlassten, doch noch für mehrere Monate in der Greifenwarte als Falkner zu arbeiten.
Das zweite Grund um die Arbeit fortzusetzen, war der Wunsch, einmal bei einer Auswilderung mit dabei sein zu dürfen. Als kurz darauf jedoch der nächste Schwung Gänsegeier in die spanischen Pyrenäen gebracht werden sollte, wurde klar, dass Heiko darauf vergeblich warten würde. Der alte Falkner hatte erkannt, wie wichtig ihm der Sinn in seiner Arbeit war und es bereitete ihm eine Art teuflisches Vergnügen, ihn genau deshalb von all diesen Aufgaben fernzuhalten. Stattdessen beauftragte er einen Kollegen, die Auswilderung zu leiten. Dieser hatte zuvor darum gebeten, bei der Auswilderungs-Reise nicht mitfahren zu müssen. Für ihn war damit klar, dass seine Zeit in der Greifenwarte beendet war und er ein neues Kapitel beginnen musste.
À propos de moi: Franz von Bujor
La naissance et l'enfance
Franz von Bujor est né le 25.07.1985 sous le nom civil de Tobias Krüger. Il a grandi dans un environnement extrêmement protégé, mais a vite compris qu'il devait y avoir plus derrière la bulle de savon chatoyante d'une vie familiale sans conflit. Malheureusement, il n'avait aucune idée de ce que c'était, c'est pourquoi il a d'abord ignoré le désir de liberté et d'aventure pendant de nombreuses années, ou plutôt l'a déplacé vers le secteur des loisirs. À l'âge d'environ six ans, il a ressenti pour la première fois clairement le désir d'explorer le monde et de suivre les traces des grands découvreurs et aventuriers. Malheureusement, il était assez naïf à l'époque pour croire qu'il pourrait y arriver s'il allait bien à l'école et faisait toujours ses devoirs avec soin.
Après tout, l'école était un lieu d'apprentissage, de recherche et de découverte, où l'on vous montrait combien il est amusant de suivre l'avis d'un professeur. Malgré sa tendance à s'adapter à son environnement et à mettre de côté ses propres souhaits et rêves, il avait déjà le sentiment de ne pas être fait pour une vie en société. Sans savoir pourquoi, des voix de protestation sont apparues en lui chaque fois qu'on lui a expliqué, par exemple, qu'une vie sans argent n'était plus possible aujourd'hui. "C'est peut-être vrai pour toi, mais pas pour moi", a-t-il toujours pensé et n'a jamais su pourquoi.
Niveaux A et études
Qu'il n'avait presque rien appris pendant toutes ces années d'école malgré ses efforts constants, il ne s'en est rendu compte qu'après son Abitur. Pour l'instant, pour la première fois, il a vraiment eu l'occasion d'apprendre librement et de façon autodéterminée. Jusqu'à ce moment, il avait toujours supposé que le but de son environnement social était de le préparer au mieux à une vie libre et autodéterminée, c'est pourquoi il se sent maintenant obligé de le faire. Cela a créé une tension intérieure à laquelle il n'était pas habitué. D'une part, la voix de l'ego de l'aventure en lui est redevenue plus forte. Il a clairement exigé de ne pas suivre un parcours professionnel standardisé, mais de commencer "quelque chose de significatif" dans sa vie. Malheureusement, cette voix n'est pas devenue beaucoup plus concrète, car elle manquait auparavant d'informations, ce qui signifie que sa demande était prépondérante.
Une solution provisoire pour sortir de la dépendance à l'harmonie
Dans le même temps, l'ego conformiste en lui exigeait qu'il suive un "chemin raisonnable" qui satisferait sa mère et la rendrait fière. En tant que junkie convaincu de l'harmonie, il a décidé de laisser le conflit entre ces deux parties intérieures être traité ouvertement, mais de trouver un moyen de plaire aux deux. Pour cette raison, il s'est inscrit dans un foyer d'enfants serbe pour suivre des études d'éducation culturelle après une courte période d'aventure. À ses yeux, le cours était suffisamment abstrait et aventureux pour répondre aux exigences de la voix de son cœur. En même temps, en tant que cours universitaire normal, il était aussi suffisamment solide et "normal" pour répondre aux attentes des parents.
Aucune décision claire n'apporte de croissance non plus
Fier de cette ingénieuse solution de compromis, il n'a cependant pas remarqué, une fois de plus, que le programme d'études était presque sans contenu. Ce n'est qu'au bout de trois ans environ qu'il s'est lentement rendu compte qu'il n'avait toujours pas fait de progrès. Seul le semestre pratique au Guatemala a constitué une exception. Car c'est à cette époque qu'il a eu pour la première fois l'occasion de faire un véritable voyage d'exploration dans le monde. Il a escaladé des volcans, fait griller du pain en bâton sur une rivière de lave, fait la connaissance de différentes familles mayas et ressenti pour la première fois ce que signifiait se libérer des entraves de la vie sociale et de son propre système familial.
Choix de carrière et vie professionnelle
Après avoir terminé ses études, il a tenté de retrouver ce sentiment de liberté. Cela a donné naissance à l'idée de devenir indépendant au lieu de prendre un emploi dans une structure fixe, déjà prédéterminée. Malheureusement, il y avait encore ce problème en suspens : son auto-adaptation insistait sur le fait qu'il ne prendrait jamais une décision avec laquelle ses parents ne seraient pas d'accord. Pour cette raison, le chemin le plus libre et le plus aventureux possible à ce moment était celui d'un éducateur expérimental. Après tout, on a ensuite travaillé avec et dans la nature sauvage. En outre, ils ont fait toutes sortes de choses passionnantes comme l'escalade, le canoë, l'exploration de grottes, l'escalade de parcours de cordes en hauteur et la construction de radeaux. Elle offrait également la possibilité de voyager dans toute l'Allemagne et donc de devoir être chez soi le moins possible sans être désagréablement remarqué.
Juste au moment où il semblait pouvoir tromper son ego d'aventurier de cette façon avec une accumulation d'expériences fictives, un tournant important s'est produit. Alors qu'il travaillait sur un contrat pour un programme de formation des jeunes dans l'Eifel, il a rencontré Heiko Gärtner, qui travaillait pour le même prestataire à l'époque. Une courte conversation a suffi, et aussitôt la voix de l'aventure s'est réveillée du demi-sommeil dans lequel ils avaient bercé les solutions de compromis. Attendez ! Y avait-il encore une petite différence, non négligeable, entre un chercheur et un pédagogue de l'aventure ?
Alors que le second a parcouru le monde entier pour trouver des réponses à des questions brûlantes afin de remplir sa mission, le premier a passé son temps à faire du stop à travers l'Allemagne et à faire les mêmes activités ludiques avec des groupes toujours nouveaux. Le simple fait d'être souvent dans les bois ne fait pas de lui un expert de la nature. Après tout, le simple fait d'être dans une bibliothèque ne fait pas de vous une personne très cultivée !
Formation d'expert en survie et d'enseignant en milieu sauvage
Il a donc décidé qu'il était temps de changer de vie. S'il sortait dans la nature avec des gens, il voulait pouvoir au moins leur transmettre quelque chose. Au début de l'année suivante, il a donc suivi une formation intensive avec Heiko Gärtner. Il a appris à survivre dans la nature sans aucune aide. Comment s'orienter, comment allumer un feu avec des silex ou un arc à feu, comment trouver et préparer de la nourriture sauvage et d'urgence pour les animaux et les plantes, comment construire des abris, des outils et des ustensiles de cuisine, comment traiter l'eau et comment se fondre à nouveau dans la forêt, afin d'être vu par les animaux et les plantes comme un invité et non plus comme un intrus.
Mais la chose la plus importante qu'il a apprise pendant cette période est de faire à nouveau confiance à sa voix d'aventurier. Et cette voix lui disait maintenant qu'il était temps d'abandonner sa précédente tentative de carrière sans but et de rejoindre la Wilderness School en tant que bras droit de Heiko.
Wilderness School - une solution provisoire sur la voie de la liberté
Immédiatement après sa formation, Franz s'est installé chez Heiko comme couchsurfer et a vécu dans son salon pendant les trois années suivantes. Pendant cette période, il ne possédait rien de plus qu'un sac de sport violet et turquoise.
Pendant cette période, les deux hommes ont développé ensemble l'entreprise encore jeune "Wilderness School Heiko Gärtner" pour en faire une entreprise qui fonctionne bien et qui a du succès. Ils ont organisé des cours d'éducation curative pour les jeunes qui étaient des criminels, des toxicomanes ou des personnes ayant d'autres problèmes, ont donné des formations et des entraînements d'équipe pour des entreprises et des commerces et ont formé des enseignants de la nature, des pédagogues de l'aventure, des enseignants de jardins d'enfants en forêt, des experts en survie et des guérisseurs naturels. Pendant un certain temps, il semblait que c'était vraiment la vie qu'ils voulaient vivre du fond du cœur.
Mais même cette impression était trompeuse et bientôt, tous deux ont réalisé indépendamment que quelque chose d'important manquait encore.
Travailler comme journaliste de l'extrême
Afin de savoir ce qu'il en est exactement, ils ont étendu leur travail à d'autres domaines, ce qui pourrait peut-être provoquer un nouveau bouleversement. Avec NDR, RTL-Exklusiv, Pro7, Welt der Wunder et même la chaîne japonaise Nippon-TV, ils ont réalisé des documentaires sur la survie et la nature sauvage. Pendant une courte période, ils ont également poursuivi le projet d'ouvrir leur propre centre de séminaire dans la vallée de l'Altmühltal.
Mais l'intuition décisive a suivi un tout autre chemin. À l'hiver 2012, ils se sont lancés ensemble dans un projet audacieux. En tant que journalistes de l'extrême, ils ont joué le rôle de sans-abri et ont vécu dans les rues de différentes villes allemandes pendant plusieurs semaines. Complètement différent de ce qu'ils avaient prévu, ce n'était pas la période la plus dure et la plus privée de leur vie. En fait, elle est devenue l'une des plus riches et des plus détendues. Les sans-abri avec lesquels ils sont entrés en contact leur ont montré d'innombrables façons de vivre dans notre société de manière détendue et facile, même sans argent. Tout a commencé avec le conteneur, où l'on récupère les marchandises mises au rebut mais parfaitement intactes des supermarchés dans leurs conteneurs à déchets. Et elle a atteint des installations comme les tableaux noirs, les salles de réchauffement et les refuges pour les sans-abri.
Les expériences qu'ils ont accumulées dans les rues sont devenues une graine qui a ensuite grandi avec l'idée de se déplacer dans le monde en tant que nomades sans argent.
Mais d'abord, d'autres projets attendaient d'être mis en œuvre. Avec la tournée de photos a suivi la deuxième grande expérience en tant que journaliste de l'extrême. Cette fois-ci, vous avez joué le rôle d'une personne aveugle ou gravement malvoyante pour découvrir ce que c'était que d'avoir à faire face à un sens de moins.
Introduction au monde des chamans et des gens de la médecine
Un coup de téléphone par un samedi après-midi frais a finalement apporté un autre tournant décisif dans la vie de Franz Bujor. Quelques années auparavant, Heiko avait rencontré un médecin de l'Oklahoma pour qui il avait réalisé des documentaires sur les Aborigènes. Or, cet homme médecine est soudain réapparu de nulle part et a invité Heiko à une réunion de guérisseurs en Autriche. Des guérisseurs du monde entier se sont réunis pour faire revivre les anciennes connaissances chamaniques indiennes. "Aucune chance", dit Heiko avec détermination, "Tu es bien trop effrayant avec tes pouvoirs spirituels ! Si je dois en faire partie, alors seulement à la condition que je puisse emmener avec moi quelqu'un que je connais bien, avec qui je peux échanger des idées et qui confirme que je ne suis pas complètement fou".
Le médecin a accepté et Franz a donc eu la chance unique de participer à cette réunion.
Ne sachant pas à quoi s'attendre, il n'était pas, contrairement à Heiko, le moindrement inquiet des conséquences de cette décision. Plus tard, les choses allaient changer et il allait se mettre en pantalon. Mais à l'époque, il ne se doutait de rien. Une grande partie de ce qu'il a vécu l'année suivante contredit tout ce qu'il croyait savoir sur le monde jusqu'à présent. Mais au début, ce n'était que des événements passionnants et un beau voyage dans les montagnes autrichiennes. Ce n'est que lorsque le médecin les a appelés un soir et leur a remis de vieux journaux intimes avec un sourire complice qu'il a commencéà se douter que ce n'était que le début d'un long voyage.
Préparation du tour du monde
Le journal que Franz Bujor (ou à l'époque encore Tobias Krüger) avait reçu contenait les notes du moine errant et mendiant François d'Assise. Pendant de nombreuses années, il a parcouru l'Europe comme un pèlerin sans un sou, afin de faire des recherches, d'entrer dans une confiance profonde et inébranlable en Dieu et de se tenir aux côtés de ses semblables comme guérisseur et conseiller spirituel partout où c'était important. Pour Tobias Krüger, il était désormais clair qu'il ne pouvait plus rester ici. Il voulait suivre les traces du moine et aussi voyager à travers le monde. Heiko, qui avait lu des informations très similaires dans les journaux intimes de l'ancien éclaireur apache "Stalking Wolf" à la même époque, brûlait maintenant de la même idée.
Une année de préparation a suivi, au cours de laquelle la Wilderness School a été remise à ses successeurs, au cours de laquelle ils ont acquis des sponsors et des partenaires, planifié leur itinéraire, rassemblé leur équipement et tout préparé pour le début de leur vie nomade le 01.01.2014.
Comme un moine errant dans un tour du monde
Depuis lors, il a pris la route avec Heiko Gärtner pour parcourir le monde à pied et sans argent. Au début, l'idée avec le moine errant était plutôt symbolique pour lui. Mais il s'est vite rendu compte qu'il y avait bien plus derrière tout cela qu'il ne l'avait jamais soupçonné lui-même. Toutes les années depuis ses études, il avait déjà vécu avec la simplicité d'un moine sans même s'en rendre compte. Peu à peu, d'autres aspects ont été ajoutés. Il s'est décidé pour une vie de célibat et a fermé ses comptes. Enfin, dans l'ancienne tradition monastique, il abandonne son nom civil Tobias Krüger pour devenir Franz von Bujor. Bien sûr, nous n'avons pas besoin de vous raconter tout le reste du voyage, car vous pouvez tout lire dans nos carnets de voyage.
Vita Franz von Bujor
1985: Naissance et début de l'adaptation aux idées des parents et de la société
1986: Apprentissage de la première compétence de base pour devenir un moine errant
1989: Début de la maternelle - l'adaptation sociale devient aiguë.
1990: Achèvement du premier projet de construction d'un barrage pendant un séjour de randonnée dans la forêt bavaroise. Toutefois, l'intérêt du public pour ce projet reste faible pour l'instant.
1992-1996: fréquentation de l'école primaire de Stelingen.
1996-2005: Visite de l'école intégrée d'enseignement général de Garbsen. Terminé avec Abitur mais sans plan de vie.
2004: Premier voyage d'aventure dans les Alpes italiennes. Développement d'une première idée approximative de ce que pourrait être une vie d'aventurier et d'amoureux de la nature.
2005-2006: Service civil comme infirmière curative dans une école spéciale pour personnes handicapées
Sommer 2006: Stage dans un foyer pour enfants serbe et voyage à travers la Serbie-et-Monténégro
2006-2009: Licence en éducation culturelle
Été 2008: stage et voyage exploratoire au Guatemala
Automne 2009: Formation de pédagogue de l'aventure
Printemps 2010: Formation de formateur pour les cours d'escalade et de cordes en hauteur
2010-2011: Formation de médiateur et d'arbitre
Printemps 2011: Formation extrême en tant que professeur de nature sauvage à l'école de nature sauvage Heiko Gärtner
2011-2013: Couchsurfer permanent officiel avec Heiko Gärtner et collaboration à l'école de la nature. Début de la coopération avec Heiko.
2011-aujourd'hui: Assistant et co-formateur pour des projets de télévision pour NDR, br, Le monde des merveilles, Nippon-TV, RTL-Exclusiv et autres
Janvier 2012: "La vie dans la rue" - un projet pour les sans-abri en tant que journaliste extrême
2012-2013: Participation à des réunions internationales régulières de professionnels de la médecine et formation à la spécialité de guérisseur énergétique "Presence Healing" sous la direction de Darrel Combs.
Juillet 2012: "Get in tune ! Projet pour les aveugles en tant que journalistes de l'extrême
Été 2013: Formation non officielle d'infusionniste de sauna en Hongrie
Octobre 2013: Publication du livre "Détecter les maladies en un coup d'œil
Janvier 2014: Début de la vie nomade et des cinq années de migration à pied et sans argent à travers l'Europe
Juillet 2016: abandon de l'identité de "Tobias Krüger" et début de la vie de moine errant dans la tradition de Saint François avec le nom de François de Bujor.
Octobre 2016: Publication du livre "Le pouvoir naturel de guérison des arbres
Depuis avril 2019: Deuxième étape du tour du monde à pied : à travers tous les pays et continents du monde
10 questions à Franz von Bujor
Pourquoi avez-vous renoncéà votre vie sociale ?
Aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu deux voix en moi. On est toujours tenté de vivre de la manière la plus adaptée et la plus discrète possible. Elle a toujours voulu que je plaise à mes parents et à mon environnement et que je m'intègre le mieux possible dans le paysage social. C'est la voix qui était en moi qui voulait que je fonde une famille, que je construise une maison et que j'aie deux enfants, tout comme mes parents. Mais il y avait aussi la deuxième voix qui n'arrêtait pas de dire : "Attendez ! Il doit y en avoir plus !" Cette voix voulait que ma vie soit une aventure, que je devienne un chercheur et un découvreur et que je contribue au bien-être de cette communauté terrestre. Pendant de nombreuses années, ce n'était qu'une voix très calme, que j'entendais à peine, et pourtant elle a provoqué en moi une légère insatisfaction et une agitation latentes. J'ai toujours eu le sentiment de ne pas être là où je devrais être. Il manquait quelque chose. Et donc je cherchais constamment. Si j'avais étécomplète menthonnête avec moi-même, j'aurais dû faire mes sept valises et partir pendant que j'étais encore à l'école. Mais j'avais trop peur de cela. La peur de l'étranger, de l'inconnu, mais surtout la peur de décevoir mes parents. Et c'est ainsi qu'en raison de mon addiction à l'harmonie, j'ai toujours essayé de trouver des solutions de compromis entre la vie que je voulais de tout mon cœur et celle que mes parents avaient planifiée pour moi. J'ai étudié l'éducation culturelle parce que je voulais explorer les cultures étrangères. Je suis devenu un pédagogue de l'aventure parce que je voulais vivre des aventures moi-même. Et j'imaginais que j'avais déjà fait le chemin de la liberté avec elle, même si je portais encore une corde épaisse autour du cou, qui me tenait inexorablement serrée. Lorsque j'ai finalement rencontré Heiko, qui était dans une dichotomie similaire et qui cherchait également un chemin vers la liberté, nos voix d'aventurier sont lentement redevenues plus fortes. Nous passons maintenant beaucoup de temps à montrer aux autres les nombreuses petites ficelles qui les empêchent de suivre la voix de leur cœur et de vivre leur propre vie. Cela s'est bien passé pendant quelques années, mais ensuite nous avons dû admettre que nous étions nous-mêmes nos meilleurs et plus persistants clients. Et dès que nous nous sommes rendu compte de cela, la création a commencéà réagir à notre égard. Nous avons été invités à rejoindre le cercle médical de quelques chamans qui se sont réunis en Autriche pour faire revivre les anciennes connaissances de la médecine naturelle. Ici, lors de ces réunions, nous avons reçu la dernière petite poussée qui était encore nécessaire. Dans mon cas, il s'agissait des journaux de San Francesco, qui à l'époque était un moine errant et mendiant qui avait voyagé dans le monde connu de l'époque. Ces histoires, ainsi que l'idée de rassembler et de faire revivre les anciennes connaissances en matière de guérison en tant que chercheur et découvreur, ont finalement allumé le feu de la liberté en moi. Un seul regard sur Heiko a suffi pour savoir qu'il n'était pas différent et il n'a donc pas fallu une année entière à partir de ce moment pour tourner le dos à l'ancienne vie avec des chars de pèlerins et des bottes de randonnée.
Pourquoi ne plus exercer une profession ?
Même lorsque nous parlions de choix de carrière et autres à l'école, j'avais souvent un sentiment de malaise. D'une certaine manière, tout notre système m'a toujours semblé complètement faux, sans que je puisse vraiment en dire la raison. J'avais juste le sentiment que nous vivions au-delà du sens de notre vie. Serait-ce vraiment notre objectif de passer 90 % de notre vie éveillée à des tâches qui, au mieux, nous sont indifférentes et dont nous ne voyons pas d'autre avantage que d'être payés pour notre travail ? À l'époque, j'ai décidé de ne jamais postuler à un emploi, sauf si je voulais vraiment y travailler. Cela a fonctionné en partie plus tard, parce que j'ai au moins réussià trouver des emplois que je croyais vouloir faire. Cependant, cela n'a bien fonctionné que jusqu'à ce que je réfléchisse sur moi-même en détail. À cette époque, nous avons demandéà nos participants à un séminaire s'ils étaient vraiment brûlants pour ce qu'ils faisaient. "Vous vous levez tôt tous les matins et vous êtes excité quand vous pensez à votre travail ? Vous avez hâte de finir votre petit-déjeuner car vous pouvez enfin retourner sur votre lieu de travail pour commencer ? Et si l'argent du jour au lendemain ne jouait plus aucun rôle dans ce monde ? Feriez-vous encore exactement la même chose et diriez-vous : "Et alors ! Ce n'est pas pour cela que je le faisais avant ! C'est arrivé comme ça ! Si c'est le cas, vous avez le travail qui va avec vous !"
La plupart des participants ont même dû rire de ces questions à cause de la réflexion. Une profession peut également offrir un épanouissement aussi absurde que celui qu'ils ont connu. Et j'ai dû m'avouer à moi-même Parmi les possibilités que je voyais à l'époque, j'avais choisi celle qui me convenait le mieux. Mais c'était quand même quelque chose de complètement différent de la recherche de sa vocation. C'était bien plus comme être le seul cheval dans un pâturage rempli d'ânes et dire : "Eh bien, tant pis, puisqu'il n'y a pas de chevaux, je vais prendre l'âne comme partenaire le moins offensant". N'est-ce pas effrayant ?
Plus tard, j'ai découvert, grâce aux statistiques, que je n'étais de loin pas le seul à ressentir cela. Selon l'enquête, environ 70 % de tous les salariés allemands sont aujourd'hui tellement insatisfaits de leur travail qu'ils ont déjàécrit leur démission au moins une fois àl'intérieur. 15 % détestent même tellement leur travail qu'ils contribuent activement au préjudice de leur employeur, par exemple en commettant délibérément des erreurs ou en augmentant leur salaire parce qu'ils s'équipent de biens de l'entreprise tels que des fournitures de bureau. Quatorze autres pour cent font leur travail pour le strict minimum. Ils font donc exactement ce que l'on attend d'eux, sans aucune forme d'innovation et sans perdre une seule goutte de leur cœur. Seulement 1 % de l'ensemble des salariés sont positifs à l'égard de leur travail et en font plus que prévu, simplement parce qu'ils le veulent et parce qu'ils l'apprécient. Bien sûr, les choses sont un peu différentes pour les indépendants, mais là aussi le problème est qu'ils doivent s'occuper d'une grande partie des choses qui ne leur plaisent pas. En outre, il existe une crainte presque inévitable de ne pas réussir suffisamment et donc de ne pas pouvoir joindre les deux bouts. Ce stress permanent est responsable d'un certain nombre de maladies, dont l'épuisement professionnel et les dépressions nerveuses. Je n'étais pas différent et à un moment donné, il est devenu évident que je ne pouvais pas continuer comme ça. En fait, quelques années après avoir commencé notre voyage, nous avons testé combien de temps notre corps aurait duré si nous n'avions pas quitté notre emploi. Dans mon cas, il aurait fallu environ une semaine de plus avant que ma circulation ne s'effondre sous la pression.
Récapitulons donc : Les emplois que nous occupons dans la vie sociale normale ne nous font pas sentir utiles, mais dans la plupart des cas, en fait, ils contribuent activement à la destruction de notre planète. Ils ne sont pas amusants pour nous, ne nous remplissent pas d'enthousiasme et nous font nous sentir stressés, surchargés et malades. Quel est donc l'argument en faveur de l'exercice d'une telle profession ? Je ne trouvais plus d'arguments pour moi et il était donc clair pour moi que j'avais une autre voie devant moi.
Pourquoi une vie indépendante du lieu est-elle si importante pour vous ?
Depuis mon enfance, j'aime voyager et découvrir le monde. Ma ville natale était un village relativement ennuyeux de Basse-Saxe, où il n'y avait pas grand choseà découvrir et à vivre. C'est pourquoi je ne pouvais pas attendre de voir autre chose du monde ailleurs. J'étais fasciné par les forêts, les montagnes, les rochers, les châteaux, les rivières et aussi par la mer. Cette fascination n'a pas changé jusqu'à aujourd'hui. Je pense que notre planète est une merveilleuse création pleine de mystères et de secrets qui n'attendent qu'àêtre découverts. Ce serait donc du gâchis de rester au même endroit et de ne pas voir tout le reste ?
Ils disent qu'il y a deux façons de connaître ce monde et d'y voir l'essence de la vie. L'une consiste à rester dans un endroit et à l'étudier dans les moindres détails, l'autre à vous faire faire le tour du monde pour que vous puissiez le voir sous tous les angles. J'ai toujours eu le sentiment que mon chemin est le deuxième. Il fut un temps où les gens choisissaient librement lequel des deux chemins ils voulaient emprunter. De cette façon, les sédentaires et les nomades pouvaient se compléter parfaitement. Celui qui provient de leur nature comme le vent, qui apporte de nouvelles connaissances et de nouvelles idées et maintient ainsi toujours le changement et le développement en vie. Les autres étaient comme la terre, qui pouvait approfondir et étendre les connaissances apportées, afin que quelque chose de profond et de précieux puisse en découler. Aujourd'hui, nous pensons malheureusement que nous n'avons pas le choix et que nous sommes obligés de rester au même endroit, que cela nous plaise ou non. Nous pensons que notre travail, notre famille, notre cercle d'amis et nos obligations sociales nous empêchent de vivre de façon nomade, c'est-à-dire indépendante du lieu. De cette façon, nous nous approprions une grande partie de la liberté. Et par ce biais, nous nous créons un monde dans lequel il y a beaucoup de choses laides, désagréables et destructrices. Encore et toujours, lorsque nous traversons de grandes villes ou même des zones industrielles ou des villages situés sur de grandes routes principales, nous nous demandons pourquoi une personne peut vivre ici. La réponse n'est généralement pas "parce qu'ils veulent y vivre" mais parce qu'ils pensent qu'ils n'ont pas le choix. Si nous avions le sentiment d'êtreindépendants du lieu, c'est-à-dire de pouvoir partir à tout moment si nous ne l'aimons pas quelque part, le monde serait probablement beaucoup plus agréable et beau. Les villes bruyantes, délabrées et insalubres n'existeraient plus du tout, car personne n'y resterait.
Pour moi personnellement, j'ai également trouvé qu'il est très inspirant et enrichissant de pouvoir se voir et de voir le monde sous un nouvel angle, encore et toujours. De cette façon, il est beaucoup plus facile de réaliser que l'extérieur est toujours le miroir de sa propre vie intérieure. Et c'est là un aspect important pour permettre la croissance et le développement.
Pourquoi avez-vous renoncéà la sédentarité ?
La vie sédentaire, telle que nous la vivons aujourd'hui au sein de notre société, est presque automatiquement liée à toute une série d'obligations. Dès que nous restons plus longtemps au même endroit, nous sommes censés avoir un emploi régulier, emménager dans notre propre appartement, nous intégrer dans le tissu social, etc. Cela m'a toujours semblé être une prison très rapidement. En outre, le coût fixe de la vie dans un lieu déterminé augmente chaque année. Presque tout ce que j'ai gagné grâce aux cours sur la nature sauvage et aux missions d'éducation expérimentale a donc été consacré aux impôts, aux assurances, aux frais de carburant et autres. En même temps, j'ai eu envie de voir plus de ce monde que les auberges de jeunesse et les maisons de séminaires où je donnais mes cours. Le vieux moi de l'aventure en moi devenait de plus en plus fort et la voix, qui criait pour la liberté et l'aventure, ne pouvait plus être ignorée. Finalement, la question n'était plus de savoir si je voulais partir, mais seulement QUAND j'étais prêt à le faire.
Qu'est-cequivous a motivéàchangervotrevie de façon aussi radicale ?
Le désir de mener une vie de découverte et d'aventure que j'avais déjà quand j'étais petit garçon. Pendant très longtemps, je n'ai tout simplement pas osé réaliser ce souhait. Il y avait beaucoup trop d'attentes de la part de mes parents, de mes professeurs, de mes amis et de ma famille que je voulais satisfaire. La question devrait donc peut-être plutôt se poser : Qu'est-ce qui était si démotivant pour que vous vous laissiez faire pendant si longtemps ? Ici, la réponse est très claire : mon addiction à l'harmonie ! Le désir de plaire à tous les autres sans me demander ce que je veux moi-même. Seul l'examen intensif de "dire la vérité" dans les cours en milieu sauvage et le fait que j'ai poséà plusieurs reprises à mes participants la question de savoir ce qu'ils voulaient vraiment dans la vie ont conduit au fait que j'ai moi aussi autorisé la question devant moi à nouveau. Cela m'a fait réaliser que ma vie précédente était un mensonge, car je n'ai jamais étéhonnête avec moi-même et mes semblables sur mes sentiments. Je suis toujours en train de changer, passant d'un robot insensible qui veut plaire à tout le monde à une personne sûre d'elle qui prend ses sentiments et ses besoins au sérieux et s'y tient. Le départ pour le tour du monde n'était qu'un petit pas sur cette voie. Le véritable changement se produit l'intérieur. J'ai pris conscience de l'ampleur de ce changement lorsque j'ai rompu le contact avec mes parents et mon ancien environnement. Un voyage, tel que nous l'entreprenons, est toujours aussi un voyage vers nous-mêmes. La question clé est : "Qui êtes-vous vraiment ? Très progressivement, je commence à en avoir une petite idée et il est très rare que j'arrive même à agir en conséquence. Mais il reste encore un long et passionnant chemin à parcourir.
Pourquoi voulez-vous marcher ?
Le monde dans lequel nous vivons devient de plus en plus rapide chaque jour. Dans la plupart des pays que nous avons traversés au cours de notre voyage, on nous demandait presque quotidiennement pourquoi nous n'allions pas à vélo ou en auto-stop. Cela nous permettrait d'arriver beaucoup plus vite ! C'était l'objection à chaque fois.
Mais la question est de savoir si un voyage autour du monde consiste vraiment à arriver quelque part le plus vite possible. Notre objectif est de parcourir le monde et puisque nous sommes déjà sur place, il n'y a plus besoin de se presser. C'est là toute la beauté de la randonnée. À pied, vous vous déplacez automatiquement à votre rythme naturel. Vous pouvez sentir de vos propres pas si vous êtes équilibré intérieurement ou complètement stressé. Et en même temps, vous pouvez aussi apaiser votre esprit agité en relâchant consciemment votre marche.
Cette forme de mouvement lent et naturel est particulièrement importante pour moi, qui me suis entraîné de façon défavorable à avoir tendance àêtre inattentif. En voiture ou à vélo, vous passez devant de nombreuses choses passionnantes si rapidement que vous ne les remarquez plus. Explorer le monde de cette façon est presque impossible à mes yeux. Comment voulez-vous ressentir un pays si vous l'avez traversé en un ou deux jours ? Marcher, c'est prendre le temps de voir vraiment un pays. De cette façon, vous apprenez à tout connaître, tout ce qui est agréable et beau, mais aussi tous les facteurs perturbants. Et tous deux font partie de l'impression générale d'un pays.
Pourquoivivez-voussansargent ?
Le fait que l'argent ne joue pas un rôle dans ma vie, comme c'est le cas pour la plupart des gens, était déjà clair pour moi pendant mes études. À l'époque, j'essayais toujours de garder ensemble l'argent de poche que je recevais, le mieux possible. J'avais la conviction que l'argent disparaît définitivement une fois que vous l'avez dépensé. Je ne savais pas encore à l'époque à quel point cette croyance devait m'amener à ressentir et à vivre une véritable pauvreté. Ma pensée était simplement : "Plus longtemps je peux garder mon argent avec moi, plus longtemps il durera ! Cela a bien sûr inévitablement provoqué un blocage du flux d'énergie, qui a dû conduire à la pauvreté. L'argent est une forme d'énergie, un peu comme l'électricité. Elle ne peut créer ou provoquer quelque chose que lorsqu'elle est en mouvement. L'électricité qui ne circule pas, c'est comme si elle n'existait pas. Et il n'en va pas autrement pour l'argent. Ainsi, par mon attitude, j'ai consciemment interrompu le processus de création. J'ai dit : je ne veux pas lâcher mon argent et je ne le reproche à personne ! J'ai peur que le monde soit plein de pénurie et que tout ce que je donne disparaisse à jamais". Les conséquences de cette attitude me pèsent encore aujourd'hui, même si j'ai déjà pu lâcher une grande partie du dogme. Que devrais-je attirer dans ma vie à part la pauvreté et le manque, si je n'accordais rien à personne et si je voyais le monde comme un lieu plein de manque ?
Il est intéressant de noter que cette croyance et la pauvreté qui l'accompagne ont disparu immédiatement lorsque nous avons commencé la tournée des sans-abri et que l'argent n'a plus été un problème pendant toute la durée du projet. Nous avons fait une découverte intéressante. L'argent mène à la pauvreté et à la prise de conscience du manque si vous pensez ne l'avoir qu'en quantité très limitée. Si vous ne l'utilisez pas du tout, ou si vous l'avez en quantité telle que vous ne pensez pas à ce que vous pouvez et ne pouvez pas dépenser, vous êtes plus ou moins au même point. La première chose qui a été importante pour nous a été l'expérience que notre planète est une planète d'abondance et de surplus. Il y a plus d'espace de vie qui est inutilisé que de personnes qui pourraient l'utiliser. Chaque jour, on jette plus de nourriture que ce que consomment tous les habitants de la planète. Et ce, même si c'est parfaitement bien. La décision de renoncer consciemment à l'argent a été la première étape pour moi de sortir de mon manque de conscience et de l'exposer comme une erreur. En même temps, cette étape a également permis de briser l'idée qu'il faut toujours obtenir ou fournir un retour immédiat pour tout. Malheureusement, dans notre société, nous avons presque complètement oublié comment donner et avons échangé la joie de donner sans attendre des partenariats commerciaux. Cela s'étend même à nos relations amoureuses. Nous avons toujours le sentiment que nous ne pouvons donner quelque chose que si nous recevons au moins la même chose de l'autre personne. Comme nous vivons sans argent, ce principe acomplètementchangé. Il est devenu tout à fait normal de faire des choses ou de donner des choses sans rien obtenir en retour. Et en même temps, nous recevons de partout des cadeaux pour lesquels on n'attend rien en retour. La phrase clé ici est "donner c'est recevoir", mais elle ne fonctionne que si elle est faite sans rien attendre en retour. Pour le reconnaître, il était également important pour moi de retirer l'argent de l'équation.
À quoi ressemble une "journée type" dans votre pays ?
Depuis que j'ai commencéà m'entraîner à un rythme de sommeil dit polyphasique en été 2017, Heiko et ma routine quotidienne sont un peu différents. Commençons une fois le matin. Vers 8 h 20, je réveille Heiko et je commence à rassembler nos affaires. Selon l'endroit où nous nous trouvons, nous prenons un petit déjeuner ou nous commençons directement notre randonnée. Si tout se passe bien, nous avons devant nous une distance d'environ 15 à 20 km, que nous parcourons confortablement sans être trop fatigués. Mais certains jours, il peut aussi arriver que nous parcourions 30, 40 ou même 70 km, le reste de la journée étant alors bien sûr complètement décalé. S'il fait beau et que le paysage est magnifique, nous avons généralement une ou deux pauses pique-nique pour nous détendre et nous amuser.
Si tout se passe comme prévu, nous arrivons à destination entre 12 h 00 et 14 h 00. Là, nous cherchons une sorte de station de base où Heiko nous attend avec nos bagages pendant que je cherche un endroit où passer la nuit. Cela dépend aussi beaucoup du pays dans lequel nous nous trouvons ainsi que de la taille de la ville et de la serviabilité des habitants. Le temps dont j'ai besoin pour trouver un endroit où dormir varie donc entre deux minutes et deux heures.
Une fois que nous avons trouvé notre place, nous l'installons confortablement pour qu'elle devienne notre maison d'un jour. De temps à autre, cela signifie que nous devons éliminer certaines sources de bruit comme les ventilateurs inutiles, les réfrigérateurs vides ou autres, ainsi qu'attraper quelques moustiques et mouches. Ensuite, nous installons nos lieux de travail et nos camps de nuit. Heiko travaille généralement depuis son lit ou son matelas gonflable. Moi, en revanche, je travaille généralement sur un bureau debout, que je construis à partir d'une table sur laquelle se trouve une chaise.
Maintenant, l'après-midi de notre journée typique de voyage dans le monde commence. Habituellement, nous commençons par un petit déjeuner. Heiko commence alors sa journée de travail immédiatement après et je fais ma première unité de sommeil de vingt minutes. S'il y a des appels téléphoniques à passer, ils sont les premiers àêtre appelés et je fais aussi mon travail quotidien. La plupart du temps, nous travaillons sur les pages Internet, les rapports quotidiens, les articles, le design, les photos ou autres. Si une commande de livre est en cours, elle est bien sûr prioritaire.
Après environ une heure et demie, nous faisons notre première pause, prenons une collation et parlons de nos progrès. À ce rythme, nous continuons jusqu'au soir. Sauf si, bien sûr, nous sommes dans un endroit où il y a quelque chose à voir. Puis nous faisons une autre promenade et visitons tout ce qui est intéressant. Parfois, nous avons aussi des conversations avec nos hôtes ou d'autres personnes, selon la façon dont nous sommes logés et les personnes que nous rencontrons.
Vers 19 heures, je fais ma deuxième phase de sommeil et vers 21 heures, nous commençons préparer notre dîner. Ensuite, une séance d'entraînement suit et si nous avons accès à Internet, Heiko téléphone généralement à Shania ce moment-là. Je fais alors ma troisième phase de sommeil.
Entre 22 et 23 heures, nous commençons la fin de la soirée par notre dîner et le visionnage d'une série télévisée. Heiko s'endort ensuite entre 00 h 00 et 01 h 00 et je retourne sur mon lieu de travail. Si tout va bien, nous intégrons également d'autres routines positives quelque part dans la routine quotidienne, comme un massage de réflexologie plantaire, l'acupuncture des oreilles ou quelque chose de similaire.
De 01:00 à 08:00 heures, je retourne ensuite à l'achèvement des tâches encore ouvertes, interrompues par trois autres phases de sommeil, de méditation et de visualisation.
Pourquoi vivez-vous comme un moine ?
Être moine est une partie de moi qui m'appartient depuis de nombreuses vies. Lorsque je questionne mon moi supérieur ou mon subconscient à l'aide du test de réflexion musculaire ou d'autres méthodes, le résultat est toujours très clair. Les dernières vies, j'ai toujours été moine, et ce, tant que le souvenir s'en souviendra. Il est même apparu que dans une de mes anciennes vies, j'étais François d'Assise, ce qui signifie qu'il existe toujours un lien étroit avec le fondateur des Franciscains. Heiko, qui a toujours été un loup dans toutes ses dernières vies, est donc aussi le loup qui a rencontré Saint François. Ainsi, même à cette époque, nos chemins étaient entrelacés.
J'ai découvert très lentement que la vie monastique, même dans cette vie, m'appartient à nouveau. Le style de vie d'un moine, c'est-à-dire une vie de relative simplicité et de frugalité, je l'ai suivi sans le savoir bien avant ce voyage. Déjà pendant mes études, j'ai toujours eu des chambres de la taille d'une cellule de moine et je pouvais ranger mes affaires relativement confortablement dans un sac de voyage ou un sac à dos.
Le fait qu'être moine implique aussi une vie de célibatétait cependant un peu plus difficile à accepter au début. Ici, il m'a fallu un certain temps avant de comprendre le sens de tout cela. Au début, j'ai seulement eu l'impression que les relations ne me convenaient manifestement pas. Plus tard, je me suis rendu compte que la pré-programmation de mon enfance avait un impact négatif sur ma sexualité et mon partenariat, et m'a toujours éloigné de moi-même plutôt que de me rapprocher de moi.
Les hommes de ma famille avaient donc toujours renoncéà leur propre personnalité et étaient plus ou moins devenus les marionnettes de leurs épouses. Ne vous méprenez pas, la fusion parfaite dans une relation, où les deux partenaires deviennent une unité inséparable, peut être très significative et enrichissante. Mais dans ce cas, cela ne s'est pas produit en raison de la confiance et du dévouement total de l'homme et de la femme, mais sur la base d'une suppression complète de ses propres sentiments et d'une adaptation à un rôle qu'on n'était pas vraiment. Comme j'ai une forte tendance à la fois à réprimer mes sentiments et à me conformer aux attentes des autres, même si je sais que je ne peux pas et ne veux pas m'y conformer, il n'en aurait pas été autrement avec moi. Les quelques relations que j'ai eues l'ont montré plus que clairement. Le célibat est donc la seule conclusion significative pour moi quand je veux m'engager sur le chemin de la vie et de l'éveil.
Quelles sontlescraintesquivousontempêché de partir ?
D'abord, bien sûr, il y avait la crainte de décevoir mes parents et ma famille. D'une certaine manière, j'ai toujours eu le vague sentiment que je perdrais le contact avec toutes les personnes qui comptaient pour moi si j'osais vraiment aller dans mon sens. Quand j'ai enfin trouvé le courage de partir, j'ai d'abord pensé que cette peur était exagérée. Même ridicule. Comment ai-je pu me priver de ma vie pendant si longtemps par une inquiétude aussi irrationnelle ? Plus tard, j'ai réalisé que cette inquiétude était justifiée lorsque tous les contacts avec les parents, les proches et les anciens amis avaient disparu. Mais bien sûr, ce n'est pas étonnant, car pendant tout le temps qu'ils ont joué un rôle dans ma vie, je n'ai jamais vraiment été moi. Ils ne connaissaient que le masque que j'avais essayé de mettre. Le Franz en dessous, que j'étais vraiment, leur était inconnu et il n'y avait donc bien sûr aucune raison de poursuivre le contact.
En outre, il y avait ma peur de l'existence, ma peur de l'échec, ma peur générale du changement et ma peur de prendre des responsabilités. Cependant, il s'agissait d'obstacles relativement petits par rapport à mon addiction à l'harmonie et à la peur de ne plus êtreaimé et donc de devoir mourir si je ne remplissais plus le rôle que mes parents m'avaient destiné.
Comment vous êtes-vouspréparé pour le voyage.
La première étape pour transformer l'idée en un plan ferme, concret et réalisableétait directement liée à ma plus grande crainte. Tout d'abord, il fallait qu'il soit clair que j'allais faire ce tour du monde et qu'il n'y ait plus de doutes ni de débats à ce sujet. Cela signifie, pour Heiko et pour moi, que nous avons d'abord écrit une lettre à nos parents pour les informer de notre décision. Il était important qu'il n'y ait pas de question du genre "Puis-je partir ?" ou "Cela vous dérange ? Nous avons proposé de leur expliquer nos raisons, de discuter de questions ouvertes, etc., mais il était absolument essentiel qu'avant cette conversation, il soit clair que rien ne pouvait changer la décision. Sans cette clarté, nous ne serions pas arrivés à ce jour.
Maintenant qu'il était clair que nous allions partir, la prochaine étape, finalement importante, était de déterminer QUAND nous allions partir. C'est seulement après que nous avons réalisé l'importance de ce point. Au début, cela nous semblait être une date comme une autre : le 01.01.2014 sera notre date de départ. Plus cette date approchait, plus il devenait évident, cependant, qu'il était totalement impossible de fermer tous les points ouverts avant de partir en voyage. Cela signifie à l'inverse : Si nous n'avions pas fixé la date mais que nous l'avions gardée ouverte, il y aurait eu mille raisons de la reporter un peu parce que nous n'étions pas encore tout à fait prêts. Une semaine ou deux, alors tout devrait bien se passer. Peut-être encore un mois... Avec le recul, on peut dire très clairement : si vous n'avez pas de date concrète et immuable à laquelle vous partirez, quel que soit le chemin parcouru à ce moment-là, alors vous ne partirez pas.
Avec la fixation de cette date, le calendrier pour l'année à venir était désormais lui aussi relativement fixe. Nous avons dû trouver des sponsors et des projets partenaires sur terre, obtenir le matériel adéquat et surtout nos chariots de pèlerinage, annuler d'anciens contrats, obtenir une nouvelle assurance maladie, demander des cartes d'identité et des passeports, enregistrer l'entreprise, trouver des locataires pour l'appartement, l'école de la nature et le spectacle de feu et finir toutes les choses que nous ne voulions pas transporter avec nous comme lest. Nous avions également besoin d'un plan de notre itinéraire, au moins pour les trois à cinq mille premiers kilomètres. Enfin, nous voulions construire notre page d'accueil sur laquelle nous pourrions rendre compte de notre voyage. En même temps, bien sûr, les séminaires de la Wilderness School se sont poursuivis comme d'habitude et notre premier livre devait être publié. Vous pouvez donc voir qu'il y avait beaucoup à faire et il n'est donc pas étonnant que le 01.01.2014 soit soudainement arrivé et que notre liste de choses à faire semble toujours être sans fin.
Mes tâches
Au sein de notre troupeau, Franz assumera les tâches suivantes :
- Navigateur et chercheur d'itinéraire
- Organisateur de lieux de couchage
- Responsable des achats alimentaires
- Blog reporter
- Créateur du rapport du blog
- Coordinateur de l'équipe de programmation
- Questions complexes - compréhensibles - faire
- Lave-vaisselle et lave-linge
- Sangles de sac à dos d'appareil photo
- Chauffeurs sponsorsr
- Interprètes espagnols et français
- Remplisseur de la liste Aventure Galaxy
- Scintillement des vêtements
- Pétrisseur de pâte à pizza
- Cuisinière et rôtissoire à viande
- Pousseur de matelas gonflable
Livres et articles:
Dynamique de groupe pour les stupides
Sur la base de la longue expérience en tant que formateur d'équipe, pédagogue de l'aventure et coach de groupe, un dossier d'apprentissage avec des jeux et des tâches dynamiques de groupe a été créé en 2011, qui a été vendu comme matériel pédagogique pour les enseignants dans les écoles. Par la suite, ce dossier d'apprentissage a été converti en livre, qui a été mis gratuitement à la disposition de tous sous forme de livre électronique au format PDF, moyennant un don. La particularité de ce livre est qu'il est adapté au processus d'apprentissage et de croissance d'un groupe. Du début à la fin, le niveau de difficulté des exercices augmente dans la mesure où ils favorisent les qualités et la cohésion du groupe ainsi que les capacités de chaque individu. Il en résulte un fil rouge qui peut être utilisé pour guider votre groupe de manière ciblée afin que chacun reconnaisse son propre potentiel et sache comment l'utiliser pour lui-même et pour la communauté du groupe.
À l'extérieur : des rapports en marge de la société
Grâce à la grande attention médiatique dont le projet sur les sans-abris a bénéficie l'hiver 2012, le groupe d'édition baséà Munich a demandé aux deux journalistes de l'extrême de contribuer à une anthologie sur les personnes en marge de la société. L'idée était d'expérimenter directement des domaines de la vie qui sont normalement cachés aux gens ordinaires et dans lesquels la plupart d'entre nous ont du mal à se mettre. Les autres contributions à cet ouvrage proviennent de Günther Wallraff et Detlef Vetten, entre autres. Dans le chapitre "Les sans-abri dans l'hiver de l'argent", Heiko et Tobias relatent leurs expériences à Francfort-sur-le-Main, où ils ont vécu avec, entre autres, des manifestants de longue date, des sans-abris et des toxicomanes de la rue.
Reconnaître les maladies en un coup d'œil
En 2013, Heiko Gärtner et Tobias Krüger ont publié leur premier ouvrage de base commun dans le domaine médical. Il est intitulé "Reconnaître les maladies en un coup d'œil" et décrit diverses techniques de diagnostic du visage et du corps. Cependant, il ne s'agit pas seulement de reconnaître les maladies elles-mêmes, mais aussi de rechercher et de résoudre la cause de la maladie. Ainsi, le livre permet de prendre davantage de responsabilités dans son propre processus de guérison et il aide les laïcs ainsi que les thérapeutes et les médecins dans l'anamnèse et la consultation de leurs patients.
Le pouvoir de guérison naturel des arbres
Au cours de la troisième année de leur voyage autour du monde, les deux aventuriers ont écrit leur prochain livre ensemble. Cette fois, il s'agissait des premiers pas d'apprentissage des jeunes enfants dans les clans de la nature lorsqu'ils sont formés comme chamans ou guérisseurs. Le livre lui-même est donc un guide à l'aide duquel on peut accepter la nature comme mentor et professeur et ainsi former ses propres sens d'une part et renforcer son propre pouvoir de guérison d'autre part. Il s'agit donc de la première formation de chaman sous forme de livre, qui a été développée jusqu'à présent dans l'espace germanophone.
Ma vision
Je rêve d'un monde dans lequel chacun est totalement libre de suivre son cœur et de faire exactement ce qui le comble et l'enrichit. Un monde dans lequel nous pouvons circuler librement et sans restriction sans être arrêtés par les frontières des États. Nous réalisons que nous ne sommes pas des individus qui doivent se battre pour survivre par eux-mêmes, mais que nous faisons partie de Dieu et en même temps d'une planète vivante et intelligente. De cette façon, nous commençons naturellement à nous respecter, à nous honorer et à protéger les uns les autres et notre environnement, sachant qu'en fin de compte, nous nous occupons de nous-mêmes. Nous commençons à réaliser pleinement nos potentiels et à les utiliser pour le bien de l'ensemble, de sorte que nous vivons dans un monde plein de chaleur, de prospérité et d'amour, mais aussi d'aventure et de magie.
Mes souhaits
Je souhaite que peu à peu je me débarrasse de toutes mes peurs et que je puisse ainsi entrer complètement en mon pouvoir et dans une liberté intérieure. Je voudrais devenir un étudiant de la nature, qui puisse accepter chaque leçon avec joie et enthousiasme, et ainsi se dépasser. Grâce à cela, je m'enfonce de plus en plus profondément dans la Toute-Conscience et je me reconnais l'intérieur et l'extérieur. J'entre dans une relation profonde avec moi-même, avec mes sentiments et avec tous les êtres de la nature. En même temps, je veux me débarrasser de tous les blocages qui m'empêchent de me tenir pleinement à l'écart, d'exprimer clairement mes sentiments et mes pensées et d'être toujours honnête et ouvert, afin de pouvoir me défendre et en même temps aider les autres sur leur chemin.
Je veux plonger plus profondément dans la magie du monde et reconnaître son infinité. Ce faisant, je veux constamment explorer de nouveaux secrets, découvrir de nouveaux mondes et vivre les merveilles de cette terre avec tous mes sens.
Blind auf Zeit
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Selbst-Experiment: Obdachlosigkeit
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Leben im Wald
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
TV-Star:
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Heiler
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Unser Reisestil
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
Abitur und Studium
Dass er trotz steter Bemühungen in all den Jahren der Schulzeit nahezu nichts gelernt hatte, merkte er erst nach dem Abitur. Denn jetzt bekam er zum ersten Mal wirklich die Gelegenheit, frei und selbstbestimmt zu lernen. Bis zu diesem Moment war er stets davon ausgegangen, dass es Ziel seines gesellschaftlichen Umfeldes war, ihn so gut wie möglich auf ein freies und selbstbestimmtes Leben vorzubereiten, weshalb er sich diesem gegenüber nun verpflichtet fühlte. Dadurch entstand eine innere Spannung, die er so nicht gewohnt war. Auf der einen Seite wurde nun die Stimme des Abenteuer-Ichs in ihm wieder lauter. Sie forderte klar und deutlich, keinen genormten Berufsweg einzuschlagen, sondern „etwas Sinnvolles“ mit seinem Leben anzufangen. Viel konkreter wurde diese Stimme leider nicht, da es ihr bisher an Informationen fehlte, was ihre Forderung übehaupt bedeutete.
Zwischenlösung aus Harmoniesucht
Zur gleichen Zeit forderte das Anpassungs-Ich in ihm, dass er einen „vernünftigen Weg“ einschlagen solle, der seine Mutter zufriedenstellen und stolz machen würde. Als überzeugter Harmonie-Junkey beschloss er daraufhin, den Konflikt dieser beiden inneren Parteien offen austragen zu lassen sondern einen Weg zu finden, um es es beiden recht zu machen. Aus diesem Grund schrieb er sich nach einer kurzen Abenteuer-Auszeit-Phase in einem serbischen Kinderheim für den Studiengang Kulturpädagogik ein. Das Studium war in seinen Augen abstrakt und abenteuerlich genug, um den Anforderungen seiner Herzensstimme zu genügen. Gleichzeitig war es als reguläres Hochschulstudium aber auch solide und „normal“ genug, um die Erwartungen der Eltern zu erfüllen.
Keine klare entscheidung bringt auch kein Wachstum
Vor lauter Stolz über diese geniale Kompromisslösung merkte er jedoch schon wieder nicht, dass der Studiengang nahezu inhaltslos war. Erst nach rund drei Jahren stellte er dann so langsam fest, dass er noch immer keinen Schritt weiter gekommen war. Lediglich das Praxissemester in Guatemala stellte hier eine Ausnahme dar. Denn in dieser Zeit bekam er zum ersten Mal die Gelegenheit wirklich eine Erkundungsreise in die Welt zu unternehmen. Er bestieg Vulkane, grillte Stockbrot über einem Lavafluss, lernte verschiedene Maya-Familien kennen und spürte zum ersten Mal, was es bedeutete, sich aus den Fesseln des Gesellschaftslebens und der eigenen Familiensystematik zu lösen.
Berufswahl und Arbeitsleben
Nach Abschluss des Studiums versuchte er dieses Freiheitsgefühl erneut zu erlangen. Daraus entstand die Idee, sich selbstständig zu machen, anstatt einen Job in einer festen, bereits vorgegebenen Struktur anzunehmen. Dummerweise gab es da noch immer dieses eine offene Problem: Sein Anpassungs-Ich pochte hartnäckig darauf, niemals eine Entscheidung zu treffen, mit denen seine Eltern nicht einverstanden sein könnten. Aus diesem Grund war der freiste und abenteuerlichste Weg, der in diesem Moment möglich war, der eines Erlebnispädagogen. Immerhin arbeitete man dann mit und in der wilden Natur. Zudem unternahm man auch noch lauter spannende Dinge, wie Klettern, Kanu fahren, Höhlen erkunden, Hochseilgärten erklimmen und Flöße bauen. Zudem bot es die Gelegenheit, durch ganz Deutschland zu reisen und auf diese Weise möglichst wenig zu Hause sein zu müssen, ohne dass dies unangenehm auffiel.
Gerade als es den Anschein machte, dass er sein Abenteuer-Ich nun auf diese Weise mit einer Anhäufung von Scheinerlebnissen betrügen könne, kam es zu einem wichtigen Wendepunkt. Bei einem Auftrag für ein Jugendtrainingsprogramm in der Eifel, lernte er Heiko Gärtner kennen, der zu diesem Zeitpunkt für den gleichen Anbieter arbeitete. Es reichte ein kurzes Gespräch, und sofort erwachte die Abenteuer-Stimme wieder aus dem Halbschlaf, in den sie die Kompromisslösungen gewiegt hatten. Moment! Gab es da vielleicht doch noch einen kleinen aber nicht unerheblichen Unterschied, zwischen einem Forscher und einem Erlebnispädagogen?
Während letzterer für die Erfüllung seiner Mission die ganze Welt bereiste, um Antworten auf brennende Fragen zu finden, verbrachte ersterer seine Zeit damit, durch Deutschland zu trampen und die immer gleichen Bespaßungs-Aktionen mit immer neuen Gruppen durchzuführen. Allein der Umstand, dass man sich häufig in Wäldern aufhielt, machte einen ja noch nicht zu einem Naturkundigen. Immerhin wurde man ja durch den bloßen Aufenthalt in einer Bibliothek auch nicht zu einem belesenen Menschen!
Ausbildung zum Survival-Experten und Wildnislehrer
So beschloss er, dass es erneut Zeit war, sein Leben zu verändern. Wenn er schon mit Menschen hinaus in die Natur ging, dann wollte er ihnen dabei wenigstens auch wirklich etwas vermitteln können. Zu Beginn des folgenden Jahres machte er daher eine Intensivausbildung bei Heiko Gärtner. Er lernte, wie man ohne Hilfsmittel in der Natur überlebt. Wie man sich orientiert, wie man ein Feuer mit Feuersteinen oder einem Feuerbogen entfacht, wie man tierische und pflanzliche Wild- und Notnahrung findet und zubereitet, wie man sich Schutzunterkünfte, Werkzeug und Küchenutensilien baut, wie man Wasser aufbereitet und wie man wieder mit dem Wald verschmelzen kann, so dass man von den Tieren und Pflanzen als Gast und nicht mehr als Eindringling betrachtet wird. Das Wichtigste jedoch, was er während dieser Zeit lernte, war es, wieder mehr auf seine Abenteuerstimme zu vertrauen. Und diese sagte ihm nun, dass es an der Zeit war, den bisherigen, ziellosen Karriereversuch aufzugeben und als Heikos rechte Hand mit in die Wildnisschule einzusteigen.
Wildnisschule – Zwischenlösung auf dem Weg in die Freiheit
Gleich im Anschluss an die Ausbildung zog Franz als Couchsurfer bei Heiko ein und lebte die nächsten drei Jahre in dessen Wohnzimmer. Dabei besaß er nicht mehr, als er in einer violett-türkisen Sporttasche unterbrachte.
In dieser Zeit bauten die beiden gemeinsam, die noch junge „Wildnisschule Heiko Gärtner“ zu einem gut funktionierenden und erfolgreichen Betrieb aus. Sie leiteten heilpädagogische Kurse für kriminelle, drogenabhängige oder anderweitig problembehaftete Jugendliche, gaben Teamtrainings und Coachings für Firmen und Unternehmen und bildeten Wildnislehrer, Erlebnispädagogen, Waldkindergärtner, Survivalexperten und Naturheiler aus. Für eine Weile schien es, als sei dies nun wirklich das Leben, dass sie von tiefstem Herzen her leben wollten.
Doch auch dieser Eindruck täuschte und schon bald merkten beide unabhängig von einander, dass noch immer etwas wichtiges fehlte.
Arbeit als Extremjournalist
Um herausfinden, was genau dies war, erweiterten sie ihre Arbeit auf andere Felder, die vielleicht erneut einen Umbruch bringen konnten. Gemeinsam mit dem NDR, mit RTL-Exklusiv, mit Pro7 Welt der Wunder und sogar dem japanischen Sender Nippon-TV drehten sie Dokumentation über Survival und Wildnis. Für einen kurzen Zeitraum verfolgten sie zudem den Plan, ein eigenes Seminarzentrum im Altmühltal zu eröffnen.
Die entscheidende Erkenntnis folgte dann jedoch über einen ganz anderen Weg. Im Winter 2012 machten sie sich gemeinsam mit einem wagemutigen Projekt auf. Als Extremjournalisten tauchten sie in die Rolle von Obdachlosen und lebten mehrere Wochen auf den Straßen verschiedener deutscher Großstädte. Vollkommen anders als erwartet, wurde dies nicht die härteste und entbehrungsreichste Zeit ihres Lebens. Es wurde sondern sogar eine der reichsten und entspanntesten. Die Obdachlosen, mit denen sie dabei in Kontakt kamen, zeigten ihnen unzählige Wege, um locker und leicht auch ohne Geld in unserer Gesellschaft leben zu können. Es fing beim Containern an, bei dem man die weggeworfene, aber vollkommen intakte Ware von Supermärkten aus deren Abfallcontainern rettet. Und es reichte bis hin zu Einrichtungen wie den Tafeln, Wärmestuben und Obdachlosenunterkünften.
Die Erfahrungen, die sie hier auf der Straße sammelten, wurden zu einem Samenkorn, das später u der Idee heranwuchs, als geldlose Nomaden um die Erde zu ziehen.
Zunächst jedoch warteten noch weitere Projekte auf ihre Umsetzung. Mit der Bildentour folgte die zweite große Erfahrung als Extremjournalist. Dieses Mal begaben Sie sich in die Rolle von Blinden, bzw. stark Sehbehinderten um herauszufinden, wie es war, mit einem Sinn weniger zurecht kommen zu müssen.
Einführung in die Welt der Schamanen und Medizinleute
Ein Anruf an einem kühlen Samstag-Nachmittag brachte schließlich eine weitere Entscheidende Wende ins Leben von Franz Bujor. Einige Jahre zuvor hatte Heiko einen Medizinmann aus Oklahoma kennengelernt, für den er unter aanderem Dokumentationen über Aborigines gemacht hatte. Nun tauchte dieser Medizinmann plötzlich wieder wie aus dem Nichts auf und lud Heiko zu einem Heilertreffen in Österreich ein. Hierbei versammelten sich Heiler aus aller Welt, um das alte, indianische Schamanenwissen wieder zu neuem Leben zu erwecken. „Keine Chance!“ sagte Heiko entschieden, „Ihr seit mit viel zu unheimlich mit euren spirituellen Kräften! Wenn ich mit dabei sein soll, dann nur unter der Bedingung, dass ich jemanden mitnehmen kann, den ich gut kenne, mit dem ich mich austauschen kann und der mir bestätigt, dass ich nicht vollkommen verrückt bin!“
Der Medizinmann willigte ein und so bekam auch Franz die einzigartige Chance, an diesem Treffen teilzunehmen.
Nicht ahnend, was ihn erwartete, machte er sich anders als Heiko nicht die geringsten Sorgen über die Konsequenzen dieser Entscheidung. Später sollte sich das einmal wandeln und dann würde er noch zu genüge die Hosen voll bekommen. Aber zu diesem Zeitpunkt ahnte er von nichts. Vieles von dem, was er in dem kommenden Jahr erlebte widersprach allem, was er bislang über die Welt zu wissen glaubte. Doch zunächst waren es nur spannende Ereignisse und ein netter Ausflug in die österreichischen Berge. Erst als der Medizinmann sie eines Abends zu sich rief und ihnen mit wissendem Lächeln alte Tagebücher überreichte, begann er zu ahnen, dass dies erst der Beginn einer langen Reise war.
Vorbereitung der Weltreise
Das Tagebuch, das Franz Bujor (oder zu diesem Zeitpunkt noch Tobias Krüger) bekommen hatte, enthielt die Aufeichnungen des Wander- und Bettelmönchs Franz von Assisi. Dieser war viele Jahre lang als Pilger ohne einen Cent durch Europa gereist, um zu Forschen, um in ein tiefes und unerschütterliches Gottvertrauen zu kommen und um seinen Mitmenschen als Heiler und spiritueller Berater zur Seite zu stehen, wo immer es gerade wichtig war. Für Tobias Krüger war nun klar, dass er nicht länger hier verweilen konnte. Er wollte in die Fußstapfen des Mönches treten und ebenfalls die Welt bereisen. Heiko, der zum gleichen Zeitpunkt ganz ähnliche Informationen in den Tagebüchern des alten Apachenscouts „Stalking Wolf“ gelesen hatte, brannte nun für die gleiche Idee.
Es folgte ein Jahr der Vorbereitung, in dem die Wildnisschule an Nachfolger übergeben wurde, in dem sie Sponsoren und Partner akquirierten, ihre Reiseroute planten, ihre Ausrüstung zusammenstellten und alles für den Start ihres Nomadenlebens am 01.01.2014 vorbereiteten.
Als Wandermönch auf Weltreise
Seither ist er gemeinsam mit Heiko Gärtner auf dem Weg, um zu Fuß und ohne Geld um die ganze Welt zu wandern. Zunächst war die Idee mit dem Wandermönch für ihn dabei eher symbolisch. Doch bald schon merkte er, dass weit mehr dahinter steckte, als er es selber je vermutet hätte. All die Jahre seit seinem Studium hatte er bereits mit der Einfachheit eines Mönches gelebt, ohne sich dessen auch nur bewusst zu sein. Nun kamen nach und nach weitere Aspekte hinzu. Er entschied sich für ein Leben im Zölibat und löste seine Konten auf. Schließlich legte er in alter Mönchstradition seinen bürgerlichen Namen Tobias Krüger ab um zu Franz von Bujor zu werden. Alles weitere über die Weltreise brauchen wir euch an dieser Stelle aber natürlich nicht zu berichten, denn das könnt ihr ja in Ruhe in unseren Reisetagebüchern nachlesen.
Webnomade
Geburt und Kindheit
Franz von Bujor wurde am 25.07.1985 unter dem bürgerlichen Namen Tobias Krüger geboren. Er wuchs in einem äußerst behüteten Umfeld auf, merkte jedoch bald, dass es hinter des schillernden Seifenblase des konfliktfreien Familienlebens noch mehr geben musste. Leider hatte er keine Ahnung was das war, weshalb er den Wunsch nach Freiheit und Abenteuer zunächst einmal für lange Jahre ignorierte, bzw. ihn in den Freizeitbereich verlagerte. Mit etwa sechs Jahren spürte er zum ersten Mal deutlich den Wunsch, die Welt zu erforschen und in die Fußstapfen der großen Entdecker und Abenteurer zu treten. Ungünstigerweise war er zu diesem Zeitpunkt naiv genug zu glauben, dass er dies dadurch erreichen konnte, wenn er brav zur Schule ging und immer schön sorgfältig seine Hausaufgaben erledigte. Schließlich war die Schule ja ein Ort des Lernens, Forschens und Entdeckens, an dem man gezeigt bekam, wie viel Freude es macht, der Meinung eines Lehrers zu folgen. Trotz seiner Tendenz, sich an seine Umwelt anzupassen und die eigenen Wünsche und Träume zurückzustellen, spürte er bereits jetzt, dass er nicht für ein Leben innerhalb der Gesellschaft geschaffen war. Ohne zu wissen warum, tauchten jedes Mal Stimmen des Protests in ihm auf, wenn beispielsweise erklärt wurde, dass ein Leben ohne Geld heute nicht mehr möglich sei. „Für euch mag das schon stimmen, aber nicht für mich!“ dachte er stets und wusste nie warum.
À propos de moi
Enfance et jeunesse
Shania Tolinka est née en 1983 sous le nom civil de Heidi Reindl à Neumarkt dans le Haut-Palatinat et a grandi dans un petit village isolé appelé Döllwang. En apparence, elle y a passé une enfance harmonieuse et heureuse, sans pouvoir dire elle-même à ce moment-là que quelque chose n'allait pas chez elle. Néanmoins, il y avait quelque chose en elle qui bouillonnait constamment et qui faisait en sorte qu'elle n'était jamais aussi heureuse et satisfaite d'elle-même et de sa vie qu'elle aurait dû l'être lorsqu'elle était considérée de manière purement objective. Ce n'est que bien des années plus tard qu'elle a réalisé que cela était dû à un sentiment permanent et subliminal qu'elle n'avait pas raison. Et c'était fondamental. Ce n'est pas parce qu'elle a fait quelque chose de mal de temps en temps, ou parce qu'elle ne pouvait pas faire certaines choses. Quoi qu'elle ait fait, cela n'a fait aucune différence, car elle semblait avoir tort de bas en haut, sans vraiment savoir pourquoi ni de quelle manière. Là encore, il a fallu beaucoup de temps avant qu'elle ne se rende compte qu'il s'agissait de l'attitude fondamentale de ses parents et surtout de son père. Il a essayé de cacher ses attentes et n'a jamais directement accusé Heidi de le décevoir avec sa seule féminité. Mais subliminalement, elle l'a ressenti, même si elle n'a jamais pu le mettre en mots.
Suivant sa logique enfantine, elle a donc essayé de rendre son père fier en devenant un garçon autant que possible.
Tant qu'elle était petite, cela a fonctionné dans une certaine mesure, sans qu'elle ait à se renier. Mais c'était différent quand elle a atteint la puberté et qu'elle aurait dû devenir une femme. Une bonne partie de cela s'est produite, parce qu'au niveau conscient, elle voulait être une femme. Sa peur inconsciente d'être rejetée par son père, parce qu'elle ne correspondait pas à son idée, l'a amenée à se priver physiquement, mentalement et émotionnellement de tout ce qui aurait fait d'elle une femme. Cela était particulièrement évident dans la forme de ses seins à peine développés et son apparence très masculine.
À l'âge de 15 ans, elle a abandonné l'école et a suivi une formation de vendeuse au détail dans une maison de couture de Neumarkt et dans un camping. À cette dernière, elle a également commencé à travailler.
Rupture avec ses parents et glissement vers la négativité
Environ deux ans plus tard, elle a fait une grave rupture avec la maison de ses parents, qui l'a durement touchée. À table, son père lui a demandé quand elle allait enfin quitter la maison et cesser d'être sur sa poche. À ses yeux, cet appel est venu sans prévenir, mais en même temps il représentait l'accomplissement de la peur qui était en elle depuis qu'elle était petite fille : "Un jour, ton père te reniera parce que tu n'es tout simplement pas bien comme tu es !
Sans vraiment savoir où aller, elle a emménagé dans l'appartement de son petit ami de l'époque. Cependant, la relation s'est révélée fondamentalement destructrice, puisque le petit ami était également empêtré dans des problèmes psychologiques dont il ne pouvait pas se libérer. Une spirale négative s'est donc enclenchée, qui a commencé par l'essai de différentes drogues et qui l'a même conduite à la prostitution. Cependant, elle n'a pas perçu tout ce temps comme une véritable phase vécue de sa vie, mais bien plus comme une sorte de film dans lequel elle pouvait se suivre à l'écran, mais sans intervenir.
C'est également à cette époque qu'elle a rencontré Heiko pour la première fois. Déjà maintenant, ils ressentaient une certaine attirance, mais ils avaient aussi l'impression qu'aucun d'entre eux n'était prêt à s'engager avec l'autre.
Au lieu de cela, Heidi a commencé à travailler pour différentes agences de modèles et d'équité et a continué la série d'expériences traumatisantes jusqu'à un viol.
Afin de se rapprocher de la maison, elle a pris un emploi dans l'entreprise de son père en plus de ses emplois de promotion et de son travail à la pourvoirie du camping.
Le retournement de situation : commencer une nouvelle vie
En 2012, elle a revu Heiko et a appris à le connaître à nouveau, car aucun des deux ne se souvenait de la première rencontre à cette époque. Mais une amitié s'est développée, qui a duré depuis et s'est approfondie et solidifiée au fil du temps. Lorsque Heiko et Franz sont partis en 2014, Heidi était même sur le point de dire qu'elle allait tout simplement venir. En fait, elle a rendu visite aux deux voyageurs du monde six bons mois plus tard au Portugal et un an plus tard seulement en Italie. Il y a eu de longues et intenses conversations au cours desquelles Heidi a pris de plus en plus conscience qu'elle était prisonnière d'un monde illusoire dans lequel elle ne pouvait pas être elle-même. Elle a donc décidé d'entreprendre son propre voyage de transformation chez elle, indépendamment des deux voyageurs du monde. Elle a suivi une thérapie par hypnose pour résoudre ses conflits intérieurs et a commencé à changer physiquement au point de ne plus correspondre à l'idéal supposé de son père, mais à l'image qu'elle pouvait se faire d'elle-même au plus profond d'elle-même.
Les années suivantes sont devenues des montagnes russes d'émotions, dans lesquelles elle a constamment fait de nouveaux progrès et a reconnu de plus en plus qui elle était du fond du cœur. En même temps, elle a dû se battre contre de graves revers, encore et encore. Elle s'était embarquée mentalement et émotionnellement dans un voyage d'aventure, dans lequel elle avait consciemment laissé derrière elle les murs protecteurs du port du monde illusoire. Elle devait maintenant apprendre à faire face à une mer parfois déchaînée et en colère. C'est en partie parce qu'elle a fini par rompre complètement le contact avec ses parents lorsqu'elle a réalisé que, malgré les affirmations contraires, ils faisaient encore tout leur possible pour la tenir comme l'enfant qu'elle avait toujours essayé d'être.
Elle aussi a dû apprendre à lâcher prise sur beaucoup de choses, de la famille et des amis à l'argent, aux objets de valeur, aux lieux de vie, aux croyances et aux convictions. En même temps, elle a pu apprendre beaucoup de nouvelles choses. Nous avons suivi une formation de thérapeute des zones réflexes, nous nous sommes entraînés à divers arts martiaux et avons fait nos premières expériences de vie en autarcie. Elle a notamment vécu dans un camping-car pendant environ deux ans.
Elle est maintenant sur le point d'achever ce voyage intermédiaire vers son propre PCI. Elle est ainsi prête à rejoindre définitivement le troupeau des aventures de la vie et à devenir une guérisseuse errante et une web nomade.
Vita Shania
1983: Naissance et prise de conscience soudaine qu'elle est devenue une fille de façon imprévue. Tenter de montrer cette "erreur" par la suite, au début seulement avec un succès modéré.
1987- 1990: fréquentation de l'école maternelle
1990-1998: fréquente l'école primaire et secondaire de Deining.
1998-2001: Apprentissage en tant que vendeuse dans une maison de mode de Neumarkt et chez un fournisseur de matériel de camping et de voyage.
2001: Début de la vie professionnelle dans le camping susmentionné. Peu à peu, il devient évident que vendre du matériel de voyage et voyager n'est pas la même chose.
2001: quitte la maison en raison de désaccords avec son père. L'une des raisons est que malgré tous les efforts, vous n'êtes toujours pas un garçon.
2002: Première rencontre avec Heiko. Conclusion : la date était bonne, mais ne doit pas l'être à nouveau.
2005-2016: Diverses activités professionnelles dans le domaine de la vente et du marketing. En outre, le travail indépendant dans la promotion, le soutien aux clients et le conseil en produits. En langage clair : remplir avec des emplois équitables et de promotion.
Automne 2012: Une autre rencontre avec Heiko. Cette fois, une amitié intense et une connexion magique se développent.
Été 2013: Gestionnaire de chèvres et temps libre dans un alpage du Tessin suisse
Été 2014: 1ère visite avec Heiko et Franz lors de leur voyage mondial au Portugal.
Hiver 2014: Formation de masseuse en réflexologie plantaire avec le guérisseur et Sœur Jubilata au monastère de Strahlfeld
Été 2015: Cours de perfectionnement en réflexologie thérapeutique au monastère de Strahlfeld
2016: 2e tour du monde, cette fois en Italie. Décision de changer la vie de fond en comble, de retrouver sa féminité et d'abandonner une fois pour toutes les tentatives d'être un garçon. Nouveau but déclaré : rejoindre au plus vite le troupeau des aventuriers de la vie et entrer dans sa propre force.
2016-2019: Début du processus de transformation vers l'être véritable et vers sa propre féminité. En outre, il travaille dans une maison de retraite et dans le conseil en assurance. Vivre dans un bus de camping et dans une chambre d'amis. Ainsi, les premières expériences intensives dans le minimalisme, les situations inhumaines durables et la survie des entreprises.
2017: Passage à une nouvelle phase de la vie et adoption du nom de Shania Tolinka
A partir de 2020: Membre du troupeau des aventuriers de la vie, vivant comme web nomade, chercheur et voyageur du monde.
Mes tâches
Au sein de notre troupeau, Shania prend en charge les tâches suivantes :
- Réflexologie masseuse
- Apporteur d'idées nouvelles
- Représentant de l'Instagram
- Gardien de l'esprit
- Auteur de textes courts d’Experience Galaxy
- Tatoueur de main rituel
- Un étranger qui donne du bien
- Correspondant des retraités
- Titulaire d'un poste à domicile
Ma vision
J'ai la vision d'un monde dans lequel les gens peuvent se sentir à nouveau connectés à la nature et y puiser leur force. Cela nous amènera à nous honorer et à nous apprécier à nouveau, ainsi que notre grande planète, et à toujours prendre soin de notre propre bien-être ainsi que de celui de la communauté terrestre. Cela signifie également que nous réalisons que nous n'avons pas besoin de médicaments lorsque nous connaissons les véritables causes de nos maladies et lorsque nous sommes prêts à les accepter et à les dissoudre. Au-delà de cela, je souhaite que nous reconnaissions pleinement le pouvoir de guérison de la nature sous la forme d'herbes médicinales, de médecine vétérinaire, de massages et d'autres remèdes naturels et que nous utilisions tout leur potentiel pour nous guérir nous-mêmes et notre environnement.
Et je souhaite que le respect des animaux, de la nature et de nos ressources soit à nouveau perçu consciemment et que tout ne soit pas considéré comme acquis. Bien sûr, nous sommes autorisés à vivre nos rêves et à utiliser tout ce qui nous plaît, qu'il soit naturel ou artificiel, traditionnel ou moderne. Mais nous pouvons reconnaître que nous ne pouvons être vraiment heureux, satisfaits et ravis que si nous ne nuisons pas, n'exploitons pas et ne détruisons personne en conséquence. Tout ce qui est à l'extérieur fait toujours partie de nous. Je souhaite que nous le reconnaissions, car alors nous commencerons automatiquement à agir non seulement pour notre propre bénéfice, mais aussi pour le bénéfice de tous.
Mes souhaits
Je souhaite réaliser tout ce que je planifie consciemment, que j'imagine et qui m'aidera sur mon chemin dans la vie. En commençant par ma propre santé et ma guérison, jusqu'à la capacité d'aider d'autres êtres et l'univers dans son ensemble à guérir et à se développer. Je veux y parvenir grâce à mes capacités dans le domaine de la guérison spirituelle et énergétique ainsi qu'à mes traitements avec le massage réflexologique des pieds, et bien d'autres techniques efficaces à l'avenir. Je suis déjà très reconnaissant de ce que je peux déjà apporter avec mes capacités actuelles et je me réjouis de les étendre de façon permanente.
Je souhaite pouvoir retrouver un lien profond et intensif avec la nature, me connecter à toute sa puissance, ses êtres et sa magie et en faire partie. J'aimerais découvrir et explorer son pouvoir de guérison, afin que les médicaments artificiels deviennent complètement inutiles pour moi, car je peux toujours reconnaître, accepter et dissoudre les vraies causes de mes maladies. En outre, je connais les plantes médicinales et les méthodes de guérison naturelles qui rendent le processus plus facile et aussi agréable que possible.
Je voudrais faire à nouveau partie de la grande famille de la nature, connaître mes animaux de pouvoir et entrer dans un échange respectueux, positif et utile avec eux. En même temps, je voudrais ressentir un lien tout aussi profond avec ma famille humaine, sous la forme de notre troupeau de voyageurs du monde entier. J'aimerais vivre un partenariat intensif, passionné, confiant et enrichissant avec Heiko, où nous nous inspirerions mutuellement chaque jour et nous aiderions ainsi les uns les autres sur notre chemin.
Heikos Partnerin Shania Tolinka: Eine Weltreise als Paar
Arbeiten als Falkner in der Greifenwarte
Schon als kleiner Junge war Heiko stets fasziniert, wenn er einen Bussard oder einen Falken am Himmel sah. Die majestätischen Greifvögel verkörperten für ihn so etwas wie den Inbegriff der Freiheit. Mit nur einem einzigen Satz konnten sie den Erdboden verlassen und sich weit hinauf in den Himmel erheben. Vor allem im Gebirge fühlte sich Heiko von den Großgreifen wie verzaubert. Hin und wieder entdeckte er einmal eines ihrer Nester auf einer Klippe oder einem Felsvorsprung. Dann konnte er beobachten, wie sie dort oben ihre Kinder versorgten und sich dann einfach in die Tiefe stürzten und mühelos zwischen Bergwänden umher segelten. Spätestens ab diesem Moment war für Heiko klar, dass er einmal Falkner werden wollte, wenn er groß genug war, um eine Falkner Ausbildung zu machen.